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Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥]


Willelhmina Dragsyl
Eliraan • Royauté
Willelhmina Dragsyl
Willelhmina Dragsyl
Race : Eliraan - Royauté
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 79
Puissance : 4/5
Pouvoirs : Ici une description de vos pouvoirs.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Original
Race : Eliraan - Royauté
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Race : Eliraan - Royauté
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Dim 6 Juin - 12:19

Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Aiko-tempo

Take a piece of my heart
And make it all your own
So when we are apart
You'll never be alone


Je pousse un soupir satisfait. Tout est terminé, et dans les temps. Réquisitionner la seconde salle de bal, celle dans l’aile ouest du château où peut de gens vont, et surtout le faire à l’insu à la fois de mon mari et de mes enfants… Une tâche qui fut fort complexe à mener. Savez-vous à quel point il peut-être difficile de faire entrer des marchandises en tout discrétion dans un palais où il y a autant d’oreilles et d’yeux que de murs ?
J’avais prétexté une fatigue pour laisser une grande partie de mes réunions à Noctis. Bien que dans lesdites réunions, il n’y eu pas grand-chose à faire à part écouter ; la gestion du château et de la capitale était bien rôdée, il fallait seulement pouvoir prendre des décisions sur des choses qui sortaient du commun. J’avais prit ces responsabilités là après le couronnement, car c’était des choses menues qui allégeaient considérablement la charge de travail de mon époux et que j’étais en capacité d’effectuer. Noctis devait, hélas pour lui, se cogner la gestion globale du royaume et avait donc des responsabilités plus lourdes. Après tout, il était prince et avait eu l’éducation requise pour cela. J’étais son épouse certes, mais auparavant simple humaine noble sans grand destin. J’aurai passé des journées à régler ce que lui gérait en quelques heures seulement. Des réunions de micro-gestion où il est nécessaire de faire acte de présence ne lui posait donc pas de souci. Bien qu’à chaque fois qu’un coursier venait lui rappeler une réunion, il affichait la mine d’un chien battu qui me serrait le cœur. J’aurai aimé le serrer dans mes bras et lui faire part de mes plans, mais la surprise était également pour lui.
Tescanda quant à lui avait âprement occupé les enfants, les missionnant à droite et à gauche, gardant sans cesse un œil discret sur eux pour ne pas qu’ils m’approchent. Sûrement avaient-ils trouvé cela louche, cependant ils avaient tous respecté le secret. Et personne ne s’était approché de la salle de bal.

Minuit approchait, le ciel était clair. Une missive serait bientôt délivrée à chacun de mes amours pour les inviter à leur propre fête d’anniversaire. Tescanda irait lui-même chercher Noctis à la fin de la réunion que j’avais expressément programmée tardivement pour garder mon époux éloigné. Quand il apprendrait toutes mes manigances… Je ris un instant en imaginant la tête qu’il ferait, entre l’envie de meurtre et le soulagement.

Je balaie du regard la salle en observant les serviteurs arranger une dernière fois les bouquets de fleurs qui ornent les murs ainsi que l’orchestre qui s’installent pour pouvoir jouer toute la soirée. Le banquet est installé contre un mur. La salle de bal, bien plus petite que la principale, est faite pour des soirées privatives d’une vingtaine de convives. Ce soir nous serions… Et bien, cinq, ave quelques amis proches de la famille. Un bal bien plus impersonnel serait organisé plus tard en invitant une bonne partie de la noblesse, comme chaque année. Mais cette fête privée était ma spécialité. Je variais tout les ans. L’an dernier, j’avais, tout au contraire, organisé des vacances pendant une semaine en famille à l’autre bout du pays, près de l’océan. Nyx avait failli se noyer en essayant de surfer sur des vagues bien trop hautes. Heureusement Tescanda était allé se mouiller et l’avait repêché. Il me semble que Gabriel et Laïna la chariait encore sur ce détail là.

Je jette un coup d’œil par les grandes fenêtres ouvertes qui donnent sur le parc. L’avantage de cette salle de bal c’est l’accès direct au sol, où mon lié pourra se poser et nous tenir compagnie. Trop grand pour rentrer dans la majeure partie du château, il devait se cantonner au hall et aux couloirs principaux. L’accès au parc était ainsi une bonne solution.
Je me sens fébrile. Est-ce que mes enfants et mon époux apprécieront la fête ? Ais-je bien fait ? Ils savent que quelque chose se trame, ou alors peut-être que les rumeurs de ma fatigue les ont laissé penser que nous ferions quelque chose quand je serai remise. J’espère que le secret n’a pas fuité. J’ai utilisé le réseau d’espionnage pour inviter les proches de mes enfants. Ces derniers sont très secrets, il est difficile de savoir qui ils fréquentent. Les invitations sont parties l’avant-veille en recommandant la simplicité vestimentaire. Après tout, mon époux sortira d’une réunion, et Tescanda a envoyé Gaby, Laïna et Nyx je ne sais où. Je ne sais pas dans quel état ils vont débarquer. Pas couvert de boue j’espère. Je crois que si c’est le cas, je tuerai mon lié.

Minuit sonne enfin sur une horloge dans une pièce adjacente. L’orchestre se met à jouer une ballade lente. La porte de la salle de bal s’ouvre, et le valet annonce la première arrivée. Un sourire illumine déjà mon visage.

Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Nyx-tempo


Je déteste Tescanda. Officiellement. Définitivement. Pourquoi, à la nuit tombée se rappelle-t-il soudain qu’il a une commission à aller me faire chercher ? A l’autre bout de la ville, qui plus est. Comme si avec ses grandes ailes il ne pouvait pas y aller tout seul. Comme s’il ne pouvait pas, au pire, demander à un serviteur d’y aller. « Je ne fais confiance qu’à toi, tu le sais bien. » Biensûr. En ce moment, le dragon prenait un mal et un plaisir à me jeter hors du château dès que j’y passais un peu trop de temps. Dis que tu n’as pas envie de me voir ça ira plus vite que de trouver des excuses. Je soupire, presse le pas. La boutique où je dois aller se trouver dans un quartier chic de la capitale… Mais pas le quartier chic le plus proche. Beaucoup de vampires sont encore en vadrouille à cette heure là, la journée ne faisant que débuter pour certains. Cependant, moi, je suis calée sur un rythme de vie diurne.

Quelques vampires me regardent passer. Le coup d’œil meurtrier que je leur jette calme ceux qui auraient voulu s’approcher. Mes cheveux gris bleutés, mes yeux bleus et mon visage me désignent comme une Tinuviel. Il est difficile d’ignorer que je suis l’une des princesses. Certains badauds seraient assez stupides pour me confondre avec ma gentille et adorable sœur, un rat de bibliothèque qui ne sort jamais le museau du château. Ils pourraient être tenté de me harceler ou d’essayer de me voler. Pas de chance pour eux, j’ai prit le pire de mes parents. Je hais les livres, je fugue sans arrêt, et je préfère me battre et tenter le plus de sensations fortes possibles. J’ai besoin de ça pour me sentir vivre. J’ai besoin de frôler la mort. Si maman savait que j’ai prit sa place de Panthère dans l’arène où elle se battait pour gagner de quoi vivre à son époque humaine… Je crois qu’elle me tuerait. Quoique. Peut-être que Papa ou Gaby le ferait avant elle. Mais ils ne sont pas du genre à traîner dans ce genre d’endroits ; le plus censé serait que je me fasse balancer par des gardes du château qui m’y aurait croisé en dehors de leur service. C’est pour cela que souvent je me teins les cheveux en noir avant d’y aller. Je peux passer pour elle quand on regarde de suffisamment loin.

J’arrive enfin à destination après une demi-heure de marche. J’aurai pu accélérer, mais pour quoi faire ? Le dragon ne mérite pas que je me dépêche. Il mériterait même que je m’arrête siroter une petite tasse de sang sur une terrasse. Je secoue la tête. Non, je fais ça, je rentre vite et je vais me coucher. Et s’il essaie de me trouver encore une excuse, je l’envoie définitivement paître, je ne suis pas sa boniche.

Arrivée dans ledit quartier, je sors de la poche de mon pantalon en cuir le papier où j’ai noté l’adresse de la boutique. Je le replie, me repère et file dans la bonne direction. Quelques lampadaires éclairent l’endroit, mais il est essentiellement plongé dans l’obscurité. Il y a essentiellement des vampires à Elvendil quand la nuit tombe et on voit assez bien dans le noir. La présence des lampadaires… Simple commodités pour les autres races qui auraient oublié de rentrer à la maison de bonne heure.

Je pousse la porte d‘une boutique chic qui expose en vitrine des artefacts. Une clochette sonne pour annoncer mon entrée. Un vieux bonhomme barbu s’approche de moi. Il sent l’humain à plein nez. Je force un sourire tout en mettant les pieds dans le plat :

« Je suis Nyx Tinuviel. Tescanda m’a dit de venir chercher une commission. »

Le vieil homme hoche la tête.

« Biensûr biensûr, suivez moi. »

Je m’engouffre à sa suite entre les étagères rempli d’un bazar pas possible, où se chevauchent bijoux et armes ainsi que service à thé  et jouets pour enfants. Quand il passe derrière le comptoir, je m’y arrête pour l’attendre. Il revient un instant après, me tendant un assez gros paquetage de soie.

« Voici pour vous. Elle est arrivée hier. J’espère que ça lui conviendra. Tout a déjà été réglé. »

Je hoche la tête en prenant la commission. Le poids me rend perplexe. La forme que je sens à travers le tissu aussi. Je remercie le vendeur avant de le saluer et de quitter la boutique en accélérant le mouvement. Curieuse comme je suis, j’ai déjà envie de regarder. Je me retiens jusqu’à ce que j’ai quitté le quartier chic. Je tourne dans une ruelle tranquille avant d’ouvrir la soie pour inspecter le contenu. Il s’agit d’une épée courte extrêmement bien ouvragée. Qu’est ce qu’un dragon ferait d’une épée ? Est-ce pour maman ? Mais maman a déjà beaucoup trop d’armes. La chambre parentale ressemble plus à une armurerie qu’à un nid d’amour. Papa lui en a offert une à chaque fois qu’il lui a offert des fleurs. C'est-à-dire pas tout les jours, mais presque j’ai la sensation. Leur idylle a quelque chose de profondément.. Malaisant. A vomir des arc en ciel. Certes, j’aimerai qu’un jour un homme me regarde avec le même regard que papa a pour maman mais.. Y assister tout le temps, c’est épuisant. Je remballe l’épée courte et reprends mon chemin. Si Tescanda se met à offrir des armes à maman, et bien, bientôt le château va pouvoir carrément en revendre tellement il y en aura.

Si l’aller fut plutôt rapide, je traîne des pieds sur le retour. Penser à Tescanda qui m’attend m’a plombé le moral. L’écailleux ne me laisse pas tranquille en ce moment. Et je sais qu’il est pareil avec mon frère et ma sœur. Ses hormones doivent le travailler, c’est pas possible autrement. Quand je passe le portail du château, un messager court dans ma direction. Je m’arrête pour le laisser venir à moi. Dans un souffle court, il m’annonce ;

« Princesse. Vous êtes attendue dans l’aile Ouest du château, dans la salle de bal.

-C’est une plaisanterie ?
-Pas du tout. Je vous prie de me suivre.
-J’irai seule. Tu peux disposer. »

Ma voix est sèche. Le serviteur hoche la tête avant de se mettre sur le côté pour me laisser passer. Je sais, je sens, que c’est maman qui a encore monté un de ses plans acadabran. Comment ais-je pu croire un instant à sa fatigue ? Sérieusement. Même sur son lit de mort elle n’aurait pas pu rater notre anniversaire. Et de fait, le comportement de Tescanda s’explique. Usant de ma vitesse vampirique, je grimpe jusqu’à ma chambre. Salle de bal veut dire fête. Ca ne veut pas dire escapade dans la forêt. Je me déshabille en vitesse, me lave le visage rapidement puis choisi une tenue un peu plus habillée que ce que je porte habituellement. Un trois pièces, tenu normalement portée par les hommes. Mais celui là est ajusté pour les femmes. Papa va encore tirer la tronche. Je suis bien loin de la féminité de maman et Laïna. En même temps, je tiens de lui. A quoi peut-il bien s’attendre ?

Je laisse volontairement l’arme emballée dans la soie sur mon lit. Après tout, ce n’était qu’une excuse pour m’éloigner du château le temps des préparatifs. Bande de fourbes . Toujours en usant de ma vitesse vampirique, je file à la salle de bal. Des notes comment à monter de l’autre côté de la porte. Le valet me salue, légèrement effrayé par mon regard orageux. Je déteste être manipulée. Quand il ouvre la porte et m’annonce, mon regard se pose sur la seule personne déjà présente au milieu de la salle : Maman. Elle est rayonnante dans sa robe bleue pâle. Et parfaitement contente d’elle-même. Je force un sourire en m’avançant vers elle.

« Maman. Toujours aussi charmante. »

Peu importe ce qu’elle porte, même habillée simplement elle est ravissante. Elle a une espèce d’aura autour d’elle d’amour et de paix. Difficile de croire qu’elle n’était qu’une humaine exilée dans son enfance, et qu’elle a vécu avec comme seule figure parentale un dragon au mauvais caractère. Ma mère me sert dans ses bras, ce qui n’est pas arrivé depuis longtemps. Je suis étonnée par la finesse de son corps. Est-ce moi qui me suis musclée, ou est-ce elle qui s’est affinée ? J’ai l’impression d’être une soldate déguisée en noble dame devant une vraie noble dame. Un éléphant dans un magasin de porcelaine en somme. Elle me souffle un « Joyeux anniversaire ma chérie » tout en relâchant son étreinte. Depuis quand ais-je dépassé ma mère en taille ? De peu, certes, mais elle est obligée de lever légèrement les yeux pour me regarder. Pas un éléphant, finalement. Un dragon. Beaucoup plus gros et pataud. Dans mon dos, une nouvelle arrivée est annoncée.



Laïna Tinuviel
Vampire • Sang-Pur
Laïna Tinuviel
Laïna Tinuviel
Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 125
Puissance : 2/5
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Race : Vampire - Sang-Pur
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Richesse : 125
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Dim 6 Juin - 19:12


    Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Alexba10
    Alextrasza ~

    Les taches de gestion du royaumes n’en finissait pas. Cela allait bientôt faire plusieurs semaines que nous étions sur des dossiers problématiques ou épineux qui nécessité mon opinons d’ancien. D’ancêtre comme dirais certain… Je l’imaginais déjà demander à ses conseillers de requérir mon avis sur le dossier, «  Allez donc voir ce qu’en pense l’ancêtre. » Je serrais les dents et continuais ma lecture pour me changer les idées avant que le feu de mes entrailles ne face sortir de la fumé de mon nez. Je n’aimais pas l’arrogance de mon fils. Mais il m’avait offert le bien le plus précieux qu’un être puisse jamais avoir, une famille. Et en parlant de famille, un sujet aller bientôt prendre toute la place disponible dans mes pensées, l’anniversaire de mes petits enfants. Des triplés naît d’une union étrange entre mon idiot de fils et une humaine ! UNE HUMAINE non mais vous imaginez le désastre quand cet imbécile heureux avait amener dans la sainte tour des vampires ces trois petits nourrissons, visiblement aussi avide de sang que leurs pères et cette jeune femme presque aussi nouvellement naît que ses enfants. Je n’allais pas les laisser dehors alors évidemment j’avais fais le nécessaire et … voila déjà plusieurs années que ces trois petits comblés mon cœur de grand mère d’un bonheur sans limite et mon âme de souveraine de multiple inquiétudes dont je me serrais passer volontiers. Les habitudes de la famille étaient de fêter l’anniversaire de cette triple naissance par une fête mondaine, quelques jour après la date réelle, afin de ne pas dévoiler cette informations importante. Mais nous organisions également une fête plus… privée. Une réception, des vacances, un événement quelconque aux grès des envies de la jeune maman afin de fêter l’année d’épanouissement des plus jeunes.

    L’anniversaire des enfants étaient dans un peu moins d’une semaine et je m’inquiétai de ne pas avoir de nouvelle quand un messager vint m’informer des plans de ma belle fille. Je souris a son idée, et accepta de l’aider avec plaisir, mettre des bâtons dans les pieds de mon fils était presque une seconde nature, et il me le rendait bien. Jeux idiots d’être multi-centenaires. Je réfléchis durant toute la journée du lendemain et fini par écrire une missive à Aiko afin de lui partager mes idées de cadeau pour les enfants. Une nouvelle arme pour Nyx, à défaut d’une tenue de soirée féminine qui ravirais son père mais moisirait dans le placard de la princesse, la dernière série de livre de runomancie éditée en version complète pour Laïna, qui désespéré régulièrement du manque de documentation sur le sujet au Palais. Le seul qui me posais réellement soucis pour les idées c’était Gabriel, le plus secret des trois, et certainement le plus difficile a cerner, il ressemblait trop à son père sur certains point mais était l’exacte reflet de sa mère sur bien d’autre, un parfait mélange des deux, ce qui rendait les choses compliqués. j’avouais donc ne pas avoir d’idée pour le dernier des enfants, je voulais tout de même garder quelques idées en réserve.

    Le jour des festivités arriva enfin, et l’annonce que la Dame Tinuviel était indisposée par la fatigue arriva à l’heure de l’habillage. Je fis savoir que j’acceptais de prendre en charge les taches qui ne pourrons pas être prises par mon fils, il aura ainsi une journée bien chargée et sans réelle pause mais ne serais ni dans les bras d’une Aiko très occupé ni préoccupé par des idées parasites qui pourrais le mener à la vérité. Noctis ne devait rien savoir, tel était les directive de son épouse et j’étais bien trop curieuse et amusée par la situation pour déroger aux directives. Nous réglerions nos comptes plus tard… Quand il aura terminé ses jérémiades habituelles auprès du grand dragon qui habitait maintenant les cieux de mon royaume. Je fis ma pars de travail avec le sérieux que requérait mon rang et mon statut de reine draconique. Les taches et les réunions s’enchaînèrent laissant mon quotidien plutôt tranquille bien loin de moi et me rappelant avec mélancolie les jours de mon existence ou je gérais moi même les affaires du palais et du royaume.

    Lorsque la fin de la journée sonna je demandais a ne pas etre dérangée et m’enferma dans mes appartements. Je pris le temps de choisir une robe longue, rouge et noire assez simple. Je n’étais pas la reine de la soirée à venir, inutile d’en faire trop. Je pris ensuite mon envol, profitant des courants aériens pour penser à la fête à venir. Je rentrais aussi discrètement que le peu un Dragon après une heure de promenade Aerienne. Il était l’heure de se préparer. j’enfilais la tenue choisi, coiffais ma chevelure élégamment et descendis au petit salon afin d’y attendre les premières mesures de musiques accompagnée d’un livre d’aventure recommandé par l’une des dames de compagnie et d’une tasse de sang frais. Les carillons sonnèrent minuit et la musique ce fis entendre à mes oreilles en alertes. Un sourire illumina mon visage, l’heure de la célébration était enfin arrivée.

    Je pris la direction de la salle de bal de l’aile Ouest, plus petite que les salles de réception habituelle elle avait l’avantage d’avoir de grande ouvertures directes sur le parc du palais. Laissant donc la possibilité a Tescanda de participer à la réception si il le désirait. Je laissais les valets m’annoncer avant d’entrer doucement dans la pièce, je pris le temps de profiter de la décoration soignée et élégante, mise en place par la mère de famille et reine de mon pays. Je m’arrêtais devant les deux jeunes femmes déjà présente dans la pièce. Nyx, d’abord, ma petite fille avait sans surprise opter pour l’un de ses costumes trois pièces initialement pour homme mais retailler spécifiquement pour elle. Elle dégager une aura d’élégance que la proximité de sa mère ne faisais que renforcer. Aiko était quand a elle très simplement habillée mais parfaitement en accord avec l’ambiance raffinée du lieu. Je souhaitais un bon anniversaire à ma petite fille et pris le temps de féliciter Aiko pour l’organisation et la décoration des lieux. Mais déjà les valets annoncés une nouvelle arrivée.



Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Alexba11


    Laïna ~
    Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Shanko11
    Par le sang de mes ancêtres ce que Tescanda pouvait être lourd parfois ! Sous prétexte que Maman était fatiguée il fallait que je range les bibliothèques royales les unes après les autres… Et les domestiques en charge de la gestion du patrimoine littéraire il étaient la pour quoi ? Faire les poussières dans les réserves en attendant qu’une âme bénie entre dans leurs repaires ! Il n’avait cas les menacer de les dévorer sur place ils se mettraient au travail, la moitié du palais avait peur du dragon et l’autre avait trop de respect pour Maman pour oser contredire son toutou. j’entrais dans la quatrième des neuf bibliothèque que comptais le palais et je fulminais encore apres le dragon qui me servais de nounou, impossible de passer son apres midi tranquillement devant un livre instructif dans son altesse Draconnique à décrété que vous étiez la mieux placer pour la classement annuel des ouvrages, et doublons cela d’un inventaire complet pour passer les temps je n’avais rien d’autre à faire aujourd’hui de toute façon ! La prochaine escarmouche entre Père et lui je promet d’occuper Maman. Ce fichu dragon perdrait ainsi quelques écailles et ça lui fera les griffes à ce poids lourd pataud.

    Voilà presque une journée complète que la Princesse Laïna courait dans le palais entre les multiples bibliothèque afin de mener a bien la tache sans fin que lui avait confier le Dragon noir, le rangement des bibliothèque. Sous prétexte qu’elle était la mieux placée après sa mère malade pour gérer cet événement il lui avait laisser tous le travail. Évidemment en entendant que sa mère était malade, la jeune princesse voulu aller voir elle même et juger personnellement de l’état de sa mère, on lui refusa l’accès aux appartement du couple royal. Depuis elle s’affairait aux nombreuses taches qui lui incombait non sans mauvaises humeurs et quiconque croisait son regard reculer de trois pas tant l’orage de ses yeux ressemblait au mauvais jours de sa majesté Noctis. Et pour couronner le tout voila qu’un serviteur lui apporter une nouvelle tache à accomplir, encore une lubie stupide de Tescanda, elle l’aurait parié. Le dragon étant bien trop volumineux pour passer dans les couloirs secondaires du palais il délégué les missions. La Princesse lus les instructions et laissa échapper un chapelet de juron qu’une jeune fille de bonne famille ne devrait certainement pas avoir dans son vocabulaire. Elle disparut ensuite dans un bruissement de tissus pour aller chercher sa cape ainsi que son livre, elle ne sortais jamais sans ces deux accessoires. Le premier pour passer plus facilement au milieu d’une foule de curieux, le second pour pouvoir s’occuper d’éventuel idiots qui voudrait lui faire du charme d’un peu trop prés. Elle quitta le château en rabattant sa capuche sur sa chevelure noire, camouflant dans l’ombre ses yeux dorée. Elle pris la direction de la librairie qu’on lui demandé de visiter. Elle n’avait nullement besoin de l’adresse, elle était une habituée de toutes les bonnes adresses littéraires de la capitale, mais de la a commander des ouvrages dans la boutique la plus excentrée du palais qu’on pouvait trouver,… le piège était un peu gros et elle se promis d’en toucher deux mots à la nounou écailleuse des qu’elle aurait une minute à elle. Elle arriva en quelques dizaines de minutes dans le quartier chic qui abrité l’échoppe, prenant le temps de flanner devant la vitrine d’un tailleur renomé avant de réellement faire ce qu’on lui avait demandé. Elle s’engouffra enfin dans la boutique, d’extérieur elle ne payé pas de mine, mais on y trouvais toujours des ouvrage d’une grande rareté et d’un contenue qu’on pouvait certifié exacte. Arrivée devant le gérant de l’endroit, elle découvrit ses cheveux sans un mot et souris simplement. l’homme qui lui faisait face s’inclina un instant et disparu dans l’arriere boutique. Il ré-apparu alors que Laïna avait tous juste remis sa capuche sur la tete, les bras chargés d’une caisse de taille moyenne et qui ne paraissait pas bien lourde.

    « Voici altesse, tout est réglé. Bonne fin de journée. »

    Laïna souris en remerciement et repartis aussi discrètement que possible avec sa caisse dans les mains. A en juger par la forme et le poids, il devait s’agir d’une collection en quatre ou cinq tomes tout au plus, certainement une édition spécial pour sa majesté. Encore un grand atlas des bonnes manières qui sera rangé sur les étagères des rayonnages catégorisée comme inutiles par la princesse.
    Sur le chemin retour, Laïna pris le temps de regarder les étals des différents marchands. Le marché était un lieu animé et elle n’était jamais dérangée, avoir une capuche sur la tête en fin de journée chez les vampire n’avait rien d’extraordinaire. Elle trouva une magnifique broche à cheveux de couleur argentée et sertis de nombreux cristaux aussi bleu que les yeux de sa mère, elle l’acheta pour sa sœur Nyx, étant certaine que cette dernière pourrais en trouver l’utilité. Pour son frère, elle trouva une ravissante paire d’anneau avec pour motif des éclairs. Elle sourit par avance à sa blague et pris également de petits cordons de cuir afin de pouvoir porter les bagues en pendentifs. Une fois au palais elle déposa les paquets dans ses appartements, il était maintenant trop tard pour porter les nouveaux ouvrages et les classer. Elle s’installa a son bureau et entrepris de réaliser deux charmants paquets chacuns accompagné d’un mot
    Pour Nyx ce fus simple : « je te souhaite un bon anniversaire ma sœur, en espérant que tu trouvera une utilité a ce présent. Avec tout mon amour, Laïna »
    Pour Gaby ce fut légèrement plus long : « je te souhaite un bon anniversaire mon frere, en priant pour que tu trouve a qui offrir la seconde partis de mon présent. Avec tout mon Amour, Laïna »
    Les bonnes savent tous, c’était un vieux précepte qui tournais dans les thé organisés par les nobles. Et ce dicton c’était révélé très utile pour arriver à obtenir certaines informations sur les absences récente de son grand frère. Il c’est avéré que les domestiques étaient particulièrement friandes de rumeurs en tout genre. Il lui avait ensuite, suffi de poser les bonnes questions aux bonnes personnes ,pour avoir le fin mots de l’histoire. Mais il ne fallait pas sous estimer le reste de la famille, ce qu’elle avais réussis à savoir sur les relations de son grand frère, elle n’était pas la seule à le savoir. Le réseau d’information de leur mère était plus important que celui de leur grand-mère… quand il s’agissait de l’un de ses enfants. Autant prévenir son grand frère de suite.

    La plus jeune des filles Tinuviels finissait tous juste les paquets à destination du reste de la fratrie quand une dame de compagnie toqua doucement à la porte. On lui apportait une missive. Elle remercia la domestique, la congédia et lu le message. Laïna leva les yeux au ciel mais avait retrouver le sourire, elle avait compris récemment que les occupations subite de Tescanda pour la littératures n’étais qu’un prétexte pour la tenir éloignée de certaines choses alors elle ne fut guerre surprise de recevoir une invitation de la main de sa mère. Elle se changea rapidement, au vu de l’heure, elle n’avait guerre le loisir d’une nouvelle descente en ville. Elle choisi une robe simple, beige à lacet sur le devant. Les manches longues et amples au niveau des poignet permettait des mouvements fluides et rapides tandis que les dorures légère au niveau de certaines coutures relevais la couleur de ses yeux. Elle attacha rapidement ses cheveux de façon a ne pas les avoir dans les yeux et pris le chemin de la salle de bal de l’aille ouest. Guidée par le son de la musique qui avait commencée au premier des douze coup de minuit elle entra dans la salle après avoir été annoncée par le valets en poste.

    Elle y trouva sa grand mère, toujours noble dans sa robe noire, le sourire aux lèvres et une lueurs amusée dans le regard. Nyx, belle comme jamais dans son costume, pleine de prestance et une aura d’énergie folle. Et enfin sa mère, leurs mère à tous, plus ravissante que les lys blancs du parc dans sa robe bleu pastel, et en parfaite santé… Elle s’avança doucement, remarquant avec soulagement que le dragon n’étais pas encore là, elle n’aurait pas a l’ignorer immédiatement. La grand mere la pris dans ses bras pour lui souhaiter un bon anniversaire. Elle remercia son aîné avec un sourire et se tourna vers sa mere. Aiko pris également sa fille dans ses bras et la princesse profita de ce moment, devenue trop rare a son goût. Vint enfin Nyx, sans étreinte réelles, Laïna s’approcha de sa sœur pour embrasser sa joue et glisser discrètement son présent dans l’une de ses poches, accompagnant son geste d’un sourire et d’un « Bon anniversaire » assez sonore pour que tous entendent dans la pièce.





Noctis Tinuviel
Vampire • Sang-Pur
Noctis Tinuviel
Noctis Tinuviel
Race : Vampire - Sang-Pur
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Richesse : 76
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Race : Vampire - Sang-Pur
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Richesse : 76
Puissance : 4/5
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Mar 8 Juin - 17:26



Last Birthday






❝ Equilibrium ❞

Aujourd’hui la journée promettait d’être chargée. Un jeune domestique vêtue d’un sobre costume en queue de pie, était venu m’avertir que ma Reine était prise d’une lourde fatigue. Malgré mon avide envie de m’assurer de son bien-être, j’allais devoir m’occuper de ses affaires en plus des miennes. Le jeune Falariel cornu, l’un de nos rares serviteurs d’une autre nature que vampirique, me tendit deux feuilles plus noire que blanche tant elles étaient chargées de lignes. Je les attrapai de la main gauche et ma main droite vint contre mon visage, le pouce et l’index se frottant contre mes yeux. Je poussais un soupir désapprobateur face à cette situation fort déplaisante et congédia le Falariel, non sans le remercier. Il s’inclina respectueusement et s’en alla vaquer à d’autres occupations sans un mot de plus. Certaines lignes, barrées, avaient été attribuées à la Reine Mère, Alexstrasza. C’était déjà ça de prit mais la journée n’allait pas être de tout repos…



Raaah ! Bon sang, je ne vais pas avoir une minute à moi aujourd’hui !



Râlais-je, une fois seul dans la grande galerie qui menait à mes appartements privés. C’est également dans cette aile de Babylon que ce trouvait de nombreux salons et cabinets propices à diverses écoutes de doléances et conseils royaux. Je pris le temps d’analyser l’emploi du temps de ma compagne. Conseil des dépêches et du commerce, vérification des stocks de nourriture et de bois, ainsi que d'autres futilités où j'aurais juste à faire acte de présence … Rien de plus barbant maintenant que je n’avais plus autant l’habitude de participer à celles-ci. Et surtout rien de plus long ! Chacun de ses rendez-vous allait me prendre des heures ! Sans compter mon propre programme, j’avais un conseil des finances de prévu et il me fallait visiter la caserne pour vérifier les besoins de l’armée et de nos artisans en prévision d’une réunion militaire dans 3 jours. J’étais déjà en retard sur mon planning les concernant et j’étais persuadé que les maréchaux, au moins, avaient besoin de mon autorisation pour commander de nouvelles provisions précieuses.


Je me dirigeais donc avec hâte vers l’extérieur sans profiter du paysage, passant la haute-cour et traversant le mur d’enceinte pour arriver à la basse-cour qui hébergeait nos diverses écuries et ateliers. Habituellement je prenais le temps de faire le tour du propriétaire avec un de nos grand écuyer ou à défaut un chevalier mais je fus obligé d’écourter la visite pour simplement signer des autorisations. Je n’avais clairement pas le temps de traîner… Je détestais bâcler mon travail mais je devais libérer du temps coûte que coûte pour vérifier l’état d’Aiko. J’espérais qu’elle allait mieux et qu’on s’occupait d’elle comme si sa vie en dépendait – ce qui était plus ou moins vrai puisque j’aurais torturé quiconque lui ferait du mal ou la laissait en souffrance -. J’étais si frustré de ne pas pouvoir la visiter et mon humeur s’aggrava petit à petit dans ma journée.


J’enchaînais les conseils royaux après ma visite expéditive des cuisines et des entrepôts. J’aperçu au loin ma dulcinée sans cependant pouvoir la rejoindre, le responsable des vivres me pressant le pas étrangement. Elle semblait aller mieux que ce que je m’étais imaginé, ça eut au moins le don de me rassurer. Mon visage se crispa et j’emboitais le pas au domestique, non sans profiter une dernière fois d’une vision divine. On me refusa l’entrée des cuisines, soit disant en plein ménage de fond en comble et trop salissant pour mes vêtements de qualité. Hm.. Soit. Je gagnais du temps sur le planning. J’essayais d’être le plus efficace possible sans trop charcuter le travail mais il était clair et net que certains de nos servants seraient en grande joie de retrouver leur régente après ma médiocre performance. Faire coïncider deux emplois du temps en un seul était une idée tout bonnement brillante, diablement, stupidement brillante ! Je poussais un râle d’exaspération en me dirigeant vers le Salon Rouge dans l’aile est, une belle pièce vaste et lumineuse, décorée avec goût. Son haut plafond et son spacieux bureau était un endroit idéal pour entretenir des conseils royaux. J’arrivai pile à l’heure, par miracle et l’on m’ouvrit la porte avec hâte, m’annonçant. J’étais évidemment le dernier arrivé, chose qui n’arrivait jamais depuis que j’avais décidé d’arrêter mes conneries et d’assumer mon rang. Je me dirigeais vers mon siège avec le plus grand calme, l’allure digne, ne laissant rien transparaître. J’aurais pu refourguer ce genre de réunions ennuyeuses à la Dragonne vermeil, elle avait bien plus d’expérience que moi dans le domaine mais, depuis que j’avais pris la régence en mariant Aiko, il était temps que je rattrape le temps perdu. L’astre lunaire était déjà visible dans le ciel et il était temps que je m’élève à sa hauteur. L'expérience forge le savoir et le concrétise au fer de sa volonté.


Les échanges se poursuivirent durant trois heures durant. Trois, putain, d’heures — cent quatre-vingts minutes ; dix mille huit cents secondes — sans nouvelle de mon épouse. J’avais du mal à me concentrer sur mes tâches mais il fallait pourtant réussir à tout clôturer aujourd’hui. Tout le monde était occupé comme jamais, il n’était pas question de reléguer quoi que ce soit. La Reine Mère, le Prince et les Princesses étaient tous en vadrouille ou occupé. Et ce fichu lié ne m'aurait été d'aucune utilité, quand bien même, il m’aurait de toute façon renvoyé paître… J’enchaînai donc toute ma journée à m’occuper du royaume, d’Elvendil et de Babylon. Doléances, budgétisation, commerce, gestion des armées, … La vie d’un Roi n’était pas de tout repos, surtout sans sa Reine. Étrangement, cette journée me permettait de me remettre en question davantage, maintenant que j’étais à la place d’Alexstrasza. Plus jamais je n’irais la rabaisser sur le passé ou sur son état de fatigue après une journée d’aide à la régence. Elle était d’une aide précieuse et c’était une piqure de rappel bienvenue.


Je ne vis pas la journée passer malgré mes inquiétudes inutiles. C’était comme si tout le château bouillonnait d’activité aujourd’hui. Pourquoi ce jour-là plutôt qu’un autre c’était une bonne question car.. aujourd’hui… !! Bordel. Tout devint clair en une fraction de seconde. La cuisine confinée, la fatigue de ma femme, le bourdonnement agaçant dans les couloirs et l’ambiance légère et chaleureuse qui flottait sur le visage des domestiques alors que la Reine était indisposée. Nous étions le 18 février. C’était l’anniversaire des enfants. L’annonce de ma femme fébrile m’avait complètement sorti tout le reste de la tête. Je levai les yeux au ciel en m’insultant mentalement tant j’étais stupide. Dans tous les cas, ce n’est pas comme si j’aurais pu me détacher de mes tâches mais tout de même ! Le soulagement ressenti à cet instant fut la plus douce des caresses de la journée. Un sourire narquois étira mes lèvres. Quelle vile manipulatrice, j’allais devoir me venger...


Il était déjà bien tard lorsque je sorti du Salon Rouge, le soleil s’était couché et je profitai d’un moment d’accalmie pour m’étirer de tout mon long dans la grande galerie. J’étais fatigué de ma journée, pas spécialement physiquement mais plutôt mentalement. L’ascenseur émotionnel et les conseils à outrance en même temps, c’était un cocktail plus qu’explosif. Je repris la marche, direction le Grand Hall de Babylon, en passant par les jardins et avant même d’atteindre la grande allée, une nouvelle tête vint me rejoindre. Et quelle tête. Tescanda se releva en me toisant de toute sa hauteur, sortant de l’obscurité de l’ombre du bâtiment, son corps massif se dévoilant petit à petit à la lumière des galeries. Son regard perçant sonda le mien, sa voix grave et puissante résonna dans mon esprit.



La Reine t’attend dans la salle de bal ouest. Tu as dix minutes, pas une de plus.



Il était bon de noter que je n’étais toujours pas digne d’être le mari de sa protégée. Le manque de respect ne me choquait pas, je n’aimais pas spécialement tous ces titres. Mais le fait qu’il ait utilisé un pronom personnel au lieu d’un adjectif possessif pour l’annoncer me froissa quelque peu. Je soufflais un rire, moqueur, un rictus narquois étirant le coin de mes lèvres. Sa patte avant droite vint fracasser le sol, faisant crier le gravier et craquer la pierre sous ses griffes d’adamant. Il avait mis juste ce qu’il fallait de force pour me faire comprendre sa petite menace, mais ne pas rendre l’acte trop dramatique et stupide. Il gronda légèrement et s’envola d’un large battement d’aile qui me fit prendre appui sur mes jambes pour ne pas tomber. Il leva un amas de poussière en ricanant, fier de sa bêtise. Je soupirais, agacé et prit rapidement la direction de nos appartements alors que le dragon de jais était déjà bien loin.


J’étais poussiéreux, décoiffé et certainement pas présentable pour une soirée même si elle était en comité restreint. J’usai de mon pouvoir pour atteindre rapidement mes quartiers après tout mon temps était compté. Non pas que la menace du gros serpent me trottait dans la tête mais, je ne voulais pas rater le début de la fête ! Je me demandais quelle tenue serait la plus adaptée… Il me fallait sortir le grand jeu, c’était un jour important et j’avais une Reine qui méritait un mari apprêté. Malgré ses manigances et mensonge, je ne lui en voulais pas du tout. Elle avait tout organisé pour que nous puissions avoir une belle soirée tous ensemble. C’était une très bonne idée, une surprise qui nous permettait de passer plus de temps en famille, de forger des souvenirs. J’imaginais d’avance les railleries que les enfants se lanceraient entre eux plus tard en jugeant les talents de danseur des uns et des autres.


En arrivant à dans mes appartements, je notai qu’Enaërel était fidèle à son poste à m’attendre près de l’entrée. Il s’inclina pour m’accueillir, tout sourire. Enaë’ était un domestique qui me suivait depuis des années, je n’aurais su dire quand son service à mes côtés commença. Par contre, il était clair qu’il me connaissait par cœur et devançait de nombreuses actions. Il devait être au courant du plan de ma dulcinée et il avait prévu un costume des plus raffinés en anticipant ma venue. Je lui adressa un sourire sincère, il était bon d’avoir des domestiques aussi serviable et fidèle sur qui je pouvais compter. Je le remercia sans tarir mes éloges sur cette attention.



C’est toujours un plaisir Votre Majesté. Dépêchons-nous de vous préparer, le bal est sur le point de commencer.


Dit-il en d’une voix reposante qui apaisa un peu la tension accumulée dans mes épaules après cette journée. J’observais attentivement son choix alors qu’il m’aidait à enlever la crasse, réajustait ma tignasse de sauvageon et fit une rapide toilette. Une chemise en lin bleue nuit avec des manches longues, finie avec brocarts et passements dorées, ornées de fins boutons de manchettes gravées en or. Un gilet noir fin et sobre avec un col bien ouvert, pour ne pas alourdir la silhouette et gâcher les ornements. Tout se jouait dans les détails, les broderies couvraient les manchettes et les épaules, descendant de celle-ci sur le torse en pointe. L’ensemble clair-obscur était fait sur mesure pour épouser parfaitement mon corps et relever mes prunelles incandescentes. Pas de veston, de cape ou de manteau. Je préférais être léger pour un bal et Enaërel le savait très bien. Pour le pantalon, un simple modèle de costume noir avec une coupe droite qui se fondait avec le gilet. Tout était parfait et malgré le court temps qu’il lui était accordé, mon domestique était des plus efficace ; maîtrisant ses mouvements à la perfection grâce à ses années de service, il termina de me préparer en quelques minutes. Un dernier détail, une essence parfumée, quelques gouttes bien placées tout au plus pour ajouter une touche de fragrance et d’élégance. Le gong de minuit sonne sur la petite horloge de bureau. J’allais évidemment être légèrement en retard mais je savais que le dragon de jais n’y pourrais rien. Il n’allait pas gâcher une fête pour si peu.


Enaërel ajusta une dernière fois mon gilet aux épaules et nos chemins se séparèrent ici. Je le remerciai rapidement et me téléporta rapidement à travers le château pour rejoindre ma famille. Ma fatigue s’était envolé et je me sentais revigoré de découvrir ce que notre Reine nous avait préparé. Un de mes lames se planta dans le sol au pied d’un des portiers et j’apparu soudainement, saisissant le deuxième vampire inattentif. Une douce mélodie résonnait déjà dans la salle mais au vu des mesures, je n’avais surement pas raté grand-chose du début. Après une double révérence nerveuse qui me vola un petit rire mélodieux, je tentai de calmer les deux hommes d’un geste pour leur faire comprendre que l’étiquette importait peu ce soir. Malgré tout, ils m’annoncèrent avec sérieux, titre pompeux et tout le tintouin alors que les larges portes s’ouvrirent pour me baigner de musique et de lumière.



Sa Majesté, le Roi Tinuviel de Roncëlyon !



J’esquisse un sourire crispé, m’annoncer à ma propre famille c’était pour moi d’un risible. Ah, l’étiquette royale… Quelle connerie. J’entre d’un pas mesuré et les deux valets referment la porte derrière moi sans un bruit. Une, deux, trois et quatre personne. Je n’étais pas le dernier et cela ne m’étonna guerre, Gabriel passait son temps à vagabonder dernièrement. Il prenait un malin plaisir à explorer les moindres recoins du Royaume même en mission alors j’espérais juste qu’il n’allait pas nous faire faux bond. Je m’avançais vers ma famille et les détaillait, marchant au rythme de la mélodie. Alexstrasza, la Reine Mère, avait opté pour une robe élégante rouge et noire, une coiffure travaillée. Pas si mal pour une veille peau. La longueur de la robe mettait en valeur sa taille et sa silhouette fine. Nyx portait un trois pièces, un ensemble habituellement masculin mais ajustée à sa taille féline. L’étonnement laissa rapidement place au respect, elle avait eu beaucoup de culot et de courage pour déroger à la tradition mais, je reconnaissais bien là son âme rebelle et garçon manqué. De plus, cela lui allait à ravir et c’était une soirée pour eux avant tout, il fallait l’accepter comme elle était. Laïna, elle, avait choisi une robe beige avec un laçage et des manches amples, les fines coutures dorées se mariait toute en élégance avec ses iris safran. Gabriel.. J’espérais qu’il arriverait rapidement, avant que la première valse ne commence et que la déception ne s’installe.


La pièce était magnifiquement bien décorée avec de grands tissus aux fenêtres ouvertes et de nombreux bouquets de fleurs aux murs. L’ambiance était chaleureuse, la lumière chatoyante et la musique lente et délicate aux oreilles. Je vins enlacer chacun de mes enfants présents en leur souhaitant un joyeux anniversaire, même Nyx qui allait pour sûr râler. Vingt-trois ans, déjà. Le temps passait si vite depuis que j’étais devenu Roi… Le parc avait été aménagé lui aussi pour nous permettre de profiter de la présence de Tescanda, lorsqu’il arriverait. Quelques orbes lumineuses flottaient çà et là dans l’air pour illuminer l’extérieur, lui donnant un petit air féérique. Aiko avait abattu un travail monstrueux à elle toute seule juste pour nous faire plaisir — et nous torturer mais passons —. Je me décidais donc à me rapprocher d’elle à nouveau, profitant d’une conversation entre sœurs pour un rapide moment avec elle, le premier de la journée. Je la dévorais des yeux sans honte, j’étais dos aux reste de la famille et je me fichais royalement des domestiques et des musiciens. Je détaillais sa robe, ses parures, sa chevelure et ses iris océaniques et mon faible cœur s’emballa légèrement.


Mon âme-sœur avait opté pour une robe aérienne, d’un bleu pastel tendre, elle avait presque une allure empyréenne avec ses cheveux de jais en cascade qui tranchait sur sa tenue claire. Ma Reine, ma tendre épouse, ma douce bien-aimée, déesse tantôt aimante tantôt tempétueuse… Aurait-il un jour où je ne tomberais pas sous son charme à sa simple vue ? Je marquai un arrêt devant elle, étiquette oblige — ça m’arrangeait bien pour une fois — et vint capturer sa main gauche pour y déposer un baiser aérien. Mes lèvres frôlèrent simplement sa peau d’albâtre, en m’inclinant sans quitter son regard idyllique.



Ma Reine… merci pour ce somptueux évènement.



Dis-je en chuchotant d’une voix tendre. Je me relevais en esquissant un sourire empreint de tout mon amour. Je libérais mon étau de velours autour de sa main avec une dernière caresse du pouce puis fit face à l’assemblée, un sourire espiègle sur le visage.



Je suis sûr que je peux parler au nom de toute la famille pour dire que ce crime ne restera pas impuni. Nous nous vengerons.. mais pour l’instant profitons de cette somptueuse fête !



— Noctis Tinuviel —
#F8D153


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Gabriel Tinuviel
Vampire • Sang-Pur
Gabriel Tinuviel
Gabriel Tinuviel
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Richesse : 52
Puissance : 3/5
Pouvoirs : Ici une description de vos pouvoirs.
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Jeu 10 Juin - 21:22




Last Birthday





❝ Anything can be lost,
But memories last forever. ❞


La journée avait commencé de façon monotone. J’étais sûr que tout un chacun savait. Personne n’avait jamais raté un seul anniversaire des héritiers au sein de Babylon. Evidemment, le peuple lui ne fêterait notre venue au monde que dans deux jours mais pour tous ceux travaillant à Babylon, ce n’était pas un secret. Nous étions nés le 18 février. Aujourd’hui. Pourtant, étrangement le château ne semblait pas bouillonner d’activité dans notre secteur comme tous les ans. J’étais donc parti investiguer les alentours des couloirs royaux, curieux et un poil inquiet avouons-le. Je traversais la grande galerie de l’aile sud où se situaient les appartements du couple royal. J’atteins le jardin privé, profitant du temps radieux pour prendre une grande bouffée d’air frais dans mes poumons. La météo était idéale pour une petite escapade, surtout que pour une fois, j’avais ma journée de libre. C’était bien le seul côté utile d’un anniversaire. Être l’aîné et le seul héritier masculin impliquait de nombreux sacrifices et le temps était le plus lourd d’entre-deux. J’avais tant de choses à apprendre pour être digne de régence. Ce grand jardin privatif était un véritable Eden pour l’âme. Il y avait tant de couleurs et d’odeur, des statues et des fontaines, tout appelait à la relaxation tant le lieu était empreint de douceur. Je le quittais donc à regret, entrant dans un grand dédale de couloir des appartements royaux. Beaucoup de jeunes domestiques se perdaient, les rares fois où ils étaient autorisés à venir ici. Moi, je connaissais ce coin comme ma poche tant nous avions joué ici dans nos plus jeunes années avec mes sœurs. Il était possible que nous le connaissions même mieux que nos parents.



Raaah ! Bon sang, je ne vais pas avoir une minute à moi aujourd’hui !



Entendis-je hurler, en arrivant au niveau de la galerie menant à la chambre du Roi. C’était mon père et vu le timbre de sa voix grondante, il valait mieux ne pas le déranger. Bon, changement de plan. Demi-tour toute. Abandon de la mission ! Moi qui voulais le confronter à un potentiel oubli, je me ravisai bien vite. Je décampais le plus discrètement possible, passant à nouveau par le jardin privé pour récupérer l’aile ouest plus facilement. Je me demandais quelle mouche avait piqué le fessier royal pour qu’il se plaigne ainsi de son emploi du temps. Peut-être que maman en saurait plus... Elle avait toujours eu les réponses à mes questions, même les plus improbables ou personnelles. D’ailleurs, il faudrait que je lui parle à l’occasion de cette fameuse rencontre… Il n’était pas question d’en parler à père avant elle, le sujet était bien trop épineux comme ça. Mais peut-être pourrait-elle être une lueur salvatrice dans ce chemin dangereux. Après tout, elle l’avait déjà emprunté avec brio.


Dans mon avancé à travers la jungle de fleurs, de plantes et de questionnement, je fus stoppé net par l’arrivée fracassante de Tescanda. Il se posa en grande trombe devant ma destination et je le dévisageais, interrogateur, quant à son déplacement.



Ah.. Gabriel, tu tombes bien mon enfant.



Chanta-t-il dans mon esprit de sa grosse voix rauque. Je lui affichais un demi-sourire, dévoilant mes crocs et mélangeant la joie et l’appréhension. Que voulait-il ? Avait-il oublié lui aussi ou au contraire était-il là juste pour cette annonce ? Je lui demanda donc ce qu’il souhaitait de ma personne.



J’ai un paquet confidentiel que tu dois récupérer avant la tombée de la nuit, tu le trouveras auprès d’un certain Lazareh dans une échoppe d’alchimiste au sud-est d’Elvendil, Simya Iksir. Tu devras te déplacer seul et discrètement. Je ne peux confier cette tâche qu’à toi, Nyx est déjà missionnée. Je compte sur toi.



Dit-il en lui dévoilant un sourire plein de crocs saillants. Lui aussi, donc... Je soupirais, acquiesçais d’un hochement de la tête et prit la direction de la ville. Le dragon de jais s’éleva dans l’air avec un roucoulement de contentement qui résonna dans son large poitrail. Il disparut rapidement dans le ciel et je m’enfonçai une fois de plus dans Babylon pour récupérer rapidement un grand manteau à capuche blanc pour me couvrir et une petite bourse ceinturé en cuir que j’attacha à ma taille. J’atteins la basse-cour, mon vêtement immaculé sous le bras. Je serra les dents en ayant une pensée désolé pour nos domestiques car avant de passer le portail, j’encrassai le manteau en le frottant par terre, contre les chevaux et dans la paille. Ainsi, à la fois odorant et sale, je me fonderais davantage dans la masse et les petites gens ne serait pas trop intrigué de ma présence.


Je m’élançais donc agilement dans Elvendil en soupirant. Il était clair que je voyais mal Laïna effectuer ce genre de mission mais n’y avait-il pas quelqu’un de plus… disponible que moi ? C’était mon anniversaire et voilà que je me retrouvais à gambader dans la capitale pour aller faire les courses de Tescanda. J’étais trop gentil. Je savais que cela me jouerais des tours un jour. La ville était assez calme à cette heure-ci, du moins pour une capitale. En fin d’après-midi, il n’y avait ni marché, ni cohue. Les gens travaillaient en grande majorité mais je devais tout de même me faufiler parfois. Elvendil faisait partie de ses villes qui ne dormaient jamais. De jour comme de nuit, il y avait toujours du monde dans ses larges rues pavées.


Après plusieurs heures de route, voilà qu’enfin je trouvais la boutique de potions et de plantes, Simya Iksir. Je m’étirais, satisfait d’avoir enfin atteint mon but. La bâtisse était cachée dans une petite allée sombre. Heureusement que le peuple connaissait si bien ses quartiers, sinon je n’aurais jamais pu trouver l’endroit sans demander mon chemin. Une grande capuche tombante sur le regard, un masque sur la bouche et le nez et le tour était joué, il me suffisait de me faire passer pour un chasseur de prime et personne ne posait de question. C’était un métier risqué mais bon sang, ils avaient la belle vie. Je me glissa dans l’échoppe, le carillon annonça mon entrée et un homme âgé m’accueilli d’un grand sourire.



Bonjour ! J’ai rendez-vous avec Lazareh dans votre échoppe. Où puis-je le trouver, s’il vous plaît ?



Demandais-je poliment d’une voix chaleureuse, sans pour autant donner plus d’informations. Le vieil homme me demanda qui le demandait d’une voix fatiguée par les années. Je repoussa ma capuche, dévoilant mes iris aux teintes chatoyantes ; mes fins doigts tirant sur mon masque, je montrais mon vrai visage à l’ancêtre.



Aah.. Je vous attendais, Votre Altesse.



Chuchota-t-il d’une voix douce et tremblante. Il s’inclina comme il le put avec son vieux corps, recula dans sa réserve et me rejoint une nouvelle fois les mains prises. Il portait un grand paquet enroulé dans un papier opaque, scellé d’un cachet de cire portant les armoiries royales. Hm, c’était donc du sérieux. L’alchimiste glissa la précieuse cargaison d’une main fébrile dans un large sac en cuir avec trois boucles de ceintures. Le cuir avait du vécu, griffé et terne, il passerait inaperçu. Le vieil homme avait fait attention aux moindres détails. Tout ceci me paraissait bien rôdé et je pris davantage ma mission à cœur. Je remis mon masque et ma capuche avant de récupérer le colis. Son poids me surpris quelque peu, c’était lourd et malléable mais je ne chercha pas plus loin. Je pris soin de remercier chaleureusement le marchand pour son service, lui offrant quelques pièces malgré le fait que tout fut déjà réglé et je parti avec hâte.


Le chemin du retour fut plus rapide. Peut-être parce que j’étais étrangement stressé avec ma nouvelle cargaison qui semblait si importante. Le soleil avait déjà disparu et je choisi de me déplacer sur les toits pour gagner du temps. C’était moins discret mais je pouvais toujours me téléporter au besoin si on me cherchait des ennuis. Fort heureusement pour moi et ma cargaison, le trajet se passa très bien et je fus rentré dans l’enceinte de Babylon en deux fois moins de temps qu’à l’aller. A peine passé la grande porte de la Haute-Cour, les chevaliers présents en poste me saluèrent.



Votre Altesse, sa Majesté la Reine Tinuviel vous demande dans la salle de bal de l’aile ouest.



Ah. Voilà qui ressemblait davantage à une journée d’anniversaire. J’acquiesçai sans un mot et filais rapidement vers la salle de bal. Je comprenais pourquoi Tescanda avait bloqué l’accès à l’aile ouest. Mais qu’en était-il du paquet ? Je balançai mon masque dans la poche de mon manteau légèrement odorant et tâché. Je n’étais pas tout à fait présentable, ma tenue en dessous était plus que correcte mais après tout ce trajet et ce manteau sale… Enfin, il avait pris l’air toute la journée c’était déjà ça. J’atteins ma destination en quelques minutes grâce à ma vitesse vampirique. J’aurais pu y être en quelques secondes mais je ne voulais décemment pas cramer le paquet si je maîtrisais mal le contrecoup électrique… J’entendais déjà des notes de musique voleter dans l’air. Les deux valets me saluèrent et ouvrirent la haute porte en bois massif ornée de dorures et la lumière étincelante des chandeliers en cristal m’ébloui. J’avais passé l’après-midi dans l’ombre de ma capuche, il faisait désormais nuit et mes iris se rétractèrent pour s’habituer à la luminosité ambiante, je fis un pas en avant, annoncé par les domestiques.



Son Altesse, le Prince Tinuviel est arrivé.



On me retira rapidement mon lourd manteau plus grisâtre que blanc, un domestique le récupérant de mes épaules, ainsi que la bourse ceinturé. Je refusa cependant qu’on me retire le paquet, toujours inquiet quant à son importance. Je passa une main dans mes cheveux aplatis par la capuche, secouant et réveillant mes quelques mèches folles. Toute la famille était sur son trente et un, sauf moi. Evidemment, je n’étais pas non plus hideux. Notre garde-robe ne comprenait que de belles pièces aux matériaux nobles mais tout de même j’allais faire pâle figure aux côtés de mon père… Je ne portais qu’un simple gilet ocre et une chemise noire en dessous, un pantalon droit de la même couleur, des plus basiques. Et pour finir, un croissant de lune en agathe et une épée en acier se croisant pour broche, attaché au gilet. Je dégluti et m’avança vers l’assemblée, un sourire chaleureux sur le visage. Je m’inclina devant le groupe, n’osant enlacer personne. Je ne savais toujours pas si la faible odeur du manteau avait traversé la doublure jusqu’à ma chemise… Quelle honte.



Vous êtes tous superbes ! Désolé d’être arrivé si tard et dans cette tenue, j’ai dû traverser Elvendil pour récupérer ça à la demande de Tescanda. D’ailleurs où est-il ? Ça avait l’air important.



Dis-je en pointant mon colis, inquisiteur. J’étais toujours aussi sérieux, ne perdant pas mes mauvaises habitudes. L’heure était à la réjouissance et je parlais travail… Aujourd’hui, je devais penser à autre chose qu’aux leçons, aux missions et autres joyeusetés de la régence. Je me gratta la tête, conscient de la gêne, puis me racla la gorge.



Navré, l’habitude... Je vous souhaite un joyeux anniversaire mes sœurs.



Dis-je d’une voix tendre et jouette.


— Gabriel Tinuviel —

#F8D153


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Ariane Valinor
Humain
Ariane Valinor
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Sam 12 Juin - 13:53

5dem.png
LAST BIRTHDAY
welcome to Elvendil






« Vous vous moquez de moi ? »

Aucune réaction. Pas même un haussement de sourcils ne vint troubler le visage de marbre des deux hommes se tenant sur le pas de la porte. Les traits parfaitement immuables, le dos droit, le regard fixe, leurs tenues impeccables malgré le trajet imposé; ils resplendissaient d'une prestance toute particulière, presque innée à la race qu'ils représentaient. Le plus jeune des deux, où du moins celui qui donnait l'impression de l'être, releva le bras vers la jeune femme afin de lui remettre la missive dont il était porteur. Du bout des doigts, Ariane accepta ce colis, débarrassant le messager d'un poids considérable alors qu'elle voyait leurs épaules s'affaisser à mesure qu'elle dépliait les bords de l'enveloppe pour en découvrir le contenu. Sur un papier épais mais souple, à la blancheur immaculée, la jeune femme voyait se dessiner les lignes courbes d'une écriture fluide, délicate et fine. Un style manuscrit presque romanesque, tant les arabesques couchées sur la lettre semblaient avoir été faites par une personne de haut rang, rodée à l'art de la calligraphie.
Une invitation. En bonne et due forme. Un biller conviant ainsi une jeune humaine à un bal d'anniversaire vampirique. Surprenante surprise. Ravalant un hoquet de stupeur, Ariane releva sur les gardes une œillade emplie de questionnement. Au devant, se tenait un jeune vampire à la beauté chaleureuse et aux cheveux châtains en bataille, les formes encore légèrement arrondies de son visage lui donnait l'air d'avoir environ le même âge qu'elle tout en laissant deviner sa dangerosité dans ses iris aux reflets noisette. « Madame, jamais je n'oserais me moquer de vous. Nous avons été envoyé par sa Majesté, la reine Aiko, afin de vous escorter jusqu'au palais. » Dans un geste lent, il décrivit un arc de cercle l'englobant, ainsi que son collègue, toujours immobile quelques pas derrière lui. « Je suis Alatar, et voici Pallando; nous serons à votre service jusqu'à notre arrivée. » L'accusée sembla soudain se réveiller, inclinant la tête avec déférence et lenteur. Prenant le temps de le détailler, Ariane remarqua finalement sa stature imposante et les muscles saillant sous sa tunique, sa peau tannée, son visage marqué par plusieurs cicatrices, sa chevelure d'un blond tellement pâle qu'elle en paraissait blanche au premier abord et ses prunelles d'un violet s'approchant de l'améthyste. Si son air renfrogné et son mutisme maintenaient une barrière vis à vis des autres, à force de le regarder, il fallait lui reconnaitre un certain charisme...


Le dénommé Alatar, boute-en-train et jovial, dû malgré tout négocier de longues, longues, longues minutes avec sa protégée avant qu'elle n'accepte enfin de venir avec eux. Jamais il n'avait autant ramé pour faire entendre raison à quelqu'un -et encore moins à une femme, selon ses propres dires- avant d'arriver à se faire accepter. Toujours sur la défensive, Ariane n'avait pas autorisé les deux vampires à entrer chez elle pour l'aider à préparer ses affaires. La route était longue jusqu'au royaume vampirique et il n'y avait plus une seconde à perdre, avait décrété le forcené. Le strict minimum empaqueté, l'étrange cortège prit la route. Près d'une semaine de marche était requise pour se rendre à Elvendil, mais il ne leur restait que quelques jours, trois tout au plus, s'ils se permettaient d'arriver pile à l'heure de la fête, indiquée sur le carton par la reine. Avait-elle conscience que faire le trajet en si peu de temps était impossible pour elle? Même à cheval, la jeune femme arriverait trop tard pour l'évènement...
Mais ça, Ariane ne le réalisa que lorsqu'Alatar prit sur ses épaules les paquets emballés et que Pallando posa silencieusement une grande cape sur les épaules de la jeune femme. Intriguée par ce geste étrange, alors que le soleil était haut et brillait fortement, sans nuage à l'horizon, et tandis qu'il se tenait maintenant devant elle pour refermer les pans autour de son buste; elle arqua les sourcils en fixant le visage impassible de celui qui risquait de la faire mourir d'étouffement. Un rire sonore s'éleva de son comparse, lui faisant tourner la tête vers lui, capturant son regard narquois, un sournois sourire étirant ses lèvres, il s'inclina dans une profonde révérence ironique. « Madame, accrochez vous bien... Nous partons ! » Elle eut à peine le temps d'ouvrir la bouche, qu'un hochement de tête entre les deux hommes marqua le début de son enfer... Pallando, montagne de muscles de son état, souleva la jeune femme dans ses bras, comme si elle n'était pas plus lourde qu'un nouveau-né, lui arrachant un cri de stupeur. Par réflexe, elle se recroquevilla et grand bien lui en prit car, lorsqu'il commença à courir, la vitesse à laquelle défilait le paysage lui donna rapidement le tournis !


Les heures s'effilochèrent, sans qu'Ariane n'ait à bouger le petit doigt, se laissant simplement bercer au gré des foulées expéditives et du roulement mécanique de la course de son porteur. Deux jours et deux nuits passèrent ainsi, avec quelques heures d'arrêts durant lesquels les garçons dormirent et veillèrent à tout de rôle. Ce temps de latence, dans lequel la jeune femme n'avait rien à faire, lui permit de réfléchir à cette organisation dès plus austère mais ingénieuse. Si la Reine si était prise dans les derniers délais pour lui faire parvenir son invitation, elle avait malgré tout prit en compte le temps de trajet retour, soupesant la vitesse de course à laquelle survivrait l'humaine, sans pour autant être retardée pour la fête donnée en l'honneur des enfants royaux.
Lorsqu'enfin à l'horizon, se dessinèrent les remparts de la ville, Ariane ne put retenir un soupir de soulagement... Qui fit sourire en coin sa monture improvisée. Cette ébauche de mouvement sur le visage basané du vampire était une première depuis deux jours, lui qui était aussi immuable qu'une statut, venait de faire fonctionner ses zygomatiques ! La jeune femme se promit de lui en faire part à leur arrivée, tant cet évènement était aussi exceptionnel que d'apercevoir un dragon !!! A quelques lieux d'un immense portail massif, le convoi s'arrêta, et Alatar expliqua brièvement que la traversée de la ville se ferait à pieds pour eux trois, et que sous aucun prétexte, la jeune femme devait retirer la capuche qui couvrait totalement son visage pour la dissimuler. Encadrer de près par les deux hommes, son odeur camouflée par la cape, elle passerait ainsi incognito jusqu'au château. Non pas que les habitants soient des "sauvages", comme le précisa le jeune vampire, mais dans le doute... Sait-on jamais...
C'est le cœur battant la chamade qu'elle s'engouffra dans la ville vampire, escortée par ses deux protecteurs. Si elle tint sa langue durant cette marche, ce ne fut pas le cas de son chatoyant camarade, qui s'empressait de compter fleurette à quelques nouvelles conquêtes possibles au détour d'une ruelle, et si certaines tombaient hâtivement dans le panneau de son sourire charmeur, d'autres lui préféraient la froideur et le stoïcisme de Pallando, dont les joues parfois se teintaient subtilement d'un léger rose indétectable pour ceux qui n'avaient pas prit l'habitude de l'observer... Finalement, il n'était peut-être pas aussi indifférent que ce qu'il laissait transparaitre. Lorsqu'ils entrèrent enfin dans le château, c'est par une porte dérobée qu'Ariane découvrit la splendeur de l'édifice. Habitué des lieux qu'il était, c'est encore une fois la voix d'Alatar qui lui donnait des explications, courant ça et là en largeur des couloirs pour lui donner des anecdotes plus ou moins intéressantes sur les faits qui s'y étaient déroulés, sur les représentations des tableaux accrochés, sur les femmes qu'il avait secrètement aimé... A trois pas derrière elle, la suivant comme une ombre, Pallando ne pouvait s'empêcher de lever les yeux aux ciel aux récits de son comparse; avait-il déjà entendu des milliers de fois ces histoires? Ou bien savait-il qu'il en rajoutait beaucoup trop?... L'allégresse qui s'était installé dans ce singulier trio, avait fait oublier pendant quelques temps le stress qui tiraillait les entrailles de la jeune femme; mais très vite, ce pincement pénible revint lorsqu'ils la laissèrent devant une chambre, gardée par une servante au sourire aimable. « On se retrouve tout à l'heure ! » avait-il lancé en s'éloignant, un bref clin d'œil envoyé avant de filer disparaitre dans les couloirs, talonné par son binôme.


La camériste, gracieuse et gracile, indiqua à sa jeune maitresse de la soirée qu'une robe avait été spécialement préparée pour elle, pour cette occasion, par sa majesté Aiko elle-même et que le temps était suffisant pour un essayage rapide, si quelques retouchent devaient être faites. Un bain chaud était préparé à son intention, afin qu'elle puisse se remettre de son long voyage et de se débarrasser de l'odeur de transpiration incrustée dans ses vêtements... Haussant les sourcils, Ariane sentit ses vêtements sans se rendre compte de quoi parlait la suivante. Cette dernière rit aux éclats avant de lui expliquer que, si pour elle, il n'y avait rien de choquant, pour eux, les vampires, elle portait véritablement les marques d'un passage rapproché auprès d'un homme... Le rouge aux pommettes, la jeune femme s'engouffra dans la baignoire sans demander son reste, toujours sous l'hilarité de sa suivante. Une fois rafraichit, la camériste s'affaira à peigner les longs cheveux de sa maitresse d'un soir, décidant de juste faire tenir à l'arrière de sa tête, deux tresse faites depuis l'avant, afin que son décolleté soit mis en avant, sans pout autant être trop guindée; il s'agissait après tout d'une soirée bien moins formelle qu'à l'accoutumée. Elle l'aida ensuite à enfiler la tenue choisi pour elle. La robe parme, ceinturée à la taille par une large ceinture violine, était réhaussée d'une capeline blanche retombant à l'arrière de ses épaules, dévoilait légèrement la naissance de sa poitrine. Des broderies zinzolines couraient le longs de ses poignets et sur les pans latéraux de sa robe, qui laissait poindre ses jambes lorsqu'elle se déplaçait. Une paire d'escarpins noirs vint élégamment compléter la toilette. Fière de son œuvre, la camériste fit plusieurs faire le tour de la petite protégée avant d'accepter qu'elle puisse sortir de sa chambre. Devant la porte ouverte, Ariane retrouva ses deux accompagnateurs, tous deux ayant revêtu une tenue bien plus sobre, aux tons bleus nuit et noirs, leurs cheveux peignaient leur donnaient une étrange impression de sévérité. Tendant son bras plié dans une invitation tacite, la jeune femme s'agrippa à la montagne, tandis qu'Alatar passait devant afin que personne ne puisse apercevoir l'invitée mystère de la soirée... Déambulant quelques minutes, ils finirent par arriver non loin d'une pièce de laquelle s'élevait une douce mélopée. Libérant le bras d'Ariane, Pallando reprit sa place derrière elle, attendant le retour d'Alatar qui venait de demander aux gardes placés devant la porte d'ouvrir. « Mademoiselle Ariane Valinor. » Des yeux suspicieux suivirent la silhouette soignée de la jeune femme à mesure qu'elle s'engouffrait dans la salle, découvrant plusieurs personnes déjà rassemblées.


Si elle s'aperçut rapidement d'une ressemblance frappante entre plusieurs personnes présentement arrivées, c'est avant tout une allure familière qu'elle reconnu hâtivement... De ses épaules carrées à sa taille marquée, de ses cheveux longs et noirs de jais à son profil si particulier... Ariane déglutit difficilement, sentant son visage se réchauffer à mesure qu'elle le dévorait du regard... Reprenant quelques peu ses esprits, elle s'inclina avec un profond respect face à l'assistance. Car après tout, n'était-elle pas tel un agneau invité dans une meute de loups...


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Willelhmina Dragsyl
Eliraan • Royauté
Willelhmina Dragsyl
Willelhmina Dragsyl
Race : Eliraan - Royauté
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 79
Puissance : 4/5
Pouvoirs : Ici une description de vos pouvoirs.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Original
Race : Eliraan - Royauté
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Sam 12 Juin - 21:10

Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Aiko-tempo

Nyx est la première à arriver, d’une démarche assurée. Elle n’a jamais été modèle de raffinement, mais dans sa manière d’être assez brutale et incisive, je sais qu’elle est quelqu’un sur qui je peux compter. Mais après tout, toute mère ne dirait pas cela de son enfant ? Elle ressemble plus à son père qu’à moi physiquement, et accumule nos défauts à tout les deux. Étonnamment, pourtant, elle parvient souvent à les transformer en qualité. Elle me sourit et me complimente, je glisse quelques mots au creux de son oreille. Son style vestimentaire est contraire aux règles de la bonne société, mais c’est sa marque. Difficile de l’ignorer quand elle arrive quelque part. Nous nous écartons au moment où une nouvelle invitée arrive dans la salle ; la Reine Mère. Habillée de rouge et de noire, fidèle à son statut et toujours impressionnante. Je lui souris tout en m’écartant respectueusement pour lui laisser souhaite un joyeux anniversaire à ma fille. En les regardant brièvement ainsi, je peux deviner d’où elle tient son assurance impressionnante. Elle est bien la digne fille de sa grand-mère. Si l’une est réellement capable de se transformer en dragon, et bien, la seconde en possède plusieurs attraits. N’est-ce pas là également le résultat de la présence un peu trop possessive d’un vrai dragon, Tescanda ? Il a toujours senti chez elle quelque chose de plus. S’il couvait déjà beaucoup Gabriel et Laïna, il était parfois beaucoup trop étouffant avec Nyx, ce qui a mené à beaucoup de disputes entre nous.
Alextrasza me félicite pour la décoration de la salle. Je ne peux me départir de mon sourire ;

« Merci à vous de m’avoir aidé à éloigner mon époux. Je crois que je n’aurais jamais réussi à trouver suffisamment d’excuses à moi seule. »

A peine ai-je terminé mes mots, qu’une nouvelle arrivée est annoncée. Je suis enchantée par tant de ponctualité ; cela signifie que j’ai réussi mon coup. Ma seconde fille est là. Mon sosie. C’est réellement étrange de se voir. Pourtant, nous avons des différences. Notre façon d’évoluer dans un endroit est différent. Certainement l’aisance et l’assurance qui vient avec l’âge. Là où Nyx l’a apprit en combattant –pense-t-elle vraiment que j’ignore où elle passe certaines de ses soirées ?- Laïna apprend doucement à prendre la place qui lui est dûe. Souvent fourrée dans les bibliothèques, à emmagasiner un savoir monstrueux et à voyager dans des endroits impossibles, elle est la plus rêveuse d’entre tout mes enfants. C’est sûrement d’elle que viendront les grands changements possibles dans notre royaume. Je doute qu’elle ai un jour les épaules pour porter la couronne ; je parie plutôt sur Gabriel à vrai dire. Mais je pense que Laïna sera une excellente conseillère capable d’imaginer des choses qu’aucun d’entre nous est capable. Nyx, quant à elle, entrera certainement dans l’armée quand son tempérament rebelle ce sera calmé. Oui, c’est plutôt ainsi que je la vois ; devenir sénéchale ou générale. Gabriel, lui, serait le plus à même de reprendre le trône. Tempéré et à l’écoute, toujours égal à lui-même.

Ma seconde fille s’approche en premier de sa grand-mère, la plus proche. Puis vient mon tour. Je la serre contre moi et hume son parfum. Je me sens quelque peu coupable de ce quelui a fait subir Tescanda. C’est probablement elle qui en a le plus bavé même si elle est restée dans la protection du château. Je lui souhaite un joyeux anniversaire avant de la relâcher à regret et de croiser ses yeux dorés. Elle s’approche finalement de Nyx et les embrassades sont rapides, de même que les « joyeux anniversaires ». Jeunes, elles ont été proches. Mais en grandissant, leurs chemins se sont peu à peu séparés. Je ne suis plus très sûre de savoir si elles s’apprécient ou si elles sont indifférentes l’une envers l’autre. La situation me peine, mais je ne sais pas comment je pourrais arranger ça. Laïna sort un cadeau à peine s’est-elle reculé d’un pas. Je vois la surprise se peindre sur le visage de Nyx, qui accepte le cadeau et balbutie un remerciement. Il est rare de décontenancé la guerrière, et pourtant Laïna a parfaitement réussi. J’esquisse un sourire que je cache derrière ma main. Bravo ma fille, je suis fière de toi !

Un nouveau nom est annoncé. Pourtant, je n’aurai pas eu besoin qu’on le nomme ; mon regard est automatiquement attiré par lui dès qu’il pose un pied dans la pièce. Je garde ma main devant mon visage pour essayer de dissimuler mon rougissement. Noctis me fait toujours le même effet malgré les années passés ensemble. Je me sens toujours fébrile en sa compagnie, partagée entre le sentiment d’insécurité (M’aime-t-il réellement ? Suis-je assez bien pour lui ?) et le ravissement d’avoir un tel homme à mes côtés. Resplendissant dans son costume, je le dévore des yeux, incapable de le quitter du regard tandis qu’il avance. Il me fixe également. Et je peux vous jurer que l’univers aurait disparu autour de nous, je ne l’aurai pas remarqué. Une fois à un pas de moi, il attrape ma main encore disponible et ses lèvres frôlent ma peau. Il me remercie et se redresse. Quand il me relâche, j’effectue une légère pression avant de renoncer à le retenir. Mon cœur palpite. Je suis émerveillée mais également coupable de l’avoir surchargé de travail aujourd’hui. Pourtant, il parvient à rester rayonnant. La vengeance pour mon vilain tour viendra dans les prochains jours, je le sais et je m’y prépare. Mais ce sera une vengeance tendre, et je rougis un petit peu plus à cette idée. Je me dissimule derrière son dos pour m’éventer un petit peu et reprendre une couleur normale, tandis qu’il se lance dans un minuscule discours. Dès que l’attention est retombé loin de lui, je m’avance à son côté, glissant ma main dans la sienne et entrelaçant nos doigts. M’efforçant de ne pas le regarder et d’admirer notre –oui, notre !- famille, je lui glisse, innocemment, presque naïvement :

« Tu ne m’en veux pas j’espère ? »

Je réprime un petit sourire taquin en me mordant les lèvres. Evidemment qu’il m’en veut un petit peu, je me suis toujours décarcassé pour lui mener la vie dure et briser un quotidien qui nous pèserait bien trop autrement. Avant que nos enfants n’arrivent, c’était de petits tours que je lui jouais. Avec les enfants et l’augmentation des responsabilités, j’ai été obligé de la jouer plus finement. Fini de courir en riant à travers le château pour lui échapper après qu’une de mes farces ai mal tournée. Désormais, c’était des facéties plus travaillées et bien moins fréquentes. Mais plus impressionnantes. N’avais-je pas réussi une fois à l’envoyer à l’autre bout du pays pour récupérer une fleur qui n’existe que là-bas ? Ca a fonctionné une fois. Pas deux. Mais l’organisation m’avait prit des semaines pour réussir à lui faire croire dur comme fer que ladite fleur existait et qu’elle était importante. En garde-t-il un aussi bon souvenir que moi ?

Mon attention est attirée par l’annonce de l’arrivée de mon dernier enfant, Gabriel. Lorsque je pose les yeux sur lui, mon expression se fige, ma mâchoire manque de se décrocher. Ce n’est pas de la colère. Plutôt un mélange d’inquiétude –comment s’est-il mit dans cet état ? Est-ce qu’il va bien ?-, de stupéfaction, et finalement je traverse mentalement mon lien avec Tescanda pour le piquer avec mon indignation. Où-a-t-il envoyé mon enfant pour que ce dernier revienne ainsi ? A vrai dire, la pensée que je lui envoie ressemble plutôt à un « j’espère que tu as une explication pour l’état de Gabriel, sinon je te jure que tu vas finir en pâté de dragon. »

Je me recompose un masque chaleureux. Quelqu’un va probablement mourir ce soir, mais ce ne sera pas un vampire. Tescanda m’envoie des vagues d’affection pour tenter de me calmer. Je me demande si les écailles de dragon peuvent servir de cote de maille efficace.
Mon fils s’excuse, parle de mon lié, avant de s’excuser à nouveau de souhaiter un joyeux anniversaire à ses sœurs. Je m’ébroue mentalement puis je me détache de Noctis pour m’avancer vers Gabriel. Je prends le paquet et le donne à un serviteur qui s’avance en catimini. Dès que j’ai les mains de libre, je le serre contre moi, ignorant la poussière. Je l’embrasse sur la joue avant de coller mon front contre le sien

« Joyeux anniversaire mon fils. »

Peu m’importe dans quel état il est, ce qui m’importe c’est qu’il aille bien. Je me recule pour le laisser passer. Et retourne auprès de mon conjoint. Sûrement décèle-t-il mon visage légèrement crispé. Peut-il deviner à quoi je pense ? Le pâté de dragon est-il vraiment le meilleur usage que je puisse faire de la carcasse morte de mon lié ?

Quelques minutes passent avant que les autres n’invités ne commencent à affluer. Les noms de nos amis et des amis de nos enfants son annoncés. Jusqu’à celui d’Ariane Valinor. Je tourne brusquement la tête, un sourire placardé sur le visage avec l’instinct maternel qui ne trompe pas. Je suis que Gabriel s’absente régulièrement pour aller la fréquenter. Simple amie, ou relation cachée ? Je n’ai pas les détails. J’ai fais promettre aux espions de ne répéter cette information à personne. Je ne sais pas comment Noctis réagirait. Et je pense que mes filles se feraient un mal et un plaisir à tourmenter la petite humaine si elles l’apprenaient. Seule humaine de l’assistance, elle n’est pourtant pas la bête à trois pattes de la soirée. Une autre race est représentée, deux falariels sont là également. Amis avec Nyx, ce sont des soldats avec qui elle passe beaucoup de temps.

Je m’avance vers la belle humaine aux cheveux châtains. Mon fils a beaucoup de goût. Je tends les bras avant de la serrer brièvement contre moi, un sourire sur les lèvres :

« Je suis ravie de vous rencontrer ! Mon fils n’a pas beaucoup d’amis, mais ils sont toujours de qualité. Soyez la bienvenue ici ! »

J’ai prit les devant sur l’entièreté de l’assemblée pour marquer ma protection. Elle est humaine. J’étais humaine. Je suis la reine. Si quiconque cherche à la tourmenter, je me rangerai immédiatement de son côté. Elle semble fragile et timide, j’a peur qu’elle se fasse chahuter trop durement par des vampires qui ne se souviennent pas de leur condition mortelle. Ou par des vampires qui n’ont jamais connu la condition humain. Mon regard balaie tour à tour tout les membres de ma famille de façon inquisitrice. « Gare à ce que vous allez lui faire, je suis votre mère/épouse/brue, j’ai l’éternité pour vous rendre la pareille. »


Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Nyx-tempo

Ma grand-mère est la première à nous rejoindre. Mon visage s’égaie d’un sourire, ma mauvaise humeur disparue. Je la vois peu, mais je trouve dans son attitude beaucoup e réconfort. Il n’y a, venant d’elle, pas de fourberie. Elle va toujours droit au but, sans prendre de détour. Je la trouve rassurante. Je la prends dans mes bras et la remercie quand elle me souhaite un joyeux anniversaire.
Ma sœur est la suivante à arriver. Parée d’une super robe beige et dorée, aussi rayonnante qu’un gros soleil… et aussi pâle qu’une morte. Humoristique n’est-ce pas ? Une vampire, aussi pâle qu’une morte… De toute façon, je ne suis pas vraiment sûre qu’on puisse bronzer. Et ce n’est pas Laïna qui nous le prouvera, puisqu’elle passe son temps enfermée. Lorsqu’elle me prend dans ses bras, j’esquisse d’abord un geste de recul, surprise, avant de me détendre et de l’enserrer contre moi, jusqu’à ce que je sente sa main mettre quelque chose dans ma poche. Elle me souhaite un joyeux anniversaire, mais je suis trop stupéfaite pour lui retourner la chose. J’abrège le câlin très rapidement, l’esprit entièrement vide, prise au dépourvue. C’est quand je glisse la main dans ma poche pour y découvrir le paquet et que je le sors que je détache mon attention d’elle. Un très joli paquet avec une carte, tout ceci fait main. Ma sœur a beau avoir une âme de rat de bibliothèque, elle pense à tout. Elle fait les choses comme il faut, tout le temps. C’est souvent exaspérant, mais là, ça me prend au dépourvu. Évidemment, qui dit anniversaire dit cadeaux. Mais honnêtement, le concept était tellement vague dans ma tête jusqu’à ce que Laïna m’offre son présent. Tout les ans c’est la même chose j’ai l’impression. A chaque fois je me rate, et j’offre les cadeaux en retard. Je relève la tête vers elle, balbutiant un merci, l’air plus choquée qu’heureuse. J’ouvre de façon la plus royale possible l’emballage –c'est-à-dire sans tout charcuter et en montrant suffisamment de patience pour paraître adulte- et découvre une magnifique broche argentée. Le mot qui l’accompagne est simple et direct. Elle sait que m’écrire un roman serait inutile, je serai bien incapable de le lire en entier.

« Laïna ? Est-ce que.. –Je tends la broche- .. Hm. Tu veux bien me la mettre ?.. S’il te plait ? »

Je bégaie plus qu’autre chose. J’ai envie de disparaître sous terre. Je n’ai rien à lui offrir pour le moment. Mais elle ne m’en voudra pas, elle sait comment je suis, n’est-ce pas ?...
Quelques instants après, c’est Papa qui débarque. Dans une tenue d’apparât magnifique. Il nous détaille chacun à notre tour, et lorsque son regard se pose sur moi, je relève légèrement le menton, le défiant de dire quoi que ce soit. Mais il semble plus fier qu’autre chose, après un bref moment de déroute. Lorsqu’il traverse la pièce, je sais vers qui il va. Je me détourne de maman et de lui pour leur ménager un peu d’espace, me concentrant plutôt sur l’orchestre. Et lorsque papa prend la parole, je tourne la tête vers le couple royal. Maman se cache derrière son dos.. Volontairement ou non ? Je suis bien incapable de le savoir. Papa ose parler d’un crime en parlant du vilain tour que Maman et Tescanda nous ont joué. Je pouffe. Oui, il ne restera pas impuni. Je m’occuperai de Tescanda, c’est une cible bien plus simple que maman.
Et enfin, mon seul et unique grand frère débarque. Il semble tout droit sortir d’une porcherie. Il en a la couleur et l’odeur. J’étouffe un pouffement de rire derrière ma main avant de détailler chacun des visages de notre petite famille pour voir les réactions. C’est maman qui parait le plus scandalisée, mais elle se reprend vite. Je reporte mon attention sur le seul héritier mâle de la pièce lorsque Gaby prend la parole, nous souhaitant un joyeux anniversaire. Je penche la tête légèrement sur le coté, un sourire rusé et amusé sur les lèvres ;

« Joyeux anniversaire à toi aussi, grand frère. »

Je m’arrête là, taisant toutes les bêtises qui me traverse l’esprit. Mes blagues de tavernes seraient bien mal placées si je les balançais là, devant toute la famille royale vampirique. Je crois que je serais instantanément déshéritée. Mais honnêtement, toutes les blagues qu’on peut faire sur les cochons et leur charmante compagnie… Et sur leurs homologues féminins… Non non, Nyx, pense à autre chose avant que les mots ne t’échappent et que tu traumatises tout le monde !

Après l’arrivée de Gaby, d’autres invités débarquent. Tous des amis de la famille. 90% des visages me sont connus. Je rougis violemment quand je vois débarquer Jasken et Vendirr, deux falariels dont je suis proche. Duo de mercenaires falariels, engoncés dans des costumes luxueux, ils essaient de faire bonne figure en rangeant leurs ailes repliés serrées contre leurs dos. Ils ont l’air aussi mal à l’aise que des requins enfermés dans des bocaux à poissons rouges quand ils font leur entrée. Comment maman a-t-elle su ?... Oh, pourvue qu’elle ne sache rien d’autres ! Ignorant les invités à qui je n’ai pas encore souhaité une bonne soirée, je file telle une fusée vers les jumeaux ailés. Je saisis Jasken par la main, consciente que Vendirr suivra et je les traîne tout deux dans un coin un peu désert de la salle.

« Qu’est ce que vous faites là ?
-Et bien.. Ta mère nous a invité..
-Vous ne pouviez pas refuser ?
-On a pas vraiment eu le choix. »

Vendirr clôture la conversation ainsi. Je porte la main à mon front. Mon dieu. Ils n’ont pas leur place dans la bonne société. J’ai rencontré Jasken en me battant dans l’arène, lorsque, pour la première fois, quelqu’un me faisait mordre la poussière. Vendirr m’a ensuite entraînée quelques temps. Et finalement, tout les trois, nous hantons régulièrement toutes les tavernes, changeant régulièrement de royaume quand nous nous faisons remarquer. Nous avons enchaînés tant de beuveries et de combat de taverne que je ne veux même pas y penser.

« Ne brisez rien, ne bousculez personne, ne buvez pas trop, et surtout NE TOUCHEZ PAS AUX DRAGONS SI VOUS EN VOYEZ ! »

Je les fusille du regard. Ils seraient assez stupides, une fois bourrés, pour aller taquiner Tescanda ou grand-mère si elle se métamorphose pour une raison ou une autre. Ramener ces deux là à une soirée de nobles, c’est faire entrer des loups dans la bergerie. Mon attention est détournée lorsque des invités que je n’ai pas salués s’approchent timidement vers moi. Jasken et Vendirr, les deux brutes falariels, s’esquivent pour aller saluer le reste de ma famille et probablement remercier de l’invitation. Au moins ont-ils un minimum de bon sens… Je force un sourire, sans porter attention à ma mère qui va saluer une humaine, préférant surveiller du coin de l’œil mes deux compagnons d’infortunes.



Laïna Tinuviel
Vampire • Sang-Pur
Laïna Tinuviel
Laïna Tinuviel
Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 125
Puissance : 2/5
Pouvoirs : Ici une description de vos pouvoirs.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Original
Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 125
Puissance : 2/5
Pouvoirs : Ici une description de vos pouvoirs.
Exodial : Nom / Race
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Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 125
Puissance : 2/5
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Exodial : Nom / Race
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Lun 21 Juin - 10:51

    Alextrasza ~La famille réunis, quel bonheur pour mon cœur d’avoir un tel spectacle devant les yeux. Noctis, avait réussi un petit miracle qui enchanter mon existence et la vie du palais depuis vingt trois ans,… Au début, les triplés avaient été un peu compliquées à gérer, et puis les habitudes étaient venues et la routine également. Les cris des enfants résonnant dans le palais était naturel et ne déranger plus nos oreilles un peu trop sensibles. Que de bon souvenirs. La reine m’adressa un remerciant pour mon concours dans l’organisation de la journée, je ne suis répondis que par un sourire et un hochement de tête, inutile d’en faire trop. Il était normale d’aider ma belle fille, surtout quand il s’agissait de jouer quelques mauvais tours à mon indigne de fils ! Il me rendait bien mes piquent quotidiennes, il me pardonnerais mon peu d’intérêt apparent pour les affaires de son couple. Il arriverait certainement bientôt, mais pour l’heure je profiter de la vu. Mes deux petites filles réunis, elles semblaient échanger des banalités mais il n’en était rien, je le savais bien. Le poids du présent que la plus jeune offrait à son aîné était important. Laïna avait toujours soigné les détails, allant chercher la plus petite information afin de faire mouche par ses gestes ou par ses actes. Elle le prouvait une nouvelle fois avec un cadeau d’anniversaire féminin qui avait visiblement touché Nyx, pourtant véritable garçon manqué. Je souriais encore devant la scène quand on annonça l’arrivé de sa majesté. Je ne fis guerre attention à mon fils, sachant dans les grandes lignes ce qui allait se passer.  Et je ne me trompais pas, du moins pour la première partie de son entré. Détailler ses enfants présent, faire disparaître rapidement l’ombre de l’inquiétude, quand il comprit que seule ses dames étaient présentes et qu’il manquait encore Gabriel, son unique fils. Puis s’approcher de sa reine avec tant d’amour dans le regard que les personnes les plus proches leurs laisserent de l’intimité. Il ne m’étonne qu’a la fin de sa prestation de monarque, promettant une vengeance à sa dulcinée, je cache un sourire derrière ma manche, personne n’y crois vraiment.Je me détourne du couple royal pour discuter avec l’un des invités, qui se trouvait être le gardien des bibliothèques royales, il passait des heures en compagnie de Laïna, certainement la raison de sa présence ce soir, et faisais un divertissement parfait pour l’ancienne reine que j’étais. Je n’écoutais plus vraiment le chambellan qui annoncer des invites tous les quinze secondes mais le brou-ha qui s’éleva d’un coup me fis tourner la tête. Et je crus sincèrement que mes yeux me jouer des tours, peut être l’age commençait-il a ce faire sentir finalement,… Mais non, Gabriel était bien présent à l’entré de la salle de bal aussi crasseux qu’un garçon de ferme sortant de l’étable ! Il s’excuse rapidement et repars sur le travail immédiatement avant de se rendre compte que la situation ne se prête nullement aux explications avec un dragon. Ce petit passe bien trop de temps à travailler, il n’a que vingt-trois ans, que Noctis le laisse vivre sa vie de jeune homme ! Je soupira doucement avant de m’avancer de quelques pas. Je couve le nouvel arrivant d’un regard protecteur, je reste une mere Drake, il ne faut pas l’oublier et voir Aiko, prendre son enfant, toujours crasseux, dans ses bras et un spectacle des plus charmant. Je souris tendrement avant de m’avancer de quelques pas supplémentaire et de parler en levant mon verre :« Bon anniversaire à toi Gabriel. »Je prends les devant afin que les domestiques empportent le paquet dans le salon adjacent à la salle de bal, j’ignore si Gabriel à eu la curiosité de l’ouvrir mais j’en doute, autant lui laisser le loisir de découvrir son cadeau. j’aurais souhaiter dire quelques mots à mon petit fils afin de l’inviter à une disparition rapide dans le but de se changer mais je n’en eu pas le temps, déjà l’annonceur nous apprenez l’arriver d’un nouveau convive. Quand les portes s’ouvrir je compris qu’il me faudrait certainement intervenir en tant que Reine mere afin d’éviter un esclandre, je ne la connaissais pas mais son odeur indiquer clairement sa race, une humaine. Ariane Valinor, inconnue pour moi mais apparemment pas pour tous, puisque la reine Aiko avait devançais tous le monde, la mettant immédiatement sous sa protection. Je pris le temps de détailler la nouvelle arrivée, devinant sans peine que la robe ne lui appartenait pas, mais l’harmonie de l’ensemble était parfait. Les espions de sa majesté avaient encore une fois fait des merveilles. La nouvelle venue dévorait l’un des notre du regard et je ne m’y trompais pas. Je souris, m’avançant à mon tour vers la demoiselle pour me placer à coté d’Aiko et assurer ma propre protection à la nouvelle venue«  Je rejoins la reine Aiko afin de vous souhaiter la bienvenue à Elvendil. Puisse votre séjour être emplie de joie et de bonheur. »Comment assurer la protection de cette jeune humaine dans une ville remplis de vampire, assurer publiquement qu’elle était l’invité des Majestées. Toutes personnes saine d’esprit savait que derrière le roi, existait une reine bien plus importante. Je fis disparaître d’un geste les deux gardes qui lui servait jusque la d’escorte. Au vu de son regard en direction d’un certain hérité, sa protection serait assurée par l’un des meilleurs épéiste du royaume. Je lançais ensuite un mot vers l’orchestre afin qu’il commence à jouer et que nous puissions envahir la piste de danse. Il fallait aussi et surtout mettre la jeune Ariane à l’aise et empêcher Gabriel de transformer certains hommes en pâtes pour Dragons. Je pris congés avec un sourire, invitant la jeune femme à rejoindre son prince et indiquant à une domestique qu’elle pouvait préparer des vêtements plus en adéquation avec la fete pour son altesse. Je m’éclispai dans les jardins, laissant les jeunes profiter de la fête, préférant la quiétude de la nuit et le murmure des étoiles.


Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Alexba11
    Laïna ~Laïna est plus que ravie de son effet, elle sait, depuis bien longtemps déjà que le masque de distance de Nyx est tout à fait fictif et que sa sœur l’aime profondément. Mais une piqûre de rappel de temps à autres ne faisant pas de mal, elle aime particulièrement la prendre de court. La gène de l’aine fait sourire Laïna, et la princesse comprend que sa sœur, trop occupée a on ne sait qu’elle combat à oublier les présents, mais cela n’est pas important. Elle aime trop voir le regard empli de plaisir de Nyx, elle sait qu’elle a fait mouche avec cette broche et l’accroche dans les cheveux de sa sœur avec un sourire et un plaisir non dissimulé. Elle prend le temps d’arranger la chevelure de sa sœur, afin de mettre l’ornement en valeur tout en gardant l’ensemble très harmonieux. Une touche de féminité dans un ensemble très masculin, seule Nyx pouvait se permettre se genre de chose, mais cela lui allait si bien.Laïna regarda sa sœur s’éloigner toujours souriante, mais c’est déjà l’heure du roi. Enfin de l’arrivé du roi Tinuviel de Roncëlyon, comme si quelqu’un ici avait besoin d’un rappel de son titre, ils étaient en famille ou avec des personnes proches. Enfin le protocole est ce qu’il est et nulle ne le fera changer, aussi barbant soit-il. Elle fait une très légère révérence à son père pour lui souhaiter la bienvenue mais s’écarte vite de son chemin, elle sait, comme tous que le roi ne fera rien, ne dira rien si ce n’est observer tant qu’il n’aura pas saluer la lumière de sa vie, la seule chose pour laquelle il serait capable de tout abandonner, la reine Aiko. Comme toutes les personnes présentes et habituer à leurs danses elle laisse de l’intimité au couple, elle à beau être leurs filles, les enfants n’avaient pas leur place dans les échanges de regard sensuel du couple royale. Après à peine quelques minutes, il redevient Père et Roi, et non plus seulement époux totalement épris d’amour pour une reine aussi belle que le jour. Il parle de vengeance,… Laïna sourit, elle n’a pas envie de se venger, elle avait trouver, bien que tardivement, les plans de sa mère, elle savait que, comme chaque année, Aiko avait préparer une fête, une soirée, des vacances, quelque choses en leurs honneur, en l’honneur des triplés Tinuviel. Alors parler de vengeance très peu pour elle. Enfin, disons plutôt qu’elle ne voulait pas se venger de sa mère mais plutôt d’un certain lézard noir de jais qui l’avait forcée à sortir du château alors qu’elle avait une sainte horreur de devoir sortir sans bonne raison. Mais elle avait déjà songé à sa propre vengeance et souriait déjà de son idée.Le domestique de service annonce l’arrivé de son frère, elle laisse sa contemplation de ses parents pour regarder la porte. Et surprise son altesse l’hérité du trône arrive à une soirée presque mondaine en semi guenilles,… Elle sourit, trop occupé à accepter le travail du dragon il en avait oublier les habitudes de leurs mère. Et visiblement il n’était pas prés à changer. Elle rit de bon cœur, se cachant derrière sa manche ample avant de reprendre contenance, profitant de l’étreinte de sa mère et des quelques mots de sa grand mère pour respirer et réfléchir à comment offrir un présent à son frère sans avoir elle même à aller se changer. Elle l’entends s’excuser et leurs souhaiter un bon anniversaires à Nyx et elle. Elle ne répond à son frère que par une révérence distinguée avant de s’avancer vers lui doucement, elle est la douceur et la délicatesse du trio, autant être digne de ses deux adjectifs. Arrivée devant son frère elle parle, doucement en lui tendant simplement un petit paquet enroulé dans un tissu dorée et bleu, rappelant étrangement la couleur des yeux vairons de son aîné. «  Bon anniversaire à toi grand frère. »Elle s’approche doucement, laissant quelques centimètres entre eux deux avant de murmurer«  Peut être serait-il intéressant que tu t’habille... »Elle se retira plus rapidement, riant à moitié. Après tous même Noctis, leur père avait fait l’effort de revêtir une tenue en adéquation avec la situation, peut être son frère pouvait-il faire un effort vestimentaire.Les domestiques vont et viennent autour de la plus jeune princesse et dans la salle de bal chacun à son occupation, discutant les uns avec les autres de la suite des festivités. Rappelant les coutumes de la famille royale et le bal mondain et officiel prévu dans quelques jours. Laïna avait tous fait pour esquiver la corvée mais sa mère avait était très claire, elle devrait être présente ! Elle se revoyait sortir des appartements royaux avec un *Bien Mère* emplis de dignité et de désespoir, elle avait aperçu le regard désolée de sa mère avant de fermer la porte mais les fait étaient la, elle devrait faire acte de présence et subir pur la vingt quatrième fois les éternelles comparaisons entre elle et le reste de la fratrie. Laïna allait lâcher un soupir de désespoir complet quand elle entendit un nom qu’elle ne connaissait pas. Elle leva les yeux, et son regard s’illumina, presque autant que son sourire quand elle reconnu une humaine. Son esprit ne mis qu’une demi seconde pour comprendre et ses yeux passaient déjà de Ariane a son frère et de son frère à Ariane quand les deux reines prirent la parole,… Zut ! Adieu le nouveau jouet et l’occasion bénis de faire sortir Gabriel de ses gonds. Elle réfléchit rapidement, remettant tout les éléments dans l’ordre, d’abord le regard insistant de la jeune femme sur son frère, le rose qui lui été légèrement montés aux joues, la révérence maladroite et enfin l’intervention des reines… La révérence maladroite ! Mais oui bien sure, rien n’interdisait à Laïna d’aller saluer la nouvelle venue. Elle reposa son verre de sang, à peine entamer sur un plateau et pris la direction de la porte et donc de l’humaine avec discrétion, avantage d’être la délicatesse de la famille, personne ne la surveillait pour éviter une quelconque catastrophe. La princesse offrit son plus beau sourire à l’humaine, maintenant que les reines étaient retournées vaquer à leurs occupations elle avait le champ un peu plus libre. Même si il lui fallait encore faire attention, ne pas faire réagir l’humaine trop violemment au risque d’avertir l’une des deux… Pour ce qui était de son frere, elle mettait un point d’honneur à ne pas le regarder, parfaitement consciente que si il croisait son regard, il sentirait le mauvais tour et essayerait de l’en empêcher.  Arrivée à hauteur d’oreille humaine, la princesse, toujours souriante, pris la parole, doucement de façon a ce que seul les plus proche entendent«  Bonsoir jeune demoiselle. Permettez que je me présenter, je suis Laïna, la petite sœur du Prince que vous dévorez des yeux depuis votre arrivés. Peut – être pourrions nous discuter ensemble ? »Rang oblige, elle se devait de garder contenance et apparence noble et digne. Mais son esprit fourmillait de questions toutes plus indiscrètes les unes que les autres et jamais son frère n’aurait répondu, alors puisqu’elle tenait enfin une occasion d’embêter son frère, autant en profiter un peu… Avant que le chevalier servant n’arrive, sur son beau destrier pour enlever la noble dame des griffes de la ville princesse.



Noctis Tinuviel
Vampire • Sang-Pur
Noctis Tinuviel
Noctis Tinuviel
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Richesse : 76
Puissance : 4/5
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Jeu 1 Juil - 23:27



Last Birthday






❝ The Path of Silence ❞

L’Apsara à mes côtés a le cœur qui s’emballe et cette douce mélodie me fait sourire. Elle observe nos enfants et je m’amuse à découvrir ce regard maternel, tendre et lumineux qu’elle pose sur notre famille. Elle glisse une main dans la mienne, entrelaçant nos doigts et ce contact, bienvenue, réchauffe mon âme. Ce n’était pas grand-chose mais je n’avais pas besoin de plus pour être comblé en cet instant. Cette femme était décemment bien trop parfaite pour moi. A cet instant, j’espérais sincèrement lui offrir la vie qu’elle espérait, qu’elle était comblée ici à Babylon avec notre famille. C’était un énorme changement que je lui avais plus ou moins imposé. Peut-être qu’elle regrettait parfois ? J’esquive ces pensées négatives dans ce moment si doux, il y avait un temps pour tout. Ma femme était à mes côtés, souriante, heureuse et fière ; nos enfants se regroupaient pour fêter leur anniversaire et leur complicité était des plus belles ; Alex était la cerise sur le gâteau, fidèle à elle-même, avec une prestance qui lui était propre mais d’une douceur rarement vue en public pour ses presque petits-enfants. Je n’avais aucune raison de me focaliser sur ce genre de bêtises. Tu ne m’en veux pas j’espère ? Dit Aiko de la plus pure des voix possibles, me sortant de mes pensées. Je réprime un rire, pouffant sur l’instant. Le contraste entre sa voix faussement angélique et son sourire en coin trahissait sa culpabilité assumée.  Mon regard reste fixé sur les autres un moment, un sourire espiègle aux lèvres. Puis je me tourne vers elle alors qu’elle se mord la lèvre inférieure, me faisant toujours plus tomber dans ses filets. Ah si j’avais pu, nous nous serions déjà esquivés de tout ceci.  Mais il fallait garder sang-froid quand bien même Aiko faisait tout ce qui était en son pouvoir actuellement pour me faire craquer. C’était l’anniversaire des enfants, je devais donc rester sage ce soir. Cependant, je pouvais toujours la taquiner plus.. subtilement. Je lui répondis avec un timbre de voix qui n’est que pour Elle. Une voix mêlant le sérieux, la moquerie et la tendresse dans une mélodie de notes plus graves.



Oh je ne t’en veux pas vraiment. Ni pour ce soir, ni pour la fois où je t’ai cherché des heures durant alors que tu te cachais dans le vent dans Babylon. Pas non plus pour l’Epiphyllum oxypetalum que tu m’as fait chercher des jours en vain…



Je balaye rapidement la pièce de mon regard pour vérifier l’assemblée, personne n’est occupé à nous regarder pour l’instant. Alors, je saisi l’opportunité pour me rapprocher d’elle, un peu, beaucoup et enfin.. trop. Je peux sentir son souffle s’accélérer au niveau de mon col, contre ma peau à nue. Je me penche vers elle, attirant irrémédiablement ses lèvres vers les miennes, glissant ma main libre, brûlante, contre sa nuque gracile. D’un mouvement lent, je lui refuse la douce délivrance d’un baiser. Je me dérobe tardivement et vint susurrer à son oreille rougissante.



Hmm.. Pas même pour avoir été la plus maladroite et malchanceuse humaine du monde, m’obligeant à te sauver les fesses des dizaines de fois à l’époque. Et encore moins lorsque tu m’as forcé la main outrageusement pour t’empoisonner et te faire devenir ma femme pour l’éternité… Pas une seule fois je ne t’en ai voulu. Mais si tu te retrouves seule à ma merci... Je ne donne pas cher de ta douce peau.



Soufflais-je avec un ton sensuel et taquin. Je ris doucement, mimant une morsure en claquant discrètement mes crocs contre son cou avant de la dévorer du regard. J’espérais la déstabiliser un peu, pourquoi pas même la gêner pour de bon. Je me retins cependant de faire plus en me redressant, ma main abandonnant sa nuque réchauffée, un sourire en coin satisfait et un regard de défi sur le visage. Après tout ce n’était ni le lieu, ni le moment pour ce genre de parade mais qui pouvait dire à un roi ce qu’il pouvait ou non faire ? Les enfants n’avaient qu’à détourner les yeux, tout au pire on les entendrait exprimer un quelconque dégout en arrière-plan. Et je me fichais royalement de l’avis des autres dans ces moments où il n’y avait que Nous. Il n’y avait rien pour me faire sortir de ce petit moment au paradis.


Rien ni personne sauf… mon fils. Annoncé à son tour, voilà que le Prince se joignait à la fête. Nous nous détournons alors tous deux pour accueillir son arrivée et je sens la main de ma femme se crisper sous nos doigts entrelacés. Les valets postés à l’entrée s’affairait déjà à lui retirer son manteau lorsque je remarquais dans quel état Gabriel se trouvait. Je fronçai un moment les sourcils, agacé. Je me demandais dans quel pétrin il avait bien pu se fourrer. Gabriel avait définitivement fini dans les bas-fonds de la ville, il n’y avait pas d’autres explications. Heureusement, une fois sans son manteau souillé il avait bien plus fière allure. Je supposais que le paquet qu’il avait entre ses mains était la cause de ses malheurs et je reconnu rapidement le sceau qui scellait le bien. Nos armoiries. C’était donc son cadeau. Celui que j’avais expressément demandé à Tescanda de récupérer en missionnant quelqu’un pour gérer cette tâche. Quelqu’un D’AUTRE que son destinataire aurait été un choix plus.. judicieux. Il était bon de confirmer à quel point ce dragon pouvait être idiot. Ca, ou alors il le faisait exprès pour m’agacer. A y réfléchir, c’était surement cette raison là.


L’Éclair Souverain s’approche de l’assemblée qui le dévisage, intriguée. Il fonce tête baissé dans le travail en parlant de sa mission du jour et je souris, un regard attendri sur le visage. Il avait toujours été ainsi, dévoué et sérieux même lorsque la situation ne s’y prêtait pas. Il se racle la gorge et change de sujet. Navré, lhabitude... Je vous souhaite un joyeux anniversaire mes sœurs. J’acquiesce discrètement, voilà un comportement plus digne de cette soirée. Au diable le travail ce soir s’il vous plait ! Aiko fut la première à réagir, se détachant de moi, je libérai sa main alors qu’elle acquitte l’aîné de son paquet. Je lance un regard rapide et lourd de sens à un valet non loin qui sursaute et se précipite à l’aide de sa Reine. Je réprime un rire ne m’attendant pas à une telle réaction, c’était peut-être son premier ballet pour qu’il soit si tendu. Il file aussi vite qu’il est arrivé et dépose le cadeau dans le salon adjacent, sur un grand buffet en bois massif sculpté avec un dessus en cristal. Celui-ci comprenait déjà quelques cadeaux de rares nobles qui étaient suffisamment proches de nous pour se permettre un tel geste. Joyeux anniversaire mon fils. Dit-elle le front collé contre le sien, un tableau des plus doux à mes yeux. Sa mère se recule, se détourne et reviens à mes côtés. Je m’amuse intérieurement de cette expression délicieuse sur son visage. Crispée, agacée et un brin désolée. Le mélange est subtil mais très clair à mes yeux. J’en connaissais un qui allait passer un sale quart d’heure. Le ragout de dragon avait-il été déjà inventé ? Je réprimai un sourire narquois. Je supposais instinctivement qu’elle savait que son lié était responsable de la mission du jeune Prince. Note à moi-même, ne rater sous aucun prétexte l’arrivée du lézard ! Alexstrasza suit la cadence, souhaitant un bel anniversaire au jeune Vampire. Je m'avance vers lui, pose une main sur son épaule, souriant.



Bon anniversaire Gabriel. Ce paquet c'est ton cadeau, je l'ai fait faire pour toi, j'espère qu'il te plaira. On repassera sur ta tenue du jour par contre, quelle dégaine ! Attends laisse moi t'aider..



Dis-je en riant, attrapant mon fils dans mes bras pour lui ébouriffer les cheveux avant de me faire chasser par celui-ci, à la fois râlant et riant de ma bêtise. Je fini par lui laisser le champ libre en retournant près de ma douce, glissant un bras autour de ses épaules pour la rassurer et l’apaiser concernant son lié. Je faisais glisser affectueusement mon pouce en une caresse continue sur sa peau d’albâtre. Les filles s’empressèrent de souhaiter leurs vœux à leur frère et je remarquais une touche de féminité dans la chevelure ivoirine de Nyx lorsqu’elle prenait la parole. J’avais raté un cadeau en taquinant leur mère et l’étonnement laisse vite place à la tendresse dans mon regard. Voilà qui lui allait à ravir. A la fois féminine et pleine d’allure, Nyx rayonnait d’autant plus ce soir.


D’autres invités arrivent et parmi eux, une des plus inattendues… Mademoiselle Ariane Valinor. Annoncent les domestiques, laissant entrer une jeune femme à l’allure soignée mais peu assurée, accompagnée de deux gardiens Vampires qui se firent discrets. Nyx déguerpit aussitôt pour aller vers deux Falariels qui arrivèrent à ce même moment, mais je fus plus intrigué par l’autre personne qui était annoncé. Les deux Falariels n’étaient pas la priorité du moment et les deux Vampires n'étaient pas invités mais juste des gardes du corps, il semblerait. J’observe donc attentivement la demoiselle. Son visage ne me disait rien du tout et je dévisageai ce petit monde avec une insistance peu dissimulée. Je fais des vas et vient entre elle et ma famille. Nyx semblait bien connaître les deux Falariels, ce qui me permit de me concentrer sur l'inconnue. Aiko semble très satisfaite de sa présence, elle n’était donc pas sûre de sa venue. Les portes se refermant, le courant d’air s’intensifie avant de se stopper net, m’apportant son odeur florale qui me fit tout de suite comprendre pourquoi elle aurait pu hésiter. Je stoppe directement mes caresses sur le corps empyréen de ma belle, me figeant alors que je réalise. Une Humaine. Je penche de quelques degrés la tête, troublé, mon regard se plissant alors que j’analyse la situation. Mon bras se laisse glisser lentement à mon côté à nouveau, quittant ma bien-aimée. Mon regard balaye l’assemblée, observant les regards des autres. Celui de la jeune humaine se figeant sur mon fils. Celui de mon fils qui était dans l’incrédulité totale quand à sa présence ici… Je relevais le menton, inspira un grand coup les yeux fermés. On m’avait caché des choses il semblerait. Et le fait que Gabriel prenne le même chemin foireux que son idiot de père n’était pas des plus rassurants à mon sens. Je soupirai alors que ma femme, que dis-je, la Panthère noire à mes côtés s’élançait en protecteur. Evidemment. Je suis ravie de vous rencontrer ! Mon fils n’a pas beaucoup d’amis, mais ils sont toujours de qualité. Soyez la bienvenue ici ! Je tiqua sur sa dernière phrase. La bienvenue c’était encore à définir et la soirée ne faisait que commencer. Elle avait eu le culot de ramener sa gueule d’ange dans l’antre des Vampires. C’était déjà un sacré bon point. Cependant ce n’était pas suffisant pour me faire accepter une relation si dangereuse. Au premier faux pas, elle risquait sa vie et potentiellement bien pire. Il était Prince, le moindre de ses faits et gestes étaient analysés, répétés et amplifiés. Si il arrivait malheur et que cela se savait, nous pourrions risquer bien des tensions avec le Royaume de Renyar…


Ma femme pose son regard lourd de propos sur chacun d’entre nous et je la jauge, tête haute avant de détourner le regard. Elle plus que quiconque savait ce qu’il en coutait de fréquenter un Vampire en tant qu’Humaine. C’était dangereux, irresponsable même et il allait falloir une sacrée dose de bonne volonté et de raisons valables pour me faire fermer les yeux sur cette possibilité d’avenir. Je rejoins la reine Aiko afin de vous souhaiter la bienvenue à Elvendil. Puisse votre séjour être emplie de joie et de bonheur. Mes lèvres se crispèrent alors qu’Alexstrasza aussi approuvait sa venue. En était-il de même pour cette attirance clairement visible à des kilomètres ? Allaient-elles toutes deux donner leur bénédiction face à tant de risques ?


La musique se mit à retentir dans une harmonie fluette avant de prendre de plus en plus de puissance sans pour autant créer un brouhaha assourdissant. J’avais toujours le regard détourné et lorsque la Reine-Mère prit congé, je la suivi sans attendre d’un pas décidé, abandonnant le reste de la famille et les invités. Je n’avais pas daigné regarder à nouveau quiconque. J’avais besoin de l’avis externe de celle qui avait subit tout cela à l’époque sans ne pouvoir rien y faire. Je me dirige à sa suite vers les jardins, illuminé par les étoiles, la lune et quelques orbes magiques aux tons bleutés. Les enfants grandissaient trop vite, ils étaient tous si différents les uns des autres que c’était parfois compliqué de contenter tout le monde. Mais là. Ce qu’on me demandait d’accepter était d’un tout autre niveau. Je serrais les dents. Je n’avais rien, que de simples regards et des rougissements. Pourtant, étant passé par là avec Aiko, je savais pertinemment au fond ce que c’était. Je nous revoyais plus ou moins à travers eux et cela réveillait à la fois de la compassion et de l’appréhension. Cette situation était à risques et j’avais besoin d’en parler. Maintenant. Je soupira lourdement en arrivant aux côtés de la Reine Drake et vu que ce n’était clairement pas nécessaire, pas un mot ne sorti de mes lèvres.



— Noctis Tinuviel —
#F8D153


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Gabriel Tinuviel
Vampire • Sang-Pur
Gabriel Tinuviel
Gabriel Tinuviel
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Sam 3 Juil - 12:25




Last Birthday





❝ It was love at first sight,
at last sight, at ever
and every sight.  ❞

L’ambiance est si légère que je parviens à me détendre un peu. Bon, évidemment tout le monde avait remarqué mon état, surtout notre mère... Mais, j’essayais quand même de garder mon sang-froid et de rester digne. Ça allait après tout, j’étais à peine décoiffé et ma tenue ne présentait pas de grosses salissures apparentes. Juste, clairement j’aurais pu passer par la case bain et ma tenue était fatiguée du voyage. Ce n’était pas la mort mais galoper à travers Elvendil n’était pas sans séquelles. Maman s’approche de moi alors que mon père alterne son expression entre curiosité, moquerie et.. tendresse. C’était rare, suffisamment rare pour le souligner. La présence de maman aidait surement en grande partie. Il n’était pas le même homme en sa présence, grand bien nous en fasse ce soir ! Je repose mon regard sur maman alors qu’elle me libère de mon colis. Un valet s’empresse de le récupérer et le bien file dans une autre pièce hors de mon regard. J’entends Laïna se moquer derrière mais n’y prête pas trop d’attention, trop focalisé sur ma mère. Elle me serre alors dans ses bras et j’enfoui mon visage dans ses longs cheveux soyeux, humant son parfum, me rappelant des tonnes de souvenirs nostalgiques. Elle dépose un baiser sur ma joue et colle son front contre le mien. Je ferme les yeux et souris, gonflant mes pommettes de tout le bonheur que je ressentais en cet instant. Joyeux anniversaire mon fils. M’annonce-t-elle d’un ton tendre. J’ouvre mes paupières doucement, la remercie d’une voix sincère et apaisée. Est-ce que toutes les mères avaient ce super pouvoir ? Réussir à me faire oublier toutes les galères de cette journée, à faire disparaitre la fatigue et les angoisses était digne d’un Grand Héro. Super-maman s’éloigna pour rejoindre son Roi et je me sentais bien plus léger et en confiance à présent.


Grand-mère fit un pas en avant et sa prestance éclipsa tout le reste. Elle aussi avait ce genre de pouvoir surnaturel. Elle en imposait tellement que parfois je me demandais si c’était bien elle ou sa forme de dragon qui était dans la salle. Elle me sourit tendrement et je lui renvoie toute mon affection en retour. J’appréciais beaucoup passer du temps avec Alexstrasza, elle avait toujours des ragots, des conseils et des souvenirs à partager. J’en avais appris bien plus sur mon père avec elle que grâce à lui. Il n’était pas du genre à se livrer et je crois bien que j’avais en partie hérité de ce trait. Pourtant avec la Grande Dragonne, tout semblait plus facile. Elle était une oreille attentive, une âme tranquille et une voix sage. Bon anniversaire à toi Gabriel. Je la remercie à son tour et c’est mon père, cette fois-ci, qui s’avance. Je déglutis, le regard levé vers lui, dans l’attente de ses paroles. Il pose une main sur mon épaule et dieu merci il souriait sinon je me serais liquéfié sur place. Bon anniversaire Gabriel. Ce paquet c'est ton cadeau, je l'ai fait faire pour toi, j'espère qu'il te plaira. On repassera sur ta tenue du jour par contre, quelle dégaine ! Attends laisse moi t'aider.. Il rit, s’approche de moi, m’attrape par les épaules et m’ébouriffe la tête de tout son saoul.



Aaah, noon !! Papa arrête !



Je râle et me débat en riant et il finit par lâcher prise, me laissant avec une coiffure encore plus approximative qu’un peu plus tôt. Je soupire, toujours souriant et tente avec mes mains de remettre un semblant d’ordre là-haut. Je finissais avec une tête coiffé/décoiffé et c’était déjà pas mal vu les péripéties de la journée… Nyx me souhaite également ses vœux et étrangement son regard brillant de malice et son sourire amusé ne me surprennent pas. Pire encore, je la défis du regard, je sentais bien qu’elle avait bien plus de venin dans la bouche que ce qu’elle ne laissait paraître. Allez sœurette, envoie-moi du rêve, cette soirée est pour nous après tout ! Pour autant, l’occasion ne s’y prêta pas tout de suite car vint le tour de Laïna, qui s’approcha d’une allure gracile, aérienne. Elle me tend un petit paquet enroulé dans un tissu brodé d’or et de bleu. La couleur de mes yeux… Bon anniversaire à toi grand frère. Peut être serait-il intéressant que tu t’habilles... Me dit-elle d’un ton moqueur. Je lui offre une moue boudeuse en signe de réponse et je me dis qu’au fond elle a surement raison. Je pouvais toujours m’éclipser rapidement et revenir fissa tout feu, tout flamme ! Enfin idéalement sans les flammes c’était mieux, j’allais devoir m’assurer que ma zone d’arrivée ne risquait pas de prendre feu avec la foudre. Mais avant ça, je me permettais d’ouvrir mon petit cadeau… Je déballai avec soin le paquet. Deux anneaux ornés d’éclairs se trouvaient dans le pochon brodé. Je relevai la tête sur Laïna, surpris. Pas un mais, deux. Comment savait-elle ? Pourquoi cette vilaine blague ? Qui d’autre était au courant ? J’avais des tonnes de questions !



Toi, je te retiens.



Susurrais-je d’un ton mauvais mais suffisamment discret pour qu’elle seule m’entende. Je la fusillais du regard. Si tu oses dire quoi que ce soit, à qui que ce soit..!! Elle se recula rapidement en riant, apparemment très fière de sa bêtise. Je rangeais rapidement les deux pièces d’un puzzle trop complexe à mon gout dans la poche interne de mon gilet ocre. Côté cœur, sans même m’en rendre compte.


Mon regard parcours la salle à la recherche d’un endroit ou déguerpir. Non pas pour m’enfuir dans un trou de souris, bien que j’aurais apprécié l’idée. Mais plutôt pour disparaître quelques minutes et revenir en meilleur état. Entre la mission, le trajet dans le vent des toits et la délicatesse de mon paternel, j’étais dans un piteux état. Je réfléchissais au meilleur endroit pour me téléporter. Le but ce n’était pas de détruire le dur labeur de maman et encore moins de défoncer le toit en carreaux de verre et moulures de la salle de bal… Mes iris d’héliodore et de béryl se posent sur la large arche qui donne sur le jardin. Parfait. Je m’élance d’un pas lent mais décidé vers ma destination mais je suis coupé net dans mon élan par une annonce inattendue qui me fige sur place. Mademoiselle Ariane Valinor. L’espace d’un instant, le temps s’arrête.


Je fais face à l’entrée d’un mouvement vif, trop rapide même. J’ai surement dû mal entendre. Ce n’était pas possible. Ma gorge s’assèche, mes yeux sont figés dans la peur et l’appréhension. S’il vous plaît, non, non, tout mais pas elle, ici, au milieu de tous ces crocs… L’angoisse m’arrache les tripes alors que cette foutue porte massive s’ouvre trop lentement, comme si chaque seconde était une minute. Je déglutis difficilement, j’ai chaud et froid à la fois et j’ai l’impression de fondre sur place. Mon regard tétanisé découvre une jeune femme à l’allure sophistiquée accompagnés de deux Vampires. De longs cheveux châtains en cascade dévalant ses épaules et son dos. Des iris d’un bleu rappelant les mers du sud. La panique m’envahit alors que je détaille chaque parcelle de ce corps, de ce visage familier. Merde. Ariane s’avance dans la grande salle de bal, sa robe violine embrassant ses moindres gestes. Ses talons claquant sur le sol retentissent comme des tambours à mes oreilles. Mon regard s’adoucit l’espace d’un instant alors qu’elle s’arrête et me découvre, nos iris s’accrochant l’un à l’autre. J’avais oublié mon état, j’avais oublié ma famille, je crois que j’avais même oublié ma propre identité. Je la découvrais dans sa tenue de soirée parme, ravissante, que dis-je, plus belle que jamais. Ce ton si tendre sur sa peau laiteuse se mariait à merveille avec sa chevelure, partiellement tressée pour l’occasion, dévoilant bien trop son corps à mon gout. Mon cœur rate, je-ne-sais combien de battement alors que je réalise qu’elle est dans le même état que moi. D’un coup, j’ai plus chaud que froid. Je perçois son visage s’empourprer de jolies teintes rosées et je laisse aller un soupir discret, le regard tendre en l’observant s’incliner devant l’assemblée…


Le temps reprends son cours et je me rends compte que ma respiration s’est accéléré et que mon expression est bien trop lisible. Je me pince les lèvres en fermant les yeux un instant et arbore une expression plus chaleureuse que fiévreuse. Avait-elle fait tout ce chemin pour moi ou par obligation ? J’étais sûr que c’était un coup de maman. Elle savait tout, j’en étais persuadé. Mon regard se posa sur ma mère qui s’était déjà avancé à sa rencontre. Nouvelle vague de panique. Mes yeux s’écarquillent quelques secondes et je m’élance à sa suite d’un pas très – trop – rapide. Ascenseur émotionnel de merde. Bordel, un peu de tenue. Reprends-toi ! Mon père allait me tuer. C’était décemment mon dernier anniversaire. Je déglutis difficilement, ma gorge plus sèche que jamais, sentant un regard lourd, très lourd, derrière moi alors que les portes s’étaient refermées. Je reste à distance alors que maman tend les bras vers elle, la serre dans ses bras et j’en vins presque à relativiser. Si elle était au courant et qu’elle était si accueillante peut-être que.. Non aucun risque, j’allais me faire défoncer. Mon cœur battait plus vite que lorsque je chassais des Smilodons ou toute autre bestiole qui nécessitait toute la concentration du monde. Je suis ravie de vous rencontrer ! Mon fils n’a pas beaucoup d’amis, mais ils sont toujours de qualité. Soyez la bienvenue ici ! C’était ma soirée décidemment, même ma mère s’y mettait !



Maman !



Rétorquais-je, outré, d’une voix à moitié étouffée. Comment ça, pas beaucoup d’amis ?!   Je rejoins la reine Aiko afin de vous souhaiter la bienvenue à Elvendil. Puisse votre séjour être emplie de joie et de bonheur. Grand-mère s’était approchée à son tour pour accueillir Ariane et je n’appréciais pas tellement les sous entendus dans sa déclaration. Les joues de la fragile demoiselle s’étaient déjà rosies tout à l’heure et s’était maintenant les miennes qui suivaient, mêlant gêne et honte. Je n’osais même plus la regarder. J’avais imaginé bien des choses si un jour j’en venais à lui faire rencontrer le clan Tinuviel mais alors ça.. Jamais. Ma mère et la Reine-Mère nous laissèrent là, seul et j’entendis les pas lourds de mon père suivre Alexstrasza dehors. Mon regard, sur le côté, était figé durant tout leur trajet. Je ne vis donc pas ma sœur, se déplacer d'un pas joyeux vers Ariane. Trop concentré sur la potentielle arrivée du paternel sur ma position, je n'écoutais même plus ce qui se passait autour de moi. J'étais focalisé sur le tempo régulier des pas des deux membres les plus hauts placés de Babylon qui s'éloignaient lentement. Inlassablement. Et ce n’est que lorsqu’ils furent dehors que je recommençai à respirer. Je me détournais pour reposer mon regard sur la belle et... Misère. La sœurette en avait profité, la fourbe. Je regroupais mon sang-froid, m'avançais d'un pas ni trop lent ni trop rapide vers elles et prit mon courage à deux mains pour prendre la parole. J'espérais sincèrement que Laïna avait tenue sa langue. Je lui glissais un regard de reproche, sûr qu'elle avait fait une bourde. Et me racla la gorge à son côté pour lui faire comprendre de déguerpir. Elle rechigna un peu mais comprit et fila, nous laissant presque seuls. Assailli par sa douce fragrance florale, je me laissais bercer par la sensation de chaleur et de douceur qu’elle m’apportait. J’en profitais pour observer ce qui traînait autour d’Ariane en même temps, détaillant les deux chiens de gardes qui attendaient comme des piliers, un peu plus loin derrière elle. Je ressenti une pique désagréable, comme une morsure de serpent avec son venin fourmillant son chemin jusqu’au cœur. Je les regardais, posais mes iris vairons sur Ariane et ainsi de suite, deux fois. Je me demandais depuis quand ils étaient avec elle et si ils l'avaient traité correctement.



Vous pouvez disposer.



Ordonnais-je d’une voix neutre aux deux gorilles, qui s’inclinèrent et se décalèrent sur la droite. Maintenant qu’ils étaient loin, je me sentais d’autant plus soulagé. Il n’y avait plus que nous deux et c’était bien mieux ainsi. J’espérais qu’elle n’avait pas été martyrisée durant le voyage. Elle avait peur de nous. Ça, je ne l’avais pas oublié. Et même si j’avais la chance d’être passé entre les mailles de plaque et de fer de sa peur viscérale.. Je n’oubliais jamais que tout pouvait basculer d’un moment à l’autre. Je n’avais qu’une envie, l’éloigner d’ici. Je ne craignais pas ma famille, nous étions tous plus ou moins maître de notre soif et nos rares faiblesses étaient gérables. Mais tous ces invités… Ces deux soldats. J’avais fait deux pas de plus vers elle, arrivant à sa hauteur, je lui tendis mon bras. Foutu pour foutu, autant profiter de cette dernière soirée jusqu’au bout… Les ennemis ne manqueraient pas ce soir. Je lui offrais un sourire en coin, mi heureux, mi désolé. Elle agrippa mon bras et la chaleur de son toucher déclencha un frisson agréable. Je n’avais aucune idée du déroulement de cette soirée. Tout pouvait arriver et le mélange d’anticipation, d’excitation et de terreur était des plus troublant.



Bonsoir, Mademoiselle Valinor.



L’accueillais-je d’une voix douce. Nous marchions tranquillement à l’opposé du danger, je la dirigeais vers un balcon suffisamment proche pour que nous n’aillons pas l’air de nous enfuir mais suffisamment loin des autres pour que je sois plus ou moins plus rassuré. Je repoussais doucement le gigantesque rideau qui cachait la double porte vitrée donnant sur une superbe vue d’Elvendil, ouvrit le battant et invita Ariane à s’y engouffrer. Elle se détacha de moi et suivit ma demande étrangement sans broncher. Avant de la suivre, je jetais un regard mauvais à ma mère, lourd de sens, qui nous observait — comme une majorité de curieux —. Je rabattais le rideau d’un geste vif, tendu et agacé. Quelle idée elles avaient eut. La première d’inviter l’humaine la plus précieuse du monde et la deuxième d’accepter l’invitation ! Je refermais la porte vitrée derrière nous et soupira audiblement, une main sur le visage, avant de reprendre mon calme et ma posture.



Désolé de t’avoir éloigné de là-bas. J’ai cru que j’allais mourir.



Dis-je angoissé, en toute transparence. J’étais stressé, jaloux, imprésentable, complètement grillé par ma famille et j’avais la plus belle femme du monde en face de moi. Quel tableau. Je vins à ses cotés et posa mes mains sur la rambarde en pierre blanchâtre. Le lieu était beau, la fraicheur de la nuit apaisait la brûlure de la gêne et de la peur. Babylon surplombait tout Elvendil, nous avions une vue dégagée de la capitale qui ne dormait jamais vraiment. Les lumières magiques, les lumignons et les lanternes dansaient dans la froideur du noir avec les étoiles. Je clos mes paupières un instant, profitant de la fine brise nocturnal. Je réfléchissais à mille à l’heure. Je n’avais aucune idée de comment gérer la situation avec mon père. Vu sa réaction, il n’approuvait pas du tout. Et l’excuse bidon de suivre ses traces n’allait clairement pas faire mouche. Maman semblait plutôt s’amuser de la situation, sinon cette invitation n’aurait jamais eu lieu. Et mes sœurs… Ariane n’était potentiellement qu’un jouet pour m’atteindre actuellement. Je soupira de nouveau. Ça faisait deux fois en moins de deux minutes. Chaque chose en son temps. D’abord, je devais me changer. J’avais honte et je n’étais clairement pas digne ni de mon titre, ni de sa présence dans cet accoutrement.



Donne-moi deux minutes. Je reviens au plus vite, attends-moi.



Dis-je avec une voix presque suppliante, attendrissante. J’avais conscience que la laisser en plan là était la pire idée du monde mais étant coupé de la vision des autres, j’avais bon espoir qu’on nous ficherait la paix. Je recula d’un pas, l’air crépita autour de moi et je disparu dans une danse de petits arcs électriques inoffensif. Lorsque j’atteins le grand balcon de mes appartements, le tonnerre frappa et gronda à mon arrivée, comme à chaque fois. Je me faufile à l’intérieur et grâce à l’aide de ma vitesse vampirique je me prépare en toute hâte. En l’espace de quelques minutes, je me déshabille, me fais une toilette rapide avec de l’eau froide et quelques goutes d’huile à la fragrance boisée, ce qui n’omets pas de me faire frissonner. J’attrape quelques vêtements plus chics. Une veston brun chaud brodé de rameaux stylisés en courbes et en finesse. Les arabesques dorées étaient placées stratégiquement sur les revers en pointe et les épaules. La coupe était moderne, marquant légèrement ma taille sans impacter le confort et la liberté de mouvement. Un pantalon de costume et une chemise noire de jais pour contraster. Des touches ambrées pour ajouter une touche de lumière grâce à des boutons de manche gravés des armoiries royales. Un coup de peigne dans les cheveux pour remettre de l’ordre, un passage de doigts pour déstructurer légèrement le tout. Et le tour était joué ! J’avais bien meilleure allure.


Je me précipita à nouveau dehors et pris la direction des jardins de la grande salle de bal ouest. Celui-ci faisait tout le tour de l’édifice, aucun risque ainsi de croiser le Roi ou la Reine-Mère. Le tonnerre gronda de nouveau et dans un craquement lourd je réapparu de l’autre côté de la rambarde. L’Améthyste était toujours là, lumineuse et envoûtante. Sa vue apaisa tout de suite les tensions présentes dans mes épaules. Elle avait attendu et il semblait que personne n’était venu la déranger. J’enjambais la barrière qui nous séparait et lui fit face.



Ta-da ! Apprêté pour notre potentielle dernière soirée sur Exodus !



Anonçais-je le sourire aux lèvres. J’essayais d’omettre les soucis qui arriveraient à un moment ou à un autre. Pour l’instant, nous étions tranquilles, seuls. L’endroit était divin, la musique dansait dans l’air, à peine étouffé par la baie vitrée et le rideau fermé. La nuit était claire, la lune haute et presque pleine. La pénombre était agréable, on voyait clair grâce à la lune et aux multiples orbes lumineuses ça et là dans le grand jardin.



Qu’en pensez-vous chère amie ?



Demandais-je d’une voix presque plus sérieuse. Savait-elle à quel point sa réponse compterait pour moi ? Savait-elle que j’avais choisi mon plus bel ensemble pour tenter tant bien que mal d’être digne en sa présence ? Elle qui était si majestueuse, si divine, en cette soirée d’anniversaire. J’avais choisi le terme « amie » mais sa prononciation m’arrachait toujours une parcelle de mon âme. Je souhaitais bien des choses mais rester amis avec Ariane n’en faisait pas parti. Lorsque mon regard se posait sur sa peau laiteuse, mon sang ne faisait qu’un tour. J’enviais bien des choses ce soir là mais faire un pas vers elle me semblait plus que compromis. C’était mon anniversaire et pourtant son invitation avait un gout amer. Quel plus beau cadeau pouvais-je avoir que sa douce présence à mes côtés ? Allais-je pouvoir encore en profiter après cette soirée ? Mon père le permettrait-il ? Je me devais de profiter de chaque seconde tant que c’était possible. J’étais incertain, aujourd’hui plus que jamais, de l’avenir…


— Gabriel Tinuviel —
#1CB7DE



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Ariane Valinor
Humain
Ariane Valinor
Ariane Valinor
Race : Humain
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 30
Puissance : 1/5
Pouvoirs : Ici une description de vos pouvoirs.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Last Birthday [Famille Tinuviel et copains ♥] Original
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Ven 3 Sep - 19:02

5dem.png
LAST BIRTHDAY
welcome to Elvendil






Elle s’était relevée avec calme, coulant une œillade empreinte de modestie et de douceur sur cette assemblée, si dangereuse pour elle. Elle le regardait alors, paisiblement, ses prunelles disparates accrochées au timide sourire qu’il affichait ; pourtant, elle aperçut son regard affolé, ses paupières s’étant soulevées dans une mimique emplie d’incrédulité à l’instant même où ils s’étaient connectés, noyés dans cette foule d’invités triés sur le volet. Elle l’avait pourtant si facilement reconnu, qu’elle en riait intérieurement, tant toute cette situation était incongrue, presque irréelle ; et elle l’aurait volontiers accepté, si le bruit assourdissant de son cœur cognant dans sa poitrine ne l’a maintenait pas à la réalité. S’apprêtant à se décaler afin de laisser place neuve aux possibles retardataires, dont elle semblait faire partie tant de figures l’a détaillaient, la jeune femme n’eut cependant pas la chance de bouger suffisamment rapidement, qu’une nuée de tissus vaporeux aux couleurs pastelles fondait en sa direction. Les bras tendus vers elle, une femme à la silhouette gracile s’approchait ; une chevelure noir de jais ondulant en cascade voluptueuse sur ses épaules, entourait un visage aux traits fins, délicats et gracieux, duquel ressortaient deux iris semblables aux plus pures des aigues-marines… Toute perdue à sa contemplation, Ariane ne sentit pas immédiatement l’étreinte douce dans laquelle elle venait d’être enfermée. Ce n’est qu’en entendant la voix cristalline émanant de cette créature enchanteresse qu’elle comprit… ❝ Je suis ravie de vous rencontrer ! Mon fils n’a pas beaucoup d’amis, mais ils sont toujours de qualité. Soyez la bienvenue ici ! ❞ Les humains étaient surement lents à la détente comparé à la race vampirique, d’autant plus quand certaines informations leurs étaient sciemment cachées. Rembobinant les quelques secondes qui venaient de s’écouler, la guérisseuse captait enfin le but de cette entrée en matière si théâtral… Lorsque l’affable dame se recula, laissant place à une seconde à l’aura bien plus impressionnante, Ariane eut tout juste le temps de lancer un regard meurtrier à ses deux chaperons, articulant un silencieux C’est la Reine !?… Et si Pallando détourna hâtivement la tête, mimant une quinte de toux imaginaire, Alatar lui avait bien du mal à retenir le rire qui roulait derrière ses lèvres. Ô qu’elle allait leur faire payer cette farce de mauvais goût…
Reprenant le cours de la soirée, la jeune invitée écouta avec attention les paroles que la solennelle femme lui adressait. ❝ Je rejoins la reine Aiko afin de vous souhaiter la bienvenue à Elvendil. Puisse votre séjour être emplie de joie et de bonheur. ❞ Inclinant respectueusement la tête, leurs allures se détournèrent d’elle afin de se glisser à nouveau dans la houle de la foule sans qu’elle eut le temps de leur adresser ses remerciements, qu’à cela ne tienne, elle espérait qu’une occasion prochaine se présenterait afin de remplir cette tâche.

A peine eut-elle le temps de reprendre ses esprits, qu’une présence se manifestait à ses côtés, semblant sortir de l’ombre comme un chat sautant sur sa proie. Étrangement, son essence, loin d’être hostile, était malgré tout teintée d’afféterie. Un long frisson glissait le long du dos d’Ariane. Être une souris n’avait pas été noté au programme de cette journée, bien qu’elle s’était douté qu’elle risquait d’être perçue comme telle… ❝ Bonsoir jeune demoiselle. Permettez que je me présenter, je suis Laïna, la petite sœur du Prince que vous dévorez des yeux depuis votre arrivée. Peut-être pourrions-nous discuter ensemble ? ❞ Arquant un sourcil, le trouble laissa vite place à l’ironie. Du coin de l’œil, Ariane observait un Gabriel nerveux, se retenant de courir tandis qu’il glissait en leur direction. Dans ses prunelles, se dessinait les prémices d’un orage qu’elle comprenait destiné à cette petite sœur légèrement envahissante. Tout aussi furtivement que la dénommée Laïna s’était adressée à elle, la jeune femme lui rétorquait d’une voix sensiblement enjouée. Dévorer n’était peut-être pas le terme le plus approprier pour entamer notre conversation… Nous aurons l’occasion d’en débattre prochainement, si vous êtes d’accord. ❞ Un rapide clin d’œil vint ponctuer et clore ce rapide échange avant que Gabriel ne prenne en main sa protection, repoussant sa féline cadette vers la fête qui leur était destinée. Quelques secondes s’écoulèrent, sans qu’aucun d’eux ne bougent, attendant simplement de savoir lequel ferait le premier pas mais elle le surprit à observer, presque menaçant, les deux cerbères qui lui était entièrement dévoués depuis quelques jours. Passant son regard de leurs corps massifs à ses formes fines, sans qu’elle ne puisse y déceler le fond de sa pensée. Puis, soudainement, d’une voix sèche et claire, il leur intima l’ordre de se retirer. Il s’exécutèrent. Manquant de peu de leur tirer la langue comme simple vengeance pour leur comportement, Ariane se retint de justesse, se rappelant que celui qui venait d’ainsi les congédier si facilement, n’était pas seulement Gabriel, mais leur Prince… Mal à l’aise à l’idée de ce qu’il pouvait s’imaginer sur la proximité qu’elle avait si prestement créée avec les deux hommes, la jeune femme avisa un plateau sur lequel trônait des verres non remplis d’un liquide rouge vermeil, dont elle se doutait de la nature sans qu’elle ait besoin d’en demander le nom. Le serveur s’approcha d’elle rapidement, tendant vers elle une coupe pleine d’un breuvage aux effluves fruités, et il lui adressa un sourire contrit avant de s’effacer dans un souffle. C’est ce moment que choisi Gabriel pour s’approcher d’elle, de quelques pas seulement, assez loin pour maintenir son statut protocolaire et l’étiquette des bonnes manières, assez proche pour qu’elle puisse sentir une mèche de ses cheveux caresser son bras lorsqu’elle y glissa le sien sur son invitation tacite. ❝ Bonsoir, Mademoiselle Valinor. ❞ Ces quelques mots s’infiltrèrent sous sa peau, la brûlant ; glissèrent jusqu’à son cœur, le stoppant. ❝ Votre Altesse. ❞ Depuis quand avait-il cette intonation si agréable et posée… Perdue dans le fil de ses pensées soudaines et viles, elle suivit le mouvement qu’il entama, marchant à sa suite vers un endroit qu’elle imaginait et espérait plus calme, scrutant sur le trajet les mines sombres, déconfites ou méfiantes qui l’examinaient sans aucune retenue. Ses doigts se crispèrent sur le bras de son cavalier qui ne bougea pas. L’avait-il ressenti ? Arrivait-il en faire abstraction ? La tension monta d’un cran lorsqu’il ouvrit devant elle un rideau et une fenêtre, mais elle retomba aussitôt lorsqu’il les referma sur leur passage, comme étincelle vorace après le passage d’une pluie salvatrice. Lorsqu’elle s’avançait à sa demande, Ariane laissa échapper un soupir tandis que la fraîcheur d’une nuit à son apogée faisait taire le feu qui menaçait de courir au bout de ses doigts. ❝ Désolé de t’avoir éloigné de là-bas. J’ai cru que j’allais mourir. ❞ Si Ariane ne connaissait pas la nature directe de Gabriel, elle aurait sans aucun doute pensé que le sarcasme englobait cette tirade ; car après tout, quel vampire pouvait mourir de cette façon ? Mais la détresse qui transpirait de son attitude ne laissait aucune place à la plaisanterie. Peut-être aurait-il put réellement en mourir. Il glissa vers elle, venant s’accouder à la balustrade de marbre, et elle le suivit des yeux, remarquant alors ses cheveux désordonnés et la poussière qui recouvrait certaines parties de sa peau d’albâtre. ❝ Rassure toi, je t’aurai défendu contre tous s’il le fallait ! ❞ Sa bouche s’étira en un rictus moqueur alors qu’elle venait de se redresser, relevant sur son bras sa robe et l’inclinant pour faire ressortir son maigre biceps en guise de parade virile.

D onne-moi deux minutes. Je reviens au plus vite, attends-moi. ❞ Fut sa seule supplique. Mais la jeune femme ne s’en offusqua pas, elle avait parfaitement saisi la situation dans laquelle il s’était trouvé quelques instants auparavant ; à la fois inquiet de sa sécurité et soucieux de l’image qu’il devait renvoyer, noblesse oblige. Aussi, elle acquiesça silencieusement, le regardant se reculer d’une enjambée puis disparaitre dans une gerbe d’étincelles ambrées. Quasiment simultanément, le grondement si caractéristique du tonnerre cingla, rompant le calme qui régnait sur les jardins que surplombait le balcon. Pfff… Sale frimeur ! Pensa-t-elle avec amusement avant de reporter son attention sur le calme ambiant qui venait de reprendre ses droits. Détaillant les allées et les haies parsemées de plantes diverses et variées, aux couleurs pâlies sous la pleine lune, elle se laissa guider par le fil de ses divagations quand une légère brise souffla, emportant avec elle effluves délicieuses et pétales solitaires. Surprise, la jeune femme protégea ses yeux de cet assaut inopiné de sa main, ne souhaitant pour rien au monde, rater une miette de ce ballet aérien naturel ; et tandis que la souffle satisfait de sa facétie s’éloignait, une pluie végétale tombait sur la méniane, spectacle merveilleux aux yeux de la jeune femme. C’est là qu’elle le vit, ce bouton de vie, cette graine de force ; et d’instinct elle se pencha, encore et encore, les pieds à la limite de quitter le sol, le buste comme en apesanteur au-dessus du vide, jusqu’à ce qu’elle récupère ce précieux butin, bien à l’abri au creux de sa main. Sourire de circonstance, assise sur le parapet comme une enfant, elle exultait intérieurement lorsqu’à nouveau, le tonnerre retentit, laissant apparaitre les contours d’un homme aux allures nobles et distinguées. Gabriel s’approchait, près, très près de la jeune femme. ❝ Ta-da ! Apprêté pour notre potentielle dernière soirée sur Exodus ! ❞ Cachant son nez dans sa manche, Ariane ne put retenir le rire pouffé qui l’envahi à l’idée de ce prince défait par un paternel lui tenant rigueur de la tournure de cette soirée. ❝ Qu’en pensez-vous chère amie ? ❞ Relevant sur lui des yeux rieurs, elle prit pleinement conscience de l’apparence qu’il arborait à présent. Ce costume dans les tons sombres et havanes faisait ressortir la lactescence de sa peau, les broderies assorties à son œil de miel contrastaient avec l’azur de son autre prunelle, et son parfum aux accents de cèdre duquel s’échappait des notes de cardamome et de châtaigne l’électrisait. Cet homme était un ravissement pour tous les sens, une délectation, un fruit auquel il était difficile de résister… Déglutissant avec difficulté, la jeune femme reprit rapidement le pas sur son laissé-allé et ravala la salive qui lui noyait la langue en buvant une lampée du verre qu’elle avait oublié depuis quelques minutes sur le rebord puis grimaça, ne s’étant pas attendue à un goût d’alcool aussi fort. Ses papilles l’a chatouillaient encore quand elle surprit le regard de Gabriel, posé sur elle. Se raclant la gorge, à la fois pour se redonner un minimum de contenance et pour faire disparaitre les derniers vestiges de liqueur, elle plongeait finalement ses yeux dans ceux de son attendrissant interlocuteur. ❝ Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu es très beau comme ça. Mais tu l’étais aussi tout à l’heure. Là tu es juste plus propre et présentable. Quoique… ❞ Elle retroussa son nez en une moue railleuse et narquoise, puis lui décocha un large sourire. De toutes les manières possibles, elle le trouvait beau, tout simplement beau. Que pouvait-elle faire contre ça ? ❝ Ô attends, je sais ! ❞

Entre leurs deux corps, Ariane dressa la main qu’elle maintenait fermement close depuis plusieurs minutes, alors que de l’autre, elle glissa un doigt sur sa bouche en soufflant un sch silencieux à l’encontre de son preux chevalier servant, lui adressant une œillade complice. Ses doigts se serrèrent sur ce qu’il ne pouvait voir, ses jointures blanchirent tandis que ses veines se parèrent d’une teinte céladon, courant de sa tempe, à sa joue, glissant le long de son cou, de son épaule puis de son bras, jusqu’à sa destination finale où une faible lueur apparu. Lentement, elle desserra ses griffes, au fur et à mesure que grandissait dans la chaleur de sa paume, une tige, se parant doucement d’une feuille, puis d’une seconde ; puis enfin, naquit un bouton opalescent qui éclot avec grâce en une rose sublime aux pétales abondants et denses. Lorsqu’enfin, la mince lumière s’évanouit et les stries s’effacèrent, Ariane vint saisir délicatement la fleur de sa main libre, observant l’emplacement précédent de la graine où subsistait une légère trace de brûlure totalement indolore.
D’un geste prompt, elle cacha à la vue de Gabriel cette marque en attrapant le col de son veston, l’attirant un peu plus vers elle afin de lui glisser dans la boutonnière cette florale apparition. ❝ Là. Tu es parfait ! ❞ Elle resta immobile quelques instants, hésitante, incertaine. Puis elle se décida. Profitant que ses mains n’aient pas quitté le torse du jeune homme, elle y prit appui pour descende rondement de son perchoir, se hissant sur la pointes des pieds pour venir déposer un baiser au coin de ses lèvres. ❝ Joyeux anniversaire. ❞ Comme une envie sourde, comme un besoin impérieux, comme une urgence cruciale ; elle avait marqué le visage royal de son empreinte. Quelques fractions de secondes lui en parurent le centuple, mais ce n’était pas encore assez, elle n’était pas rassasiée lorsqu’elle se détacha de sa peau, à regret.


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