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Like a candle in the wind.


Ariane Valinor
Humain
Ariane Valinor
Ariane Valinor
Race : Humain
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 30
Puissance : 1/5
Pouvoirs : Ici une description de vos pouvoirs.
Exodial : Nom / Race
Image du personnage : Like a candle in the wind. Original
Race : Humain
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 30
Puissance : 1/5
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Race : Humain
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Puissance : 1/5
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Image du personnage : Like a candle in the wind. Original
Mar 10 Déc - 22:21

Gabriel &
Ariane

Like a candle in the wind

Elle poussa la lourde porte, dont les gonds se mirent à sinistrement grincer, afin de jeter un coup d’œil à l'intérieur de la pièce. Il lui fallut quelques temps afin de s'habituer à l'obscurité qui régnait, laissant seulement planer par l’entrebâillement de l'ouverture qu'elle venait de faire, les vagues de poussières qui dansaient sous la lumière. La jeune femme soupira, et prenant son courage à deux mains, fini par s'engouffrer dans la cuisine. Le sac pendu à son bras vint se poser sur le plan de table, soulevant au passage une volute subtile de particules versatiles. Les poings fermés se posèrent sur ses hanches, ses dernières se balançant en un rythme tonique; du courage et de l'énergie, elle en aurait besoin ! Aujourd'hui était un jour spécial, même un grand jour, auquel elle ne pouvait pas rester sans rien faire; Gabriel avait beau être un vampire, il n'en restait pas moins qu'un jour, il fut mit au monde et que c'était aujourd'hui son anniversaire.

Le ménage ne lui prit pas plus d'une demie-heure, et enfin, Ariane s'attelait à la préparation de "l'ultime présent"... Un tablier noué autour de la taille, elle sortit les saladiers, les instruments et les ingrédients et les plaça en rang, prêt à l'attaque. La fiancée pesa, versa, mélangea, cassa et fouetta, jusqu'à finalement verser l'appareil dans un moule et à le pousser au fond d'un four flambant neuf qui ronronna de plaisir lorsqu'elle l'alluma. Elle profita du temps de cuisson pour filer en catimini dans sa chambre -enfin sa suite- #Gabrielsegrosrichouprincier pour enfiler la tenue que le prince vampire lui avait offerte quelques temps auparavant mais que jamais elle n'avait osé porter. Se dirigeant vers l'immense armoire, Ariane en sortit un finalement un carton immaculé sertit d'un épais ruban rouge carmin, et soulevant le couvercle pour exposer en le contenu, elle dégagea une robe longue et fluide d'un bleu céruléen rehaussée de broderie cousue de fil d'or. La réalisation en était superbe, tombant parfaitement sur ses courbes douces, épousant son corps comme une seconde peau; et dans le miroir, ce n'était pas son reflet qu'elle admirait, mais l'image que lui renvoyait les couleurs de la tenue; celle des prunelles vairons de celui dont elle était si follement éprise...  

Enfin apprêtée, le gâteau finalement cuit, recouvert de nappage et orné de bougies n'attendant qu'une étincelle pour s'embraser; surexcitée comme jamais, Ariane emmena tout ce dont elle avait besoin dans l'un des petits salons, n'attendant plus que l'honoré de la journée daigne montrer le bout de son nez. Gabriel était de sortie cette matinée, et il s'était éclipsé avant même que la jeune femme n'ai senti la caresse du soleil matinal sur son visage. Elle savait donc s'en rentrant, il irait instinctivement dans la chambre se changer, et il trouverait alors, délicatement posé sur des affaires déjà préparées à son attention, une invitation gracieusement calligraphiée, l'invitant à se rendre là où Ariane se tenait en cet instant...
Les mains moitent, elle triturait un pan de son vêtement lorsque, enfin, un léger bruit de pas se fit entendre, lui indiquant que tout aller commencer. Elle alluma, les mains tremblantes, les quelques bougies qui se mirent aussitôt à crépiter, et elle espérait que ce pétillement cacherait les bruits sourds et anarchiques de son cœur alors que la porte se mouvait doucement après que le loquet se soit déverrouillé. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire radieux quand le visage tant attendu apparut dans l'encadrement...
— Joyeux anniversaire, mon amour. —

Pando



Gabriel Tinuviel
Vampire • Sang-Pur
Gabriel Tinuviel
Gabriel Tinuviel
Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 53
Puissance : 3/5
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Exodial : Nom / Race
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Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
Richesse : 53
Puissance : 3/5
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Race : Vampire - Sang-Pur
Fonction : Métier à renseigner dans la zone RPG
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Mer 11 Déc - 1:08




Like a candle in the wind.





❝ In search of Paradise. ❞

La vie princière n’était pas de tout repos, ça, Gabriel l’avait bien comprit. Aujourd’hui, il avait dû quitter le château tôt, avant même l’aurore, pour se rendre dans un village aux limites du territoire. Comme son père, son don de téléportation, désormais maîtrisé, était un atout considérable pour les longs trajets. Gabriel faisait encore parfois gronder le tonnerre lors de ses déplacements mais au moins, il n’était plus un danger pour les autres comme pour lui-même. A croire qu’il filait vraiment sur les traces de son père. Digne, l’était-il vraiment ? Pas encore. Mais peut-être un jour.


Il devait régler un conflit patrimonial et racial. Des Humains s’étaient approprié des terres appartenant aux ancêtres même des locataires actuels des lieux. Le conflit aurait pu rapidement déborder mais après tant de souffrance ces dernières années, personne ne souhaitait une guerre civile voir pire encore. Une partie du territoire fut cédée en contrepartie d’un accord commercial entre les deux familles. Un bénéfice commun, un accompagnement dans les démarches et une promesse de suivi du contrat, part la Royauté. Il n’en fallu pas moins pour apaiser les mœurs. L’Éclair Souverain se laissa aller contre un mur, expirant un grand coup, soulagé. Il ordonna à ses accompagnateurs, deux gardes et un scribe, de rester sur place pour les dernières finitions. Le Prince avait d’autres plans pour la journée et une certaine Humaine en faisait partie. Après tout, n’avait-il pas assez travaillé pour aujourd’hui ? Son Roi irait dire qu’il devenait fainéant mais c’était un des effets secondaires de son état. Son père était passé par là, avec la deuxième plus douce femme du monde. Ne disions-nous pas qu’il marchait dans les traces de son paternel… ?


Une demie heure plus tard, le voilà revenu à Elvendil. Sa douce capitale, pleine de vie, si chère à son cœur. Gabriel s’amusa à traverser la Grande Place à pied, le marché battait son plein. Des gens de tous horizons hurlaient à qui voulait l’entendre que sa marchandise était la meilleure, milles et une odeur, tout autant de couleurs, … Ce lieu était un dépaysement total de Babylon, bien trop calme à son gout. Le jeune Vampire entreprit de choisir un assortiment de fleurs, dont il ignorait la composition, mais qui lui rappelait sa dulcinée. Des blanches, des roses et des violettes. L’ensemble lui avait paru très tendre, aussi doux que sa promise. Ainsi chargé d’un bouquet à la fragrance délicate, il se dirigea enfin vers Babylon. Il lui fallait maintenant s’apprêter pour faire honneur à sa Dame. Un rapide coup d’œil sur sa personne confirma ses pensées. Gabriel était poussiéreux au possible, ses bottes et son pantalon avait souffert de la boue de la campagne. Il sourit, l’avantage c’est qu’ainsi il passait bien plus inaperçu auprès du Peuple. Il ajusta son manteau à capuche et glissa le bouquet contre sa poitrine, le protégeant de la foule.


Discrètement, il se faufila entre les inconnus, cherchant une allée latérale moins peuplée. Les minutes passaient et Babylon devenait de plus en plus imposante à mesure que le jeune Tinuviel s’en approchait. Son cœur accélérant la mesure, l’impatience le consumant lentement, il avait changé de plan. Une fois l’allée trouvée, il s’élança en un puissant bond vers les toits, sa large capuche tombant instantanément contre ses épaules. Il atterrît, presque comme une plume, en hauteur, dévoilant un chemin bien plus rapide. Le bouquet en sécurité contre lui, il referma sa cape comme un cocon contre celui-ci. Comme un félin, il se lança dans une course vivace et agile, se déplaçant de toit en toit. Il atteint ainsi très rapidement la grande tour, repaire des plus grandes Familles et instances d’Elvendil.


Babylon. Toisant le Prince de toute sa grandeur, reflétant les couleurs chatoyantes du soleil déjà bien haut dans le ciel. Si haut ! Le temps filait à toute vitesse. Gabriel se ressaisit et se dirigea vers la large double porte d’entrée. Reconnu avant même d’arriver à hauteur du bâtiment, les doubles battants s’ouvrirent sur son passage. Un sourire léger, un hochement de tête en remerciement silencieux et le Prince s’engouffrait dans le château. Il congédia directement tout l’attroupement qui vint l’accueillir et le servir. Le temps pressait et l’on n’était jamais mieux servi que par soi-même. Tout le monde semblait pourtant très avenant aujourd’hui. Comme si chacun s’était levé du bon pied. Aucun mot ne fut prononcé, c’est en silence que le jeune Vampire monta les escaliers. Il ne put entendre les servants le prévenir, encore moins voir leurs sourires…


Pour une raison inconnue, tout le monde semblait de bonne humeur aujourd’hui, l’ambiance était douce et légère. Et ce n’est qu’une fois arrivé à son étage que le Lord comprit, en ouvrant la porte de ses appartements. Une invitation, soigneusement posée sur ses affaires. Il reconnut tout de suite le charme de sa compagne dans les détails. Il se fit une toilette et enfila à la hâte l’ensemble préparé par sa dulcinée. Tout en élégance, il portait un costume 3 pièces avec un gilet subtilement brodé. Une fois prêt, il attrapa son invitation et la lu attentivement. Quelques mots et beaucoup de mystère. Ariane l’attendait dans un des salons de Babylon. Ah, voilà qui expliquait tout. C’était elle. Ce bonheur flottant dans l’air, cette douceur dans le cœur des gens, cette chaleur dans leurs regards. Il sourit, elle avait cet effet sur les gens, telle le soleil, elle venait réchauffer les cœurs.


Gabriel était maintenant présentable et il savait où se rendre. Il récupéra son assortiment de fleurs et se mit en route. Plusieurs nobles, gardes et servants plus tard, il atteint enfin son but, trois étages plus bas. L’endroit était des plus calme, comme si il avait été privatisé. Est-ce que son père avait quelque chose à voir là-dedans ? Difficile à dire. A mesure qu’il se rapprochait, il pouvait entendre une mélodie bien connue à ses oreilles… C’était son cœur qui chantait. Il l’aurait reconnu entre des millions. C’était un point commun entre eux deux à cet instant. Le chant du cœur…


Le Prince ouvrit la porte, s’engouffrant dans le grand salon d’un pas presque hâtif et découvrit sa douce. Plus belle que jamais. Il marqua un arrêt, oubliant même de fermer la porte. Il la dévora des yeux dans sa robe bleutée, couvertes de broderies dorées. Une offrande à cette Déesse qu’elle n’avait jamais portée, faute d’opportunité. Mais ce ne fût, ni la robe, ni les dentelles en guipure dorée qui attira son attention. Ce fut son visage, son regard, son sourire, son cou, ses épaules, les courbes de son corps. Il la dévorait des yeux, immobile, presque comme si elle était nue. Cette robe à fleur de peau était superbe mais uniquement car Ariane la portait. Cette femme était parfaite en tout point et il ferait tout pour qu’elle s’en rende compte. La porte claqua derrière lui et il se remit à respirer et cligner des yeux.



Joyeux anniversaire, mon amour.



Dit-elle d’une voix empreint de douceur. Il découvrit alors le reste, le gâteau qu’elle avait surement fait elle-même, les bougies, toutes ces attentions qu’elle avait porté aux détails. Ah, qu’il était dérisoire son bouquet de fleurs, s’il avait su… Il lui sourit tendrement avec une pointe de gêne dans le regard rapidement effacé par autre chose. Bon Dieu qu’elle était belle. Il ne trouvait pas les mots. Alors il s’avança simplement vers elle, glissa son bouquet entre ses doigts, en prenant soin de déposer une caresse au passage. Gabriel se tourna alors vers son gâteau pour souffler sur ses bougies et fit un vœu en souriant, les yeux clos. Il lui jeta à nouveau un regard, toujours silencieux. A vrai dire, il avait le souffle court et son cœur chantait au même rythme que le sien. Il ne réfléchissait même plus à quoi lui dire, les mots avaient quitté ses pensées.


L’Éclair Souverain avait les mains tremblantes alors qu’il revenait vers son Paradis. Une terre verdoyante, un ciel lumineux et un coucher de soleil chatoyant. Son sourire radieux ne l’avait pas quitté, illuminant son visage angélique... C’était dans des moments pareils que Gabriel pouvait tout oublier. La Royauté, le Peuple, les obligations, la pression, les conflits, les angoisses, … Il n’y avait plus qu’eux et c’était le plus beau des refuges. Il posa à nouveau ses mains sur ses poignets et les fit glisser jusqu'à sa taille. Puis il déposa un baiser tendre contre ses lèvres de velours... Comme bien souvent, son cœur trébucha sur la mesure, ratant un battement alors que son corps irradiait de bonheur. Son esprit devint brumeux et il se laissa aller plus qu’à son habitude, oubliant les barrières qu’il s’imposait auparavant. Sa main gauche quitta sa taille pour remonter doucement contre son corps jusqu’à accueillir son cou, glissant ses doigts dans ses cheveux. Gabriel fut plus insistant dans cet échange, il en voulait plus, ne suivant que ses envies et oubliant la raison. Au fond pourtant, il le savait, il ne devait pas, pas comme ça. Il sépara alors ses lèvres des siennes, sans se reculer de cette proximité. Le souffle court, le corps fiévreux, il planta ses prunelles iridescentes dans les siennes.



Merci… Et pardon. Je n’ai pas su resister. Tu es..



La meilleure, parfaite, généreuse, magnifique, resplendissante, radieuse ? Rien, aucun mot digne de ce qu’elle était ne franchi ses lèvres qui ne s’était pas encore remise de ce moment. Il soupira et afficha un sourire, baissant légèrement la tête. Son père lui avait toujours dit que le jour où il rencontrerait la femme de sa vie, il le saurait, car ne pourrait plus s’en passer et qu’elle serait au-dessus de tout. Là-dessus, il était clair que le Roi avait vu juste. Gabriel avait toujours pensé que Noctis exagérait, mais force est de constater qu’il était pire que son père. Ariane n’était pas au-dessus de tout. Elle était tout.


— Gabriel Tinuviel —

© fiche créée par ell




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