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Les espoirs du passés sont les fondations de la réalité de demain


Laïna Tinuviel
Vampire • Sang-Pur
Laïna Tinuviel
Laïna Tinuviel
Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 125
Puissance : 2/5
Pouvoirs : Ici une description de vos pouvoirs.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Les espoirs du passés sont les fondations de la réalité de demain Original
Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
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Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
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Jeu 10 Aoû - 13:37




Les espoirs passés sont les fondations de la réalité de demain



○ Laïna & Tescanda



○ Laïna



Des mois de travails, de recherche et de discussions pour rien. je n’avais rien, même pas l’ombre de la possibilité d’un indice. Je soupirais encore dans mes appartements ce matin, quand Elundhril arriva, me réprimandant d’un regard pour mon manque de tenue avant de s’affairer. Je la suit du regard un moment avant de me décider moi aussi à bouger un peu. Je suis réveillée et levée depuis bien longtemps, j’ai pris le temps d’avaler un petit déjeuner avant de me mettre à ma table de travail pour avancer les projets en cours. Mais j'arrivais à saturation, mon cerveau avait besoin de repos, et mon corps d’air frais. Je pris alors la direction des jardins, observant le soleil se lever sur la capitale depuis l’un des balcons du palais avant de poursuivre mon chemin. J’arrive dans les jardins, respirant avec délices les arômes de fleurs et de verdure qui y flottaient, additionnés d’une pointe d’humidité en raison de l’heure matinale. Je reprends ma promenade aux travers des bosquets royaux, glissant calmement sur les chemins rugueux, le silence du lieux est juste brisé par les bruissements de ma robe que mon ouïe perçoit faiblement. Un plaisir rare que je savoure sans retenue.
Au terme de ma balade dans cet écrin de verdure, je me rend au mausolée, je m’incline noblement devant le caveau vide de ma mere. Après une courte discussion qui lui est adressée, ou je lui raconte l’étrange rêve qui m’a sortie du sommeil alors que le soleil ne pointait pas encore, je me redresse. Je m’incline plus délicatement vers Tescanda, comme je l’ai toujours fait, avant de lui flatter la base du coup d’une caresse mi amicale mi exaspérée je fait ensuite le tour de la place afin de vérifier l’intégrité de la statue de cristal. Satisfaite, je m'installe entre ses pattes, comme une enfant cherchant la protection d’un adulte devant les assauts un peu trop impétueux de ses frères et sœurs. Ce souvenir me fait sourire, et je glisse avec plaisir dans ce bain de rire et de bonheur. Les yeux fermés je me laisse porter par les vagues de mon âme, vers un lieu inconnu et plein de merveilles.



○ Tescanda


J'erre sans repos dans cette nuit éternelle. Des étoiles scintilles tandis que je me laisse porter par les courants tel un poisson dans l'océan. A moitié endormi, en attente de quelque chose qui éveille ma curiosité.
Bientôt, l'une de mes enfants apparaît. Bien qu'elle ne soit pas de mon sang, elle est de celui de ma liée. Laïna est donc ma fille. Ma progéniture. Mon aimée. Malgré son caractère qui m'exaspère, elle est précieuse a mes yeux. Après tout, dans une famille, l'amour diffère d'un membre a l'autre mais pour autant la force de ce dernier équivaut aux autres. L'amour est un prisme. Et Laïna, mon enfant, est une des facettes. Son corps est endormi, comme a chaque fois que je la croise. Elle se matérialise a mes côtés avant de dériver. Mon esprit se réveille un peu et d'un coup de pattes je viens flotter près d'elle. Comme je fais a chaque fois que je les vois ici. Certaines fois ils se matérialisent à mes côtés, tandis que d'autres fois je les vois au loin et il me faut lutter pour les rejoindre et veiller sur eux. J'imagine qu'ils dorment dans le monde réel, mais je n'en sais rien. Tout ce que je peux faire dans cet univers immatériel c'est les suivre jusqu'à ce qu'ils dématérialisent. Depuis mon abandon du monde réel, j'ai toujours vu Gabriel. Il n'a jamais été loin de moi. Laïna est revenue depuis, ce qui me semble être peu de temps. Souvent elle se matérialise à mes côtés, elle est la plus simple à trouver. Parfois, j'ai réussi à mettre la griffe sur Nyx mais il est plus rare de la croiser ici.
Jamais je n'ai vu Noctis, qui fait pourtant partie de ma famille. J'imagine que c'est parce qu'il n'y a aucune trace du Lien entre nous. J'ai eu le temps de méditer sur tout cela. Mes enfants et moi avons toujours eu un lien très fort, je les ai toujours senti grâce à ma liée. Elle fait le lien entre nous tous, comme le centre de la toile. Depuis qu'elle s'est absentée, je ne la sens plus mais je ressens les vestiges de ce qui a été. Comme quelqu'un qui ferme la porte derrière soi ; elle est absente momentanément mais toutes ses affaires sont encore là, à portée, prouvant qu'elle reviendra. Toutes les émotions, les souvenirs de ma liée sont là. Elle s'est juste absentée.
Après tout, ne l'ais-je pas croisée il y a peu ? Ou il y a longtemps. Je me perds dans le temps. Je l'ai vu, dans cette petite prison à la fenêtre unique. Nous n'avons pas pu communiquer mais nous nous sommes vus. Elle est là. Juste absente. Comme derrière une fenêtre. Je l'attends. Et en l'attendant, je veille sur nos enfants. J'attends qu'elle repasse la porte de notre maison.



○ Laïna


Être consciente alors que j’étais en pleine méditation n’était pas chose aisée, j’avais mis très longtemps à réussir l'exercice. Et je n’arrivais toujours pas à rester dans cet état de stase consciente pendant plus de quelques minutes, ce qui avait le don de m’exaspérer au plus au point. Je m'efforçais de replonger en méditation depuis quelques secondes quand quelque chose frappa mon esprit. J’avais assisté à un spectacle peu commun, je l’avais vu ? Non ? peut-être, impossible d'être certaine de ce que je pensais être vrai. J’ouvris les yeux, regarda autour de moi, rien n’avait bouger, le dragon était toujours endormi, me protégeant de son ombre bienveillante. Les oiseaux chantaient joyeusement et les rayons du soleil commençaient à se faire dangereux pour les plus pâles des êtres vivants. Je grommelai quelques mots sur mon éternel incertitude avant de reprendre ma concentration, bien décidée à avoir le fin mot de cette impression étrange.
J’ouvre les yeux avec prudence, n’étant pas certaine de découvrir le monde onirique. Mais mon regard accroche une étoile et un sourire étire mes lèvres, j’ai réussi, après de très nombreux essais infructueux. Enfin je suis dans ce monde de façon consciente. Je regarde devant moi, je ne vois rien d’autre que l’immensité nocturne, à droite, à gauche, rien n’attire mon attention. Je me tourne avec douceur, cherchant à faire le moins de vagues possible dans cet océan d’immobilité. Là, maintenant devant moi, je le vois. Je veux le saluer, l'accoster, lui avouer combien il m’a manqué, mais rien d’autre que le silence ne franchit le mur de mes lèvres. J’accuse le coup, et cela me fait perdre ma concentration. Je me sens partir, déjà revenir à la conscience pleine et entière. Je lui fais un signe de la main, accompagné d’un sourire. Je voudrais lui dire à bientôt, lui promettre une prochaine visite, mais il est impossible d'être certaine que je réussisse deux fois ce miracle.
Lorsque j’ouvre les yeux sur les jardins de la reine, les larmes coulent sur le velours de mes joues. Je suis heureuse et en même temps tellement triste. J’ai réussi à avoir la preuve que je voulais, le dragon d'ébène n’est pas éteint. Et je suis encore plus démunie qu’au début de mes expériences. Je n’ai aucune idée de comment faire pour retourner le voir, et encore moins de comment entrer en contact avec lui.



○ Tescanda


Ma fille se dématérialise rapidement. A-t-elle été réveillée ? Je replonge dans mon état de demi-conscience. Son retour ne sera pas immédiat. Qu'elle n'est pas ma surprise de la revoir rapidement se matérialiser. Comme de minuscules paillettes, et puis soudainement son corps est là. Je relève la tête d'un sol invisible. Ici, il n'y a rien d'autre que des étoiles. Au dessus, en dessous, autour. Il n'y a ni ciel, ni terre. Juste l'infini et des étoiles inaccessibles.
Laïna ne dort pas. Elle cherche quelque chose puis son regard se pose sur moi. Elle me fait coucou, me sourit. C'est bref. Improbable. Je reste immobile sans savoir quoi faire tandis qu'elle disparaît à nouveau. Que vient-il de se passer ? Je dilate mes naseaux, réflexe ancien pour capter des odeurs. Mais ici, il n'y en a pas. Je suis pleinement conscient désormais. Elle était là. Elle ne dormait pas. Que se passe-t-il ? Est-elle en danger ? Si c'était le cas, elle ne m'aurait pas souris, je crois. Je m'ébroue, mes ailes dansant un instant dans l'immensité du vide. Cette nouveauté dans mon quotidien morne me déstabilise. Que faire ? Si je retourne là-bas, je vais encore avoir mal. Je ne pourrais pas veiller sur eux. Alors qu'ici je peux veiller sur leur sommeil. Et je peux l'attendre, elle.  Je suis tiraillé. Si je ne l'attends pas, elle ne reviendra pas. Et si elle revient et qu'elle voit que je ne suis pas là ? Elle repartira. Je ne veux pas la manquer. Je suis sûre qu'elle va revenir d'un instant à l'autre. Il faut juste qu'elle quitte cette fenêtre et qu'elle passe la porte. Je l'ai vu, je sais qu'elle peut le faire. Je ne sais pas ce qui l'a retient, si je suis ici ça la motivera a revenir.
Je me recouche, replaçant mes ailes d'obscurité contre mes flancs. Laïna reviendra. Elle sait revenir. Elle revient toujours. Ma liée a besoin que je sois là pour retrouver son chemin vers nous. Aiko a plus besoin de moi que les enfants.



○ Laïna


Je n’ai jamais expédié mes taches royales aussi vite que durant les trois jours qui suivirent la rencontre avec Tescanda. J’avais volontairement choisi de ne parler à personne de ce que j’avais vecu, le seul au courant était naturellement ShanKo qui n’avait pas raté une miette de mes souvenirs à ce sujet. Mais, maintenant que faire. Il fallait que j’arrive à attirer l’attention du lié de ma mère, et cela n'avait jamais été mon point fort, Nyx était championne pour se mettre en danger et faire réagir le dragon. Moi j’étais plus portée livre et coussin herbeux bien confortable. Je soupire doucement en quittant le bureau ou je travaille depuis mon retour. Je prends la direction de la bibliothèque, comme à mon habitude. Shan m'attend, une pile de livre devant lui, il  à étudié diverse possibilité mais rien de probant apparemment.
Je m’installe, reprends mes notes en silence, ne posant que quelques questions silencieuses à l’esprit qui est dans la pièce. J’étudie toutes les pistes qui me passent par la tete, reprenant doucement le fil de l’expérience de la matinée. Cherchant l’élément qui avait pu déclencher ces rencontres. Nous étions d’accord avec ShanKo pour mettre la rencontre consciente sur le compte de la méditation. Nous avions donc pris cette piste pour commencement. Le manque de pratique était un problème. J’allais devoir arranger mon emploi du temps afin de me ménager du temps pour pratiquer. Les sessions que je faisais dans mes appartements n’avaient pour l’heure rien données, j’esperais qu’il ne tarderait pas à se passer quelque chose, je commençais à penser que l’apparition du dragon durant ma méditation était le reflet de mon obstination et non une réalité.
Le soir venu je m’installais sur le tapis moelleux de mes appartements. habillée confortablement, d’une chemise de nuit longue et ample, je me mis en tailleurs, respirant doucement en fermant les yeux. Les premiers essais ne furent pas très concluants. Je n’arrivais pas du tout à calmer mon coeur, et mon esprit tournait bien trop vite pour réussir à s’apaiser et entrer dans ce pseudo monde onirique. Je soufflais un grand coup, chassant ainsi de manière imagée les tracas qui empêchaient ma progression. Je centrais ensuite mes pensées sur ma respiration et le flux d’éther dans mon corps, essayant d’imaginer la constance de ces paramètres pour réguler mon voyage. Quand je fus à peu près certaine de moi, j’ouvris les yeux, et je souris de nouveau, j’avais réussi. j’étais bien dans le monde d’obscurité et d’étoiles,... Mais pas de trace du Dragon de jais. Je claquais de la langue mécontente, étais-je trop loin de son corps physique pour avoir accès à son corps astral ? J’essayais de me mouvoir, marcher dans cet espace sans limite était une expérience étonnante. Je pris ce qui me sembla être la direction de la statue de Tescanda, espérant tomber sur cette ombre noire et rassurante.



○ Tescanda


Les heures sont des minutes mais l'inverse est également vrai. Pour moi, ici, tout est figé. Je n'ai aucune idée du temps qui passe, je ne vois que les paramètres qui changent. Parfois, je navigue un peu. Je ne sais pas vraiment si je nage ou si je marche, ni quelle distance je parcoure. Je suppose que tout n'est qu'une question de volonté ici. Peut-être puis-je me déplacer sans même lever une griffe ? Peut-être que si je souhaite parcourir des kilomètres, je n'ai qu'à y songer très fort. Je ne sais pas vraiment. Et honnêtement, là où certains auraient profité de ce temps infini pour méditer et travailler sur soit, je ne fais rien. J'attends. Je ferme les yeux, alterne entre repos et semi conscience. Je ne me noie pas dans mes souvenirs, ni dans un avenir hypothétique. Il n'y a qu'un présent imparfait.

Aussi c'est avec surprise que je discerne une silhouette qui se déplace. J'ouvre les yeux, tourne la tête. Laïna. Comment fait-elle ? S'est-elle mise dans le même état que moi, immobilisée sous une gangue de cristal magique pour traverser le temps ? En a-t-elle seulement la possibilité, toute vampire qu'elle est ? Je la regarde approcher, parfaitement conscient de me fondre dans l'espace autour de moi. L'absence d'étoiles sur ma peau trahit mon camouflage presque parfait. Je me relève finalement quand elle est proche. Mon corps n'a pas son poids, preuve que je ne suis qu'une âme réveillée dans un monde ensommeillé.
Par chance, mon moyen de communiquer ne passe pas par le son. Aussi, je pousse mes pensées délicatement vers ma fille, pour ne pas l'ébranler ;

* tu ne devrais pas etre la mon enfant.*




○ Laïna


Impossible de distinguer une masse sombre dans cette obscurité quasi totale. A peine éclairée par la lueur des étoiles, comme des milliers de lucioles accrochées autour de nous, je ne voyais rien. Je continue pourtant ma route, ne semblant pas être sur le point de me réveiller, je pousse l’expérience, quand bien même je ne croise pas Tescanda, il est évidement que je suis au bon endroit. Soudain je perçois un mouvement, je tourne la tête dans la direction ou il m’a semblé voir quelque chose, fais une pause, plisse les yeux. Non, avais-je des hallucinations maintenant. Deuxième mouvements, un peu plus sur la gauche, je me tourne à nouveau. Cette fois je le distingue, sa forme immense comparée à moi, le reflet de ses yeux maintenant ouvert, se posant sur moi. Je souris, je suis heureuse de le voir à nouveau. J’aimerais me reposer entre ses pattes, l’entendre râler mais se laisser faire. Pour l’heure c’est impossible. Sa voix s'élève dans mes pensées et je dois me concentrer intensément pour ne pas rompre le rêve.
.
* Tu ne devrais pas être là, mon enfant.*


J'acquiesce, sagement, comme toujours. Je sais que je ne devrais pas, mais je le veux, j’ai tellement essayé, tellement dépensé d’énergie pour en arriver là que je suis heureuse. Il ne m'enlèvera pas ce bonheur. Je tente de lui répondre, incapable de dire, si il recevra mes pensées comme je perçais les siennes

* Je te cherchais Tescanda. *


Mais l'effort fait vaciller ma concentration et je me sens partir. Je lui adresse un sourire, un geste de la main avant de le voir disparaître.
De l’autre côté, ShanKo est devant moi, installé, lui aussi en tailleur sur le tapis moelleux, il a assisté à tous via notre connexion. Je lui souris, il me rend mon sourire et m’aide à aller me coucher. Aucun mot n’a été prononcé.



○ Tescanda


Elle me répond, et je l'entends comme à travers un mur épais. C'est indistinct, mais je devine ses mots. Elle me cherchait ? Pourquoi ? J'ai toujours été là. Je n'ai jamais bougé. J'ai veillé sur ses nuits, toutes les fois où je l'ai trouvé. Je n'ai jamais disparu. Elle se dématérialise sous mes yeux, éclatant en une myriade de paillettes. Je reste un long moment la tête levée, à attendre son retour à elle aussi. Mais elle ne revient pas. Mon cœur balance. Qu'est-ce qui la pousserait à me chercher ? Je balaie du regard l'étendue infinie autour de moi en quête d'une réponse, en quête de ma liée. Elle n'est toujours pas là. Mais ma fille est venue me chercher. Que dois-je faire ? Si je pars et qu'Aiko arrive, elle ne me trouvera pas. Quelle est la meilleure solution ?
Si je trouve ma liée, je trouverai ma solution. Je ne peux plus rester passif. Je me relève, m'ébroue. Par où commencer ? Il n'y a ni début ni fin. Si je pars, je ne sais pas où j'arriverai. Si je reste, je ne sais pas ce qui arrivera. J'étends mes ailes d'obsidienne, à la recherche d'un vent invisible. Il n'y a ni odeur, ni brise sur mes écailles, ni bruit. Il n'existe rien a part les dormeurs, périodiquement. Je replie mes ailes le long de mon corps et je m'élance dans la nuit infinie, à la recherche de celle qui est la clé de tout, le centre de la toile ; Aiko.



○ Laïna


Le réveil est quelque peu compliqué, comme si j'avais utilisé  mon éther un peu trop. J'avais une sensation de fatigue dans les membres, très similaire à ces douleurs, atroces à supporter, après les entraînements martiaux de mon frère. Des courbatures. Rien que le mot me donnait des frissons. Mais en réfléchissant, le seul effort que j'avais fait la vieille était de me connecter au monde onirique, enfin à ce que je supposais être le monde onirique.
J'avalais un verre de sang avant de disparaître dans la salle de bain, je me préparais prestement, revêtant une robe bleu nuit, parsemée de broderie d'or semblable à des étoiles. J'aimais la blague entre la situation et ma tenue, si je réussissais à retourner dans les rêves ainsi, le grand dragon ne serait plus le seul à avoir un camouflage. Le sourire aux lèvres, je me dirige vers la bibliothèque royale, peut être devrait on la renommer l'étude personnelle de la Princesse, mais les membres du conseil on refusait ma proposition pleine d'humour avec un sérieux assommant.
Je trouverais certainement sur ces rayonnage des explications, il me suffisait de chercher encore. Certains ouvrages étaient tellement vieux que la langue utilisée pour la rédaction était aujourd'hui perdue, Shan m'aiderait. Je me plongeais donc dans mes lectures, cherchant des indices, autant sur le monde d’obscurité et d’étoiles qui faisait le quotidien de l'être de jais que sur le monde réel qui m'entourait. Je découvris plusieurs ouvrages rédigés dans une langue ancienne, retranscrits à l’identique pour la préservation des originaux. Mais le langage usité m’était totalement inconnu. ShanKo identifia l’époque comme étant celle de la création de Babylon, si je me souviens de mes cours d’histoires ça fait 1300 de l'ère précédente… Trop ancien je laissais de côté, me promettant d’y revenir lorsque mon esprit ne serait plus tant occupé. Après de multiples heures de recherche je n’avais rien de bien nouveau. J’arretais les recherche quelque peu déçus, le messager que j’avais envoyé chez les Eliraans pour échanger sur leurs savoir du monde Onirique devait revenir le lendemain, autant arrêter ici.
Je pris la direction du mausolée, je voulais essayer de me connecter à nouveau à cet univers. Il me semblait avoir compris quelque chose. Chargeant ShanKo de veiller sur mon corps, je m’installais encore une fois entre les pattes de cristal de la statue. Je ferma les yeux et me concentrai sur les flux d’énergie de mon corps. Comme un apprentissage pour apprendre les bases de la magie qui coule dans mes veines. Quand j’ouvre les yeux, je suis bien dans l’autre monde. Je souris, satisfaite. Je cherche le grand dragon, je voudrais essayer de le parler encore, voir si j’arrive à entrer en contact avec lui comme la veille. Mais il n’est nulle part. Je claque de la langue mécontente et ce mouvement le fait sortir de méditation. Shan me regarde, m’explique qu’il m’a entendu claquer la langue. Je ris, lui explique. Nous recommencerons le lendemain, avec plus d’informations, je l’espérais.
Le lendemain, et les jours qui suivirent, pas de dragon non plus, je commençais à m’inquiéter. Mais je ressentais toujours sa présence, bien que plus éloignée. Peut être était il partit vers d’autre horizons. Mes espoirs fous, je les fit taire immédiatement, voulant garder ma conscience pleine et entière et non brouillée par un élan de bonheur hypothétique.


(c) miss pie




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