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Prémices d'une aventure palpitante


Aoru
Eliraan
Aoru
Aoru
Race : Eliraan
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 11
Puissance : 3/5
Pouvoirs : Un kodachi artefact qui, quand il est éveillé, attributs des oreilles et 9 queues de Kistune à son porteur. Augmentant ses sens.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Prémices d'une aventure palpitante Original
Race : Eliraan
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 11
Puissance : 3/5
Pouvoirs : Un kodachi artefact qui, quand il est éveillé, attributs des oreilles et 9 queues de Kistune à son porteur. Augmentant ses sens.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Prémices d'une aventure palpitante Original
Race : Eliraan
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 11
Puissance : 3/5
Pouvoirs : Un kodachi artefact qui, quand il est éveillé, attributs des oreilles et 9 queues de Kistune à son porteur. Augmentant ses sens.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Prémices d'une aventure palpitante Original
Jeu 17 Juin - 19:05


    Contexte guerrier de merde. Entre le complot interne à la Sylthä qui avait eu raison de notre Islin Miloniä, et les conflits entre Eliraans et Vampires nous étions servit. Les requêtes pleuvaient à ne plus savoir quoi en faire, celui qui me disais ne pas trouver de mission était un menteur ou un feignant ! Les contrats faciles étaient volontairement laissé au plus jeune ombre, ceux et celles qui finissaient tout juste leurs apprentissage et avait besoin de se familiariser avec la solitude de notre profession. Les requêtes un peu plus drôles était confiée à des membres plus expérimentés certains maîtres prenaient même des requêtes qui les avaient fait sourire. Je me souvient de la double requête récente ou les deux commanditaires était la cible de l’autre, un vrai casse tête pour savoir qui tuer en premier afin avoir les deux récompenses, et une vraie partie de rire pour nous. Un bon souvenir en ces temps troublés. Avec la disparition de notre leader, nous avions pensés que les choses allaient se dégrader mais, après avoir accuser le coup, comme tous ceux qui étaient un temps soit peu attaché à la Princesse Assassin, le conseil avait repris les reines de la communauté, reprenant les règles emblématiques de Miloniä pour faire fonctionner la machine.

    Un peu comme moi en ce moment. J’avais passé tellement de temps à l’écouter, perché sur un canapé les yeux rivés sur ses cheveux blancs et longs, à boire ses paroles, écoutant attentivement ses explications sur les poisons et leurs subtilités. Je l’entendais encore me donner des conseils d’entretien de mon arsenal, comment enlever une tache de sang sur une lame, penser à bien nettoyer chaque fourreaux après une mission… et moi allant lui chercher son thé avant même qu’elle n’ai pensé à s’en faire un pour rire de son regard médusé. Tant de souvenirs d’apprentissage qui me remontait à l’esprit alors que je parcourrais sans y penser les couloirs de la tour principale des Assassins, enfin de la Sylthä, puisque maintenant elle portait ce nom. J’avais fini mon apprentissage depuis bien longtemps et pourtant j’entendais encore mon maître me prodiguer ses conseils, comme si ses paroles étaient gravées en moi à jamais. C’était d’ailleurs certainement le cas, puisque je m’appliquais à chaque retour de mission à entretenir armes et vêtements. J’étais aujourd’hui, Maître, pouvant à mon tour enseigner le chemin obscur des arts sombres, montrer les techniques de discrétions ancestrales et ouvrir les portes secrètes du monde caché à de nouvelles âmes. Mais cela ne me concernait pas, Elle m’avait dit un jour que lorsque je rencontrerais mon futur élève je le serais immédiatement, que quelque chose en moi vibrerait… pour le moment je n’avais jamais ressentit cette vibration. Alors j’avais passé mon temps à m’entraîner, enchaînant des missions de plus en plus complexe jusqu’à être désigné comme étant apte à réaliser les contrats les plus difficiles de la congrégation, les doubles S. Ces contrats étaient extrêmement dangereux, avec un risque important de mort durant l’exercice de nos activités, ayant besoin d’un niveau de discrétion et de dextérité très important. Et à l’heure actuelle, nous ne sommes plus très nombreux à pouvoir réaliser ce type de contrat, quatre tout au plus, si le dernier en date, dont nous n’avions pas de nouvelles, n’étaient pas lui même devant les portes infernales. Les souvenirs de cette époque révolu me faisais sourire niaisement, un peu comme un enfant ravis de se souvenir du dernier biscuit qu’il a engloutit. Mes pas me portèrent jusqu’à Son bureau. Naturellement je poussais la lourde porte, notant pour la énième fois l’absence de l’épée magique de son présentoir. Phatalys avait retrouvée sa vitrine de démonstration et son âme était de nouveau à la recherche d’un porteur digne de son allégeance. Mais trouverait-elle un jour une nouvelle Miloniä ? Nulle ne le savait, mais tous, nous espérions que le sommeil de l’arme ne soit pas trop long. Mon maître me manquait et je revoyais son fantôme faire les cents pas devant moi. En fermant les yeux je pouvais même sentir de nouveau son parfum florale emplir la pièce. Elle avait illuminé mes journées pendant des années, d’abord admirée de loin j’avais fini par devenir son élève, puis son collègue, et enfin je l’avais perdue, comme on perd une amie chère à notre cœur. Ayant été son élève, je jouissais d’un regard particulier de la part des autres membres, quelque chose entre la crainte et le respect, j’étais celui qui avait trouvé grâce aux yeux de l’Islin. Perdu dans mes réflexions, caressant distraitement la tête du corbeau, perché sur mon épaule, je n’entendis que vaguement le jeune ombre pénétrer dans la pièce.

    «  Maître Aoru, pardonnez mon intrusion durant votre recueillement. Le conseil vous demande. »

    Je fis un signe de tête affirmatif et le jeune homme disparu. Comme à mon habitude je ne parlais pas. Me parler à moi même me suffisais amplement, je ne faisais profiter les autres de ma voix qu’en cas de nécessité. L’oiseau s’envola pour un perchoir proche alors que je prenais le chemin de la salle du conseil, que pouvait bien vouloir le conseil des séniles, nouveau sourire, ce surnom, encore un héritage de Miloniä, à force de l’entendre les appeler ainsi, j’avais fini par prendre cette habitude également. Je frappais à peine avant d’entrer dans la pièce, me mettant immédiatement dans l’ombre, avant qu’ils n’aient le temps de me repérer, ne pas se laisser voir, une leçon de base que beaucoup oubliait dans les murs protecteurs de notre donjon secret.

    «  Aoru, nous avons une nouvelle mission double S et nous... »

    Bruissement d’ailes et claquement de tissus. L’ancien qui tenait le parchemin soupira, baissa la main maintenant vide et s’affala sur sa chaise. Il n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que mon corbeau de compagnie était descendu en piquet, suite à mon claquement de langue, pour récupérer l’ordre de mission et me l’apporter. J’avais juste eu a tendre le bras pour le laisser atterrir en toute sécurité. Je m’ennuyais ces dernier temps, une mission serait parfaite pour me changer les idées. Je fis résonner ma voix à l’aide des murs de pierre, lui donnant plus de force qu’elle n’en avait.

    «  J’accepte. »

    Je sortis après ce simple mot dans un tourbillon de tissus clair. Le sourire aux lèvres, les anciens râlaient encore de mon manque de sociabilité que j’étais déjà de retour dans les étages, assis dans l’un des canapés du bureau.

    La mission était étonnante. Une série de meurtre multiraciaux qui posait bien des problèmes aux nations concernés. Totalement hors de contrôle et impossible à tracer même pour des chasseurs de primes. J’avais eu raison d’accepter, j’allais enfin avoir un peu d’action. Je pris le temps de lire, d’étudier, prenant des notes, cherchant des liens. En mettant bout à bout les différentes informations, les descriptifs de scènes de crimes, les rapports, les témoignages, je finis par avoir une idée de ce qui pouvait m’attendre. Je pliais mes affaires alors que le soleil commençait à se coucher. Ma nouvelle mission m’emmenait cette fois sur les terres Falariel, ces êtres nobles parfois aillés, parfois cornus et dont mon maître fut une fière représentante. Bel hommage que d’accepter ma première mission depuis son décès sur ses terres natales. J’avais presque trois jours de voyage, il me fallait me mettre en route rapidement.
    Avantage d’une grande organisation, les partenariats étaient courant et notre système nous avez permis d’avoir un moyen de transport pour presque toutes les terres d’Exodus. En échange d’une protection nous pouvions facilement intégrer une caravane. Ainsi j’eus le temps de me reposer et d’entretenir mes armes, à savoir toutes mes armes de jets, mes divers poignards, mon fouet et bien sur mon poignard artefact Rusc ; qui me permettait d’arborer mes attributs Kitsune, source de ma puissance hors norme. En bonus, j’arrivais à la lisière de la foret d’Akarios avec un jour d’avance sur mon programme.

    A peine descendu de la caravane et remercié de la protection, je me mis au travail. La véritable enquête commençait ici. Il me fallait trouver un maximum d’informations en un minimum de temps. Simplicité, efficacité ! En avant pour le charme de ces dames, interrogeons les femmes de soldats, les hommes racontent toujours des détails intéressants sur l’oreiller. Inspection des lieux de massacres, et surtout du dernier en date. Trois hommes, de bonne constitution retrouvés baignant dans leur sang avec des traces très évidente de défense et de bagarre. L’assaillant ne leur avait pas fait de cadeau. L’enquête me mena rapidement dans la foret et là, je perdis la trace de ma proie. Comment diable avait-elle fait pour disparaître ainsi, même mes sens de renard ne me permettait pas de trouver de nouveaux indices. J’allais renoncer, attendre que de nouveaux corps soit identifiés pour reprendre mes investigations quand mes oreilles m’informèrent de bruits intéressants. Des combats, je fis immédiatement route vers le lieu d’affrontement et en trois bonds je fus dans un arbre, hors de portée d’éventuel projectile et devant un spectacle fort peu commun. Une femme, visiblement assez jeune était seule, debout dans une minuscule clairière avec à ses pieds quatre Falariels, mercenaires rompus au combat… Morts ! Baignant dans une marre de sang peu ragoutante et tellement amochés qu’ils seraient certainement difficile à reconnaître pour leurs proches. J’arrivais trop tard pour éviter un nouveau massacre, mais j’avais trouver mon coupable. Ou plutôt ma coupable, puisque visiblement il s’agissait de cette jeune femme.

    Je faisais la moue, bonjour la discrétion. Moi qui n’aimait pas me faire remarquer, là pour passer inaperçu c’était raté, entre le bruit du combat passé et celui du combat à venir, je n’avais que peu de temps pour décider de la sauce à laquelle manger cette vampire. Parce que oui, quand je vois les crocs qu’elle à en guise de dents, aucun doute n’est permis quand à la nature de la créature qui me fait face. Mes craintes se confirment et je me félicite d’avoir dormi durant le voyage.
    La jeunesse de la femme n’est pas un critère, j’avais croisé des vampires de plusieurs centaines d’années qui en paraissait vingt alors maintenant méfiance. Je pris le temps de l’étudier, voulant savoir comment je pouvais aborder le combat à venir. Les cheveux rouges, étrange comme couleur, on aurait dit qu’elle avait teint sa chevelure dans le sang de ses victimes. Les vêtements,… hum, pouvait-on vraiment nommer ses guenilles des vêtements , je ne suis pas certains. Le fait est que le tissu cachaient les parties les plus sensibles de son anatomie. On devinait sur le reste de son corps, sculpté par l’habitude du combat, des marques de blessures plus ou moins bien cicatrisées. J’imaginais donc sans peine pourquoi elle avait été prise de frénésie sanguinaire, le manque de sang chez les vampires était une source de problème important pour les autres races. Je remerciais le conseil intérieurement pour le cadeau empoisonné, mais j’étais content qu’un défi se présente.

    Ce qui m’interpella le plus fut la profondeur de son regard. Un poignard pénétrant mon thorax aurait eu le même effet. D’un bleu merveilleux, leurs éclats étaient ternis par un je-ne-sais-quoi, un mélange de détresse, de tristesse, de douleur,… ils me rappelèrent douloureusement les yeux de mon défunt Maître. Une chose était certaine, cette petite avait mal, sa douleur énorme ne se limitait malheureusement pas qu'au physique. L’analyse de son corps et de ses victimes fit remonter une certitude en moi, elle savait se battre, vestige d’un passé qu’elle avait oublié ? Peut être, mais son potentiel énorme faisait vibrer en moi une flamme inconnue. Je souris, repensant aux propos obscurs de Miloniä il y a quelques années et les comprenant pleinement en cet instant. Ma décision fut prise avant même que je n’en sois totalement certain moi même, cette enfant serait mon élève. Mais avant de penser à la prendre en apprentissage, il fallait gagner le duel qui se préparait depuis que nos regard s’était croisés, quelques dizaines de secondes avant.

    Mettant tout mon savoir dans mes gestes de combat. Toute mon expérience d’assassin au service de mes projets. Ce fut l’un des duels les plus difficile de mon existence, me rendant compte qu’assassiner quelqu’un était bien plus simple que de le maîtriser sans le tuer. Le combat dura, bien plus longtemps que ce que j’aurais souhaité et je remerciais le ciel et mon entraînement d’avoir dormi et économisé mes forces. Lorsque enfin je réussi à assommer mon adversaire, j’étais essoufflé, fatigué, égratigné plus ou moins de partout, et j’avais quelques entailles sur le corps qui me laisserais de merveilleuses cicatrices. Par mesure de sécurité j’attachai solidement la vampire, profitant de son inconscience pour l’examiner rapidement, prenant la peine de la nettoyer rapidement afin de vérifier l’ampleur de ses blessures. Certaines nécessitait des soins, d’autres cicatriserait seules avec la résistance naturelle de son espèce. J’attendis son réveil en m’asseyant à coté d’elle. Prenant le temps de laver mes propres plaies durant son petit somme,… qui dura finalement plusieurs heures, peut être que j’avais tapé plus fort que prévu, peut être était-elle simplement épuisée après tant de victimes.

    A son réveil je l’invitais à ce joindre à moi. Je lui expliqua qui j’étais, ce que j’étais, quel était ma congrégation, cette Sylthä qui était inconnue pour elle. Elle m’expliqua qu’elle n’avait plus de mémoire certainement suite à un traumatisme quelconque. Et après plusieurs heures de discution, elle accepta de venir avec moi pour devenir ma disciple.

    Elle s’appelait Ella, et ce jour marqua le début d’une aventure que je n’avais pas imaginée.




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