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Petit dérapage en mission sensible


Aoru
Eliraan
Aoru
Aoru
Race : Eliraan
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 11
Puissance : 3/5
Pouvoirs : Un kodachi artefact qui, quand il est éveillé, attributs des oreilles et 9 queues de Kistune à son porteur. Augmentant ses sens.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Petit dérapage en mission sensible Original
Race : Eliraan
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 11
Puissance : 3/5
Pouvoirs : Un kodachi artefact qui, quand il est éveillé, attributs des oreilles et 9 queues de Kistune à son porteur. Augmentant ses sens.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Petit dérapage en mission sensible Original
Race : Eliraan
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 11
Puissance : 3/5
Pouvoirs : Un kodachi artefact qui, quand il est éveillé, attributs des oreilles et 9 queues de Kistune à son porteur. Augmentant ses sens.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Petit dérapage en mission sensible Original
Ven 11 Aoû - 10:14



Petit dérapage en mission sensible


○ Aoru & Will



Shaar-Lün, ma terre natale, terre de repos, de paix intérieure. Je rejoins la petite maison que j'ai réussi à acquérir dans les faubourgs chics de la ville. Accessible aisément par les toits, l'entrée est dissimulée dans une petite coursive privative, parfait quand on cherche la tranquillité. La mission était facile, une simple exécution d’un marchand trop bavard, classée A parce que le monsieur avait engagé des mercenaires pour le protéger. Vaste blague, ces ours ambulants à peine dressés en animaux de cirque n'étaient pas une menace. Enfin pas pour moi en tout cas, je les avais simplement assommés, avec la garantie d'un bon mal de crâne au réveil pour avoir accès à ma cible. Un sourire carnassier éclaire mon visage à la lueur de la lune, les souvenirs de l'agonie de la proie sont les meilleurs. L'entendre supplier de la garder en vie, prier on ne sait quel dieu plus ou moins existant, promettre des richesse qu'il ne possède pas, et le faire taire dans le gargouillis satisfaisant du sang qui s'écoule de sa gorge. Je n'avais même pas tâché mon kimono, pour une fois! Je laisse les réminiscences de mission à la porte et entre dans ma demeure. Je pose le sac d'affaires dans un coin, ferme la porte et m'affale sur ma paillasse, moelleuse, duveteuse… Pas comme les planches recouvertes d'à peine trois millimètres de paille des auberges au rabais ou la guilde nous faisait descendre. Maîtres ou apprentis la différence de traitement n'était que dans la somme versée à la fin, le traitement était le même. Comme si les vieux du conseil ne pouvaient pas faire un effort. Je claque la langue, penser à cette bande d'idiot incompétent me donnerais presque de l'urticaire. Je me lève, ajusté le drap sur le lit et attrape le sac d'affaires que j'ai laissé au sol. Il faut que je nettoie mes armes, et lave mes vêtements de voyage autant le faire avant de dormir.
Le son étrange d'un tapotement sur le carreau m'extirpe d'un rêve particulièrement agréable. J'ouvre à l'oiseau en le gratifiant d'un regard noir, il dépose sa missive et repars avant d'être transformé en petit déjeuner ! Je lis en travers, une mission de rang S est arrivé et il me font l'honneur de me la garder au chaud ? Y'a anguille sous roche. J'attrape mon kodachi, l'accroche à ma ceinture, dans le dos comme toujours, par en dessous mes vêtements. Classiques certes, mais laissant une liberté de mouvements suffisante pour étriper un importun. Je me mets en route, achetant un petit pain garni dans la rue commerçante avant de me rendre au quartier général. Les missions S n'étaient jamais envoyées par coursier, peut être avait il peur que les oiseaux perdent les documents. C'est sur qu'une demande d'assassinat pour l'archiduc du coin, égarée en pleine rue, ça ferait désordre. L'idée me fait sourire cependant, la blague pouvait être… amusante.

Je rentre dans la cour d'entraînement des apprentis, je m'assoit sur un muret, admire les nouvelles recrues, en finissant mon petit déjeuner. Certains sont prometteurs, d'autres se demandent ce qu'il font là. Les plus fragiles ont abandonnés et se reposent à l'ombre d'un arbre isolé. Je me lève, une fois la dernière bouchée avalée, regrettant un verre de jus que je ne manquerais pas de prendre plus tard. Je salue leurs instructeurs d'un signe de la main et disparaît dans les bâtiments principaux. Je me dirige directement vers le tableau, je jette un œil. Renseignement, surveillance, quelques demandes d'interventions… Rien de bien folichon. Je continue mon chemin, le tableau accessible aux plus hauts rangs est à l'étage. Je monte les marches, ignore certains de mes camarades en salut d'autres, je reste globalement silencieux. J'arrive devant le tableau, nous sommes 3 à être capable d'effectuer une mission de rang S présent aujourd'hui. Mais celle pour laquelle je suis venue n'est pas affichée. Je tique , il faudra donc que je face dans la politesse en plus. Je change de bâtiment, passant du hall à une tour, en plus des escaliers il y a trois pièces dans cette structure. Le secrétariat des maîtres, ou nous devons rendre les rapports de mission, se situe à la même hauteur que la porte principale. Tout en haut, on trouve le bureau de l'ancienne cheffe de la guilde, Milonia, aujourd'hui décédée, c'était aussi mon ancien maître. Enfin, à mis hauteur une pièce semi circulaire, la table ronde du troisième âge ! Le conseil. La missive portait la marque de ce dernier, il faudrait donc que je me présente à eux. Deux possibilités apparaissent dans mon esprit: une mise en scène pour me faire des reproches sur mon manque de soumission à leurs pseudos règlements, ou une mission qui concerne la très très haute société de je ne sais quelle peuplade. J'ai toujours rêvé de planter mes lames dans le cœur d'un souverain, mais les conséquences étaient telles que dans les faits, on zigouillait plus facilement le commanditaire que le porteur de la couronne. J’arrive devant la salle en soupirant, si j’avais eu des poches j’aurais enfoncé mes mains dedans avec tellement de dédain qu’elles n'auraient certainement pas résister. Je toque, attends une seconde et entre sans y être invité.
«  yop, quoi de neuf ? Vous vouliez le voir. »
Certains soupirent, d’autres haussent les sourcils, mais aucun ne montre son mécontentement plus que cela. Inutile en même temps, déjà lorsque j'étais apprenti je ne les respectais pas alors maintenant… je sourit hypocritement, les yeux pleins de défis. Je croise les bras et attends que le cœur de ses croulants se soient remis pour qu’ils puissent aligner deux mots.
«  
- Aoru,… felici…
- oui oui, bien sure, pourquoi je suis la ? Si cest encore une de vos ruses idiotes jme casse de suite !
- Non, non.

Le plus jeune de l’assemblée, un humain, une cinquantaine d’années. Je me tourne vers lui. Un sourcil levé , j’attends la suite, qui arrive rapidement
- La mission que nous avons à te confier mérite certains éclaircissements. La mission initiale est de mettre un terme aux agissements de Willehlina Dragsyl, actuelle souveraine du peuple Eliraàn.
»

En plein dans le mille, j’aurais dû tenter ma chance a la lotterie commerçante en passant. Bon j’avais arrêté d'écouter , tant pis, les recommandations étaient toujours les mêmes dans ces cas. Aller voir la cible lorsqu’elle est seule. Lui expliquer qu'on a un contrat important sur son minois, lui extorquer plus de fric et aller buter le commanditaire initial. Je les laisse parler un moment, je finis par m’avancer, ils me tendent 3 documents, je les attrape et sort de la pièce. Je monte dans Son bureau pour lire les parchemins tranquillement. Je flatte doucement le cou d’Aquollis, l’aigle qui était à son service. Il a gardé l’habitude de venir sur ce perchoir la journée, cela me fait sourire, il y a bien six années qu’elle n’est plus maintenant. Je m’installe sans le divans bleu roi, les jambes par-dessus l’accoudoir et commence ma lecture. Le 1 er documents donne les informations sur la victime, je passe je sais à quoi ressemble ma reine et je connais son affinité avec la mort. Le second parchemin rapporte les informations dû à la quête, je siffle devant le montant de la récompense, une jolie bourse d’or en prévision dans mon coffre. Le troisième rapport concerne le commanditaire, un idiot trop sur de lui, membre important d’un groupe extrémiste pronant l’Ordre. Je rigole doucement, drôles d’idées de prôner l’ordre et de faire tuer celle qui maintient la paix d’une main de fer depuis la presque prise du palais. Enfin, tant que cela me remplit les poches, j'ai rien à dire. J’entends des pas dans l’escalier de pierre et de bois qui mène au bureau, je laisse les documents sur le bureau, caresse une dernière fois Aquollis et disparaît sur les toits de la ville. Je vais finir ma nuit.

La faveur de nuit est plus propice aux fureteurs. Je passe de toit en toit, restant dans l’ombre pour me fondre avec l’obscurité. J'évite les gardes sans soucis, pénétrer dans les jardins n’a rien de compliqué, ils sont normalement en accès libre, sauf la nuit mais c’est là, un détail. Camoufler dans le feuillage d’un érable, à quelques mètres des quartiers des domestiques je pose une main sur le kodachi dans mon dos, je murmure *coivrae* et mes attributs de renard apparaissent. J’use de ce pouvoir pour écouter, prendre les informations sur l’emplacement des appartements de sa majesté, les temps de garde, la durée des rondes. Les servantes étaient de vraies pipelettes, une aubaine. Disposant à présent des informations fondamentales pour accomplir ma mission, je me mets en route. Il me faut monter quatres étages pour atteindre les appartements, les trois premiers ne sont pas réellement gardés, après avoir esquiver un duo de soldat peu sérieux et a moitié endormis j’utilise donc les escaliers. Je passe par la fenêtre du couloir juste en dessous du balcon de la Dame. Je gravis sans grands efforts le mur et la balustrade pour me retrouver devant une baie vitrée, à ma grande surprise, ouverte. Je souris doucement, elle sortira bien assez tôt. Je m’assois sur la rambarde, un pied dans le vide, l'autre poser sur le rebord de pierre. Mes yeux se noient dans la lumière de la lune tandis que les 9 queues qui garnissent mon postérieur dansent avec ses rayons.


(c) miss pie




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